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lhomme-grenouille
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2,0
Publiée le 3 janvier 2014
Beaucoup crachent dessus, lui tire même à boulet rouge, je trouve ça plus que sévère. Certes, les effets spéciaux de l’époque piquent un peu et on peut regretter l’urbanisation et la multiplication de la bestiole. Moi, je trouve que ça apporte du neuf, que ça reste quand même nerveux, même si, bien évidemment, ça ne va pas très loin nom plus.
Vu le succès rencontré par "Predator", inscrivant désormais sa créature au panthéon des horreurs du cinéma (avec l'alien et la Chose), il était évident que le film de John McTiernan connaisse une suite. Exit la jungle tropicale, ici c'est dans la jungle urbaine que le Predator a décidé de s'amuser et de chasser un peu. Riche idée que de transformer une Los Angeles en pleine guerre des gangs en terrain de chasse... Les coups de feu fusent de partout, tout le monde porte une arme et la chaleur pèse sur le moral des gens. C'est dans ce contexte que le lieutenant Harrigan (Danny Glover, impeccable), dur à cuire de la police réalise qu'un tueur bien particulie rôde dans la ville, prêt à décimer tout ce qui bouge... Remplaçant McTiernan derrière la caméra, Stephen Hopkins effectue du bon boulot. On se retrouve dans une ville sale et violente où rien ne semble pouvoir être sauvé. Pas étonnant qu'au comble de cette tension, un Predator soit venu s'amuser avec beaucoup moins de subtilité que celui du premier film. Les morts sont donc légion dans ce second opus, bien gores et bien glauques, une flopée de personnages y passant (dommage pour les acteurs, tous d'excellents seconds couteaux) un peu partout (appartement, métro, égouts) jusqu'à l'affrontement final, grand morceau de bravoure où l'on en apprend plus sur le Predator (et où l'on voit parmi ses trophées un crâne d'alien) et où Danny Glover se montre parfaitement à l'aise dans ce rôle de flic déterminé. Souvent décriée, cette suite se montre pourtant à la hauteur du premier opus, distillant une ambiance moite et oppressante et une violence barbare.
Après la jungle amazonienne, le Predator s'attaque à une autre jungle : la jungle urbaine. Dans un léger futur (l'action se passe en 1997 alors que le film a été tourné en 1990), les scénaristes Jim et John Thomas nous présentent leur créature comme une sorte de solution à la guerre des gangs. Et oui, étrangement, pendant longtemps (jusqu'à la scène du métro), l'extra-terrestre immortalisé par John McTiernan semble s'amuser à ne tuer que des dealers (la seule victime auparavant qui n'en soit pas un est un flic qui enquête de trop prêt sur les trace du Predator). On peut se demander, en effet, pourquoi la police ne le laisse pas travailler à sa place. Mais, comme toujours, le Predator s'attaquera à un homme trop courageux : après le personnage interprété par Arnold Schwarzenegger, c'est un flic joué par Danny Glover qui n'écoutera que son courage pour affronter le Predator. Ce policier est l'exemple typique du flic hollywoodien des années 70 et 80 n'écoutant que son devoir quitte à affronter la colère de ses supérieurs hiérarchiques dont le prototype est le fameux inspecteur Harry Callahan de Clint Eastwood. Le personnage joué par Danny Glover est l'exemple type des aspects caricaturaux que présente ce film. On n'est donc plus face à un chef-d'œuvre comme pour le premier film mais face à une série B assez efficace. Stephen Hopkins sait parfaitement qu'il ne possède plus l'effet de suspense du film de McTiernan (et peut-être d'ailleurs qu'il ne possède pas le talent de ce dernier). Il décide donc d'en faire un film bourré d'action et d'humour (notamment à travers différentes répliques de Danny Glover). On prend donc plaisir face à cette vision du futur assez noire (des guerres des gangs de plus en plus violentes, des citoyens constamment armés jusqu'aux dents...) par son recul sur elle-même et par les nouveaux éléments apportées à la saga (ses motivations dans sa sélection des victimes, l'exploration du vaisseaux, les indications sur ces précédents voyages...). Loin du chef-d'œuvre qui inaugura la série, ce film possède tout de même suffisamment d'éléments plaisant pour que l'on puisse prendre goût à sa vision.
Evidemment que cette suite est mois réussie que l'original, mais dans la moyenne des "séquelles" de grand succès il tient largement le haut du panier, et enterre largement le pitoyable "Alen vs Predator" sorti 15 ans plus tard.
Un second opus moins réussi que le premier, un film assez moyen que j'ai cependant fini par apprécier à sa juste valeur. Un polar fantastique et d'angoisse avec quelques scènes bien gore, et qui remplace la jungle épaisse sud-américaine par une grande ville ricaine. Danny Glover ne cherche pas à faire oublier Schwarzy, aussi absent ici que faire se peut. Heureusement qu'il n'y à pas eu de troisième opus.
