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Cinemadourg
780 abonnés
1 531 critiques
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2,5
Publiée le 8 février 2024
Alain est un acteur connu, il tourne actuellement un film sur les dernières années de la vie de Jacques Brel. Touché par ce rôle, il décide de fuir en plein tournage pour rejoindre sa fille sur une île bretonne afin de tenter enfin de renouer quelque chose avec elle. Cette plongée dramatique dans une relation père-fille compliquée n'est pas dénuée de tendresse et de poésie, l'idée du miroir récurrent vers cette célébrité belge auteur du cultissime "Ne me quitte pas" est également intéressante, mais pas si bien exploitée. François Damiens est convaincant, la jeune Salomé Dewaels est remarquable de véracité et d'intensité. Bon, l'histoire tourne assez vite en rond tout de même entre ce papa un peu perdu dans ses convictions, et cette jeune femme attendant beaucoup plus de sa relation paternelle. De beaux paysages bretons et une belle bande-son sont tout de même là pour embellir cette oeuvre pas vraiment inoubliable. Assez attachant, mais sans génie non plus. Site CINEMADOURG.free.fr
Un bon drôle de film très bien fait. L'étrangeté des "va et vient" du scénario donne un charme particulier à cet échange entre un père et sa fille. Intéressant.
Alain (François Damiens) est une star de cinéma qui a consacré sa vie à son métier. Dans son dernier film, il interprète le rôle de Jacque Brel au crépuscule de sa vie, lorsque le chanteur décide d’abandonner la scène pour faire le tour du monde en bateau. Alain apprend qu’il est, comme Jacques Brel, atteint d’un cancer et qu’il doit être opéré sans délai. Cette découverte le conduit à quitter rapidement le tournage. Alain part en France retrouver sa fille (Salomé Dewaels), qui vit avec sa mère sur une île du golfe du Morbihan, qu’il se reproche d’avoir délaissée pour son travail.
"Sous le vent des Marquises" nous trompe sur la marchandise. Son titre et son affiche nous laissent escompter un film qui nous ferait voyager à l’autre bout du monde. Hélas, en guise d’exotisme, il ne nous offre guère que le golfe du Morbihan. Son sujet faussement original n’utilise les dernières années de la vie de Brel que comme un point de départ. Beaucoup plus banalement, il s’agit de raconter une relation père-fille compliquée comme on en a déjà vu treize à la douzaine.
Le film a un atout, François Damiens. Cet acteur sait aussi bien faire rire – il a commencé dans la comédie – que pleurer. Mais le film a un handicap rédhibitoire, Salomé Dewaels, jeune espoir frelaté. L’équilibre du film reposait sur l’alchimie entre ses deux acteurs principaux – qui se partagent très démocratiquement l’affiche. Or, l’actrice belge, révélée par "Illusions perdues" n’arrive pas à la cheville de son père de cinéma. Et ce n’est pas qu’une question de centimètres. Tout sonne faux dans son rôle d’adolescente (de vingt-deux ans !) en mal de père.
Salut l’artiste. La transposition entre le crépuscule de la vie du grand Jacques Brel avec celui d’un grand acteur est ici effectuée avec une délicatesse et une poésie admirable. J’ai beaucoup aimé.
Deux excellents comédiens pour deux histoires parallèles qui se suivent sans déplaisir. Des paysages du golf du Morbihan magnifiques et une BO tout à fait adéquate agrémentent le tout.
Sous les vents des Marquises comporte beaucoup de moments embarrassants : malaisant et pourtant, évitable. La mode de ce personnage masculin mythomane est aujourd'hui parfaitement développé et devient une norme du cinéma, pour n'en citer quelques-uns : Comme un Prince, Sage-Homme, Je ne suis pas un Héro et Le Dernier des Juifs. Mais contrairement à ces films tous très récents, nous avons une explication un peu plus plausible et un résultat touchant et avec une pointe marrante. On aurait bien tort de sous-estimer ce film.
Alain est un acteur vedette qui a sacrifié sa vie de famille pour sa carrière. À un moment important de sa vie, il décide de renouer avec sa fille... Si l'histoire du gars malade qui prend conscience des choses importantes de la vie est classique, ce nouveau film de Pierre Godeau est un drame tendre et sensible, une lente balade vers la réconciliation ponctuée de quelques scènes touchantes entre un père et sa fille dans un cadre magnifique et apaisant. De la simplicité, de la pudeur et de la mélancolie dans un film aussi simple que charmant avec également une mise en abyme intéressante au même titre que ce parallèle entre l'acteur et son personnage. En somme, un petit film sans prétention agréable à suivre principalement grâce à la bonne alchimie entre François Damiens et Salomé Dewaels.
