En 1997, une guerre de gangs ravage la ville et la police est dépassée. Au milieu de tout ce carnage un policier, Mike Harrigan et son équipe tentent le tout pour le tout pour y mettre fin. Mais dans cette immense confusion, un prédator sévit et rien ne les avait préparer à cela.
4 ans après le premier opus, l'alien chasseur revient et propose Dany Glover en remplaçant de Arnold Schwarzenegger et un nouveau cadre, Los Angeles qui remplace l'exotique jungle luxuriante. Autant dire que ce qui faisait donc le charme dévastateur du premier épisode s'est envolé. Le cadre urbain fait faire un pas en arrière à la franchise, car on revient dans un cadre bien classique et maintes fois utilisé dans les films fantastique. Après le défis était là, même si il était de taille, proposer une partie de chasse en milieu urbain avec tous les recoins où se cacher, la superficie et la grandeur de la ville. La chasse aurait pû être tendu et passionnante tout en servant une action soutenue. Mais il n'en est rien, le film est réduit au stricte minimum, de l'action, du sang et des boyaux (bien moins que dans le premier) saupoudrés du prétexte de l’enquête policière. Dany Glover qui a explosé dans son rôle de flic dans L'arme fatale est donc recyclé ici pour porter un rôle similaire. Le problème récurrent des films des années 80, début des années 90, qui pète à la figure est le jeu d'acteurs parfois exagéré. Ce n'est pas le cas sur tous les films mais ici il explose à l'écran et en est un exemple flagrant. Dany Glover en fait des caisses, les rôles secondaires le suive dans son exagération et ne parlons même pas des membres des gangs qui jouent affreusement mal et qui ne sont que des caricatures grossières. Les Jamaïcains par exemple fument des pétards aussi gros qu'un doigt, bardés de dreadlocks, sont habillés aux couleurs de leur pays, avec des chapeaux ornés d'ossements et pratiquent les rituels vaudou. Quand aux Colombien on les voit plonger leur nez dans la cocaïne à tout va et en ressortir dopés et galvanisés juste ce qu'il faut pour fleurter à la frontière du nanar. En plus de ces mauvais jeux d'acteurs le film s'enfonce dans les plus grosses incohérences et les facilité trop évidentes, et de ça il en est bourré ! Un exemple au début du film quand ils entrent dans un immeuble où il y a une fusillade, ils y vont sans gilet par balles, logique. Puis Dany Glover défonce la porte en hurlant à tout va, puis se calme en voyant que ce sont de pauvres travailleuses chinoises et leur dit de se taire et de faire le minimum de bruit alors qu'il vient de leur crever les tympans. On retrouve cet illogisme jusqu'à la film du film avec la course poursuite en voiture du prédator sur les toits, le combat du héros contre le prédator sur le toit et l'emplacement du vaisseau. Pourquoi ne pas avoir peaufiner tout cela pour que ça paraisse un tant soit peu crédible ? Dans le peu d'honneur qu'il reste au films après les scènes de fusillades presque grotesques, on retrouve l'ADN de Prédator tout de même avec une réelle chasse t pas un pure massacre, l'alien qui à de nombreux gadget et ressources, la détermination du héros. Ca au moins on ne peut pas le nier et la fin arrive malgré une dernière incohérence à donner du fan service et fournir un joli clin d’œil. Ce n'est pas vraiment dans cet épisode que l'on en apprendra plus sur cette race extra terrestre mais on apprend deux trois petites choses intéressantes même si il ne fait pas vraiment avancer la licence dans le bon sens. Vraiment pas à la hauteur du premier !