Dans le 1er chapitre, McTiernan construisait une ambiance captivante et fascinante, par sa maestria à synchroniser entre-eux musique, cadrages et dialogues virils, en cela, cette suite mise sur l'action destroy au détriment du viscéral et de l'intelligence du visuel comme l'avait fait "ALIENS" vis à vis de "ALIEN". Pourtant "PREDATOR 2" est loin d'être sans intérêt, certaines scènes sont de pures joyaux graphiques et lyriques telle que la séquence montrant "King Willy" dans une ruelle, faisant face au Predator dans une débauche d'effets de style impressionnants. Hopkins, essaie d'utiliser au mieux le décor urbain pour développer cette sensation d'étouffement et de violence brutale que l'on ressentait dans la jungle, son film se nourrit d'un visuel où ce qui est camouflé est fusionné à la géométrie simple des architectures et des aplats de béton gris et brulant. De plus, le choc entre civilisation est illustré par la rencontre du Vaudou et de la culture de la chasse du predator. Cela amène inconsciemment à comparer 2 types des pensées archaïques et irrationnelles. La fin du film jette un regard neuf sur la "psychologie" du predator, puisque celui-ci n'agit plus en solitaire mais évolue en groupe soumis à des codes tribaux ancestraux contrastants avec le degré de technologie avancée de leur civilisation. malgré cela, le scénario ne parvient pas à se libérer des balises scénaristiques du 1er et montre que le film est dépendant du diktat des suites imposées par les studios des années 80. Ainsi le comploteur Dillon/Carl Weathers est remplacé par Peter Keyes/Gary Busey, le superstitieux Billy/S. Landham par Danny/R. Blades, et la chute finale montrant le saut désespéré de Dutch/Schwartzy pour éviter d'être désintégré par l'explosion du predator est remplacée par le saut de Harrigan/Danny Glover pour ne pas être carbonisé par la poussée des réacteurs du vaisseau. La musique de Silvestri est décoiffante avec un nouveau thème fort (Dem bones).
Predator 2 demeure une bonne suite. Elle n'égale pas le film précédent, qui était un véritable chef-d'oeuvre, mais elle offre quand même de très bons moments notamment dans les 20 dernières minutes. La prémisse du film rappelle beaucoup celle du premier opus, mais cette fois-ci, au lieu d'être dans une jungle, avec des guérillos, des soldats surentraînés et un Predator, on est dans la ville de Los Angeles, avec des gangs de rues, des policiers et un Predator. À part ça, les scènes d'action sont vraiment chouettes. L'intro est explosive et violente, avec cette fusillade entre les colombiens et les policiers. La séquence du train est très intense. Et, le segment dans le vaisseau des Predators est génial. Aussi, les nombreuses attaques du Predator sont violentes et sanglantes. Et, ses gadgets sont vraiment cool, tout comme la créature elle-même. Niveau casting, Danny Glover n'a certes pas le charisme de Schwarzy, mais il assure bien le remplacement de la star. Mon plus grand regret toutefois demeure l'absence de l'atmosphère pesante et oppressante qui faisait en partie la force du premier film. Au final, Predator 2 est une suite plaisante à regarder. Un bon mélange action/horreur, comme son prédécesseur!
3,5 pour rehausser un peu sa moyenne. Predator 2, c'est le mal aimé de la trilogie. Pourtant c'est un film important qui pose les bases de toute la mythologie du Predator qui servira énormément l'univers Aliens vs Predator (les comics et jeux vidéos majoritairement bons, contrairement aux 2 films minables produit par Anderson). On y apprend beaucoup sur le Predator : son arsenal, ses environnements de chasse, sa technologie, sa mentalité, etc etc... Beaucoup le critique pour sa grosse différence avec le premier. Heureusement qu'il n'est pas comme Predator de 1987 ! Cette fois ci on connaît la bête, cela aurait été stupide de faire copié-collé du film de McT avec son ambiance oppressante dans la jungle où l'on se demande ce qui traque ces soldats... Predator 2 prend le spectateur à contrepied, avec un L.A. qui souffre d'une criminalité violente (bien pompé sur Robocop, c'est vrai) ainsi que d'une grosse canicule : un terrain de choix pour un Predator donc. Et le militaire bodybuildé laisse place au flic endurci. Predator 2 est un bon film.
Le predator débarque en ville ! C'est un peu n'importe quoi scénaristiquement parlant (pour ne pas dire affligeant), avec ce predator qui chasse des trafiquants de drogue, puis des flics, avant d'aller prendre le métro etc... De l'incohérence à la chaîne, des acteurs exécrables, des figurants qui se fendent la poire, ce "Predator 2" ne rivalisera certainement pas avec l'épisode original, même s'il restera lui aussi un sacré plaisir nostalgique, mais continuera malgré tout de nous entraîner tant la musique y est sublime, et le monstre fascinant. "Tu veux un bonbon ?"
Trois ans après le survival horrifique éclatant que fut le Predator signé par John McTiernan, la transposition de sa créature terrifiante de la jungle tropicale à la jungle urbaine s’est fait en modifiant l’approche axée sur l’action à un scénario de polar. L’enquête menée par le personnage de Danny Glover autour de crimes internes aux traficants de drogues pour le mener vers la découverte d’une menace extraterrestre manque cruellement de crédibilité et de subtilité scénaristique. L’aspect hostile et menaçant de la ville nocturne, pourtant au centre du film, est terriblement superficiel, ce qui prouve que Stephen Hopkins, déjà responsable du très décevant cinquième opus de Freddy, ne sait pas maitriser sa mise en scène, tandis que les effets spéciaux, aussi peu convaincants que le jeu des acteurs, confirment le statut de suite aussi inutile que ratée de ce Predator 2.
Excellente suite qui ne calque en rien le 1er opus !! Le fait de transposer la bataille en vile cette fois est une très bonne idée !! On a le droit à un prédator assez violent dôtée de nouvelles armes ( disques, lance, ... ) , de très bonnes scènes d'actions bien prenante avec une BO superbe !! Aucun manque de rythmes, les scènes d'actions s'enchainent jusqu'au final, excellent, où cette fois c'est le prédator qui est chassé !! Danny Glover est très bon, certes il n'a pas la carrure de Schwarzenegger mais il apporte autre chose à l'écran .