Cet Alain (François Damiens), acteur de son état, se glissant sous l’habit de Jacques Brel est tout à fait crédible. Un spectateur qui ne se serait pas approprié le synopsis pourrait croire un moment que le scénario ici est un biopic de Jacques Brel. D’autant que le titre « Sous le vent des Marquises » renforce le rapprochement. Mais en guise de rapprochement avec feu l’immense et célèbre artiste ce sera seulement la similitude des situations face à la maladie, la perte des forces. L’envie ou la nécessité de tout arrêter. De prendre le large, le grand air et d’attendre. En parallèle à ce film dans le film, la présente comédie dramatique se concentrera sur les relations père fille, celles-ci ayant été précédemment très distendues. Je ne suis pas le dernier à regretter que François Damiens se soit vu trop souvent confier des rôles où il lui était demandé de faire le pitre et seulement ça. Il prouve ici, pour qui ne le savait déjà, que c’est un grand acteur qui sait s’incarner dans toutes sortes de personnages. Ici, il en incarne deux : Jacques Brel, ce qui n’est pas rien, certes pas pour de vrai mais pour un rôle dans ce film dans le film, et par ailleurs dans la vie quotidienne un acteur reconnu de son public en recherche de la reconstruction d’une relation apaisée avec sa fille qui a grandi et mûri sans lui.
Un film principalement accès sur le coté père - fille. Pas grand chose a retenir au final car cette relation n'est pas très réaliste et donc difficile de s'attacher aux personnages et a l'histoire.
C'est un film fait sur la relation entre un père ( François Damiens) perpétuellement absent ( puisque acteur) et sa fille ( Salomé Dewaels). Ce dernier, suite à un début de cancer cherche à se rapprocher d'un milieu familial, qu'il a toujours fui privilégiant sa carrière au détriment du reste. Au fur et à mesure du déroulé du film, chacun découvre l'univers de l'autre. Mais ce qui est dommage, c'est que vers la fin le film tourne un peu en rond...comme l'eau dans un siphon de lavabo. Pour quel résultat ? Le Golfe du Morbihan est superbement filmé !
Très joli film qui surfe subtilement sur un destin célèbre, celui de Jacques Brel, dont Alain ( François Damiens ) doit reprendre le rôle. Alors que cette perspective l'angoisse, les hasards de la vie le rattrapent et vont établir un parallèle étonnant entre eux deux. Grâce à une interprétation magistrale - encore une fois - dans la maladie, le départ au confins Ouest de la France, la préparation du voilier à la croisière. Tout en délicatesse notamment avec sa fille Lou ( Salomé Dewaels ), jouant elle aussi une partition sans faute, à la fois douce, moderne, et intimiste, renouant une relation père-fille sensible et nouvelle. Avec une bande son réussie, des paysages sublimes, et l'âme du grand J Brel en filigrane, voilà une comédie touchante qui fait du bien....!!**
L’histoire d’un acteur reconnu qui tente de se rapprocher une énième fois de sa fille. Un joli film simple et non dénué de tendresse, avec un Francois Damiens touchant et Salomé Dewaels que je découvre ici. Petit coup de cœur pour la séquence du bar.
Un acteur reconnu accepte de jouer le rôle de Brel lors des dix dernières années de sa vie, alors que lui même est malade et entame peut-être sa dernière décennie il se rapproche de sa fille. Un phénomène étrange se produit les vies de Jacques et France se mêlent à celles d’Alain et Lou. Un film sensible et tranquille, sans doute trop, sur la paternité et la maladie. Avec un François Damiens qui n’est jamais aussi bon que quand il joue un clown triste.
Le voyage cinématographique de Sous le vent des Marquises débute avec une promesse captivante, mais malheureusement, cette promesse s'effrite au fil du récit. Ce film, bien que doté d'un potentiel narratif intrigant, peine à maintenir son élan initial, laissant le spectateur avec un sentiment mitigé à la fin.
Initialement, l'idée d'explorer la vie de Jacques Brel ou de plonger dans un récit mettant en lumière son parcours aurait pu offrir une expérience cinématographique riche en émotions et en réflexions. Cependant, Sous le vent des Marquises prend une direction différente, se concentrant plutôt sur la relation entre un père et sa fille, avec la maladie comme fil conducteur.
Bien que cette thématique soit profonde et potentiellement émouvante, elle est malheureusement traitée de manière superficielle et prévisible. Le récit souffre de longueurs et d'une certaine monotonie, ce qui nuit à son impact émotionnel et narratif.
En fin de compte, Sous le vent des Marquises peut être qualifié de film moyen. Malgré des éléments prometteurs et des moments poignants, il n'atteint jamais pleinement son potentiel. Les attentes initiales, suscitées par le titre et le contexte, laissent place à une déception progressive, laissant le spectateur sur sa faim et désireux de plus de profondeur et de dynamisme dans l'exploration des thèmes abordés.