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Orno13
11 abonnés
594 critiques
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2,0
Publiée le 4 avril 2024
Une déception ce dernier film de Guillaume nicloux,il a voulu apres le succès critique du film l enlèvement, réutilisé comme acteur principal michel Houellebecq et je trouve cette idée peu judicieuse, alors oui son physique devant la caméra suscite une certaine drôlerie, mais pour ma part c est assez peu pour faire un film. A partir de ce postulat, le scénario se délite au bout de 20 minutes qui étaient pourtant prometteuses avec la présence de jp adieu et francoise lebrun qui dévoile leur lien de parenté a michel Houellebecq ce qui amene des gags bien amenés. Après plus rien c est assez plat , dont a la longue j ai senti un certain malaise, ça se veut foutraque mais c est assez confus et on éprouve face à ce docu fiction une certaine impatience que tout finisse car c est assez long.
Il faut aimer Houellebecq d'abord et connaitre son histoire . Une fois ça dit, les dialogues sont hilarants, ça va très vite, il faut s'accrocher ! Cet anti-héro est juste sublime. Blanche est à la hauteur aussi et tous les autres ne sont pas à la ramasse non plus. Heureusement qu'il existe des films de ce niveau ! merci !
On ne comprend pas très bien ce que veut nous dire ce film mais rapidement on s'en moque. Houellebecq qui s'extasie devant une poule et des poussins, ça ne devrait pas être intéressant. Mais bizarrement c'est drôle. Nicloux joue du personnage public de Houellebecq avec plaisir dans un film sans réel scénario, et déplace la sexualité omniprésente sur les autres personnages, ce qui est assez malin. Gardin semble ne jouer aucun personnage sinon elle-même et ça passe bien. Une bonne surprise.
Imaginez vous partir en voyage professionnel avec Michel Houellebecq en Guadeloupe. C'est finalement ce que propose G.Nicloux dans ce film aux allures de documentaire.
Le cinéaste en profite pour aborder la question des minorités, de la difficulté du dialogue, de la discussion ( chacun étant enfermé dans ses certitudes) qui se traduisent par l'incompréhension et finalement comme solution possible celle de s'évader dans son imaginaire
C'est déjanté, parfois drôle. Au plan cinématographique ce n'est vraiment pas formidable ( disons le carrément, il n'y a pas de cinéma) et pourtant étonnamment on passe un bon moment dans cette description à fleuret moucheté du royaume de l'absurdistan, dans un film qui reste en mémoire.
L’écrivain Michel Houellebecq se voit offrir la possibilité de fuir la grisaille de l’hiver parisien pour aller assister en Guadeloupe à un improbable concours de ses sosies. Il y retrouve la présidente du jury, Blanche Gardin. Entre les deux stars que tout oppose, la complicité se noue grâce aux péripéties qu’elles traversent.
C’est la troisième fois que Guillaume Nicloux fait tourner Michel Houellebecq dans son propre rôle. La première, c’était en 2013, pour Arte, dans "L’Enlèvement de Michel Houellebecq". La deuxième, en 2019, il le confrontait à Gérard Depardieu dans "Thalasso" et le duo y faisait des étincelles. On imagine aisément les arguments qu’il a déployés auprès de l’écrivain pour le convaincre de rempiler une troisième fois : – « Le tournage se déroulera à la Guadeloupe ! On ira faire de la plongée ! » – « Ah bon ? Ca me tente pas trop ! J’ai peur de l’avion. Et puis j’ai un rendez-vous avec mon dentiste » – « Allez ! Tu rencontreras Blanche Gardin ! Elle est incroyable ! » – « Bon… alors je vais y réfléchir peut-être…. »
Le résultat est désopilant, à mi chemin de la pure fiction et du documentaire. On aimerait jeter un oeil au scénario pour savoir ce qui en a été écrit et la part de l’improvisation.
Michel Houellebecq, la mine cadavérique, le cheveu filasse, la peau huileuse, plus Droopy que jamais, mais pas si impotent que je l’imaginais, promène son costume essoré sous les tropiques et manque se noyer dans la piscine où il plonge lourdement alcoolisé alors qu’il ne sait pas nager. Beaucoup plus ingambe (elle a vingt ans de moins que lui), Blanche Gardin forme avec l’écrivain un attelage surprenant mais efficace. Elle cède volontiers à l’autoparodie sans pour autant s’en laisser compter, assénant à Houellebecq ses quatre vérités quand il s’égare avec Michel Onfray : « Arrêtez de donner des interviews, écrivez des livers et fermez votre gueule ». Le duo est lesté d’un troisième larron, Luc Schwartz, un improbable gitan juif (ou corse ?), aux faux airs de Patrick Sébastien, qui joue le rôle de l’impresario (du garde du corps ? du garde-malade ?) de Michel Houellebecq.
Le scénario du film est un prétexte. Il contient des rebondissements dont on aurait pu faire l’économie. Ainsi d’un sombre trafic dans lequel Luc Schwartz est impliqué qui va mettre la police guadeloupéenne aux trousses du trio. Ainsi aussi – un aspect du film plus intéressant mais pas assez creusé – d’une réflexion ébauchée sur la situation post-coloniale de la Guadeloupe, le racisme anti-Noir et anti-Blanc qui y prévaut, ses aspirations à l’indépendance… L’intérêt du film, le seul en vérité, est dans les scènes qui mettent face à face les deux stars où le cynisme neurasthénique du premier et la répartie pétaradante de la seconde font des étincelles.
Le film mélange avec brio satire et profondeur, explorant le chaos, l'identité et le colonialisme avec humour et audace. Un bon film de comédie. Le volume de mauvaises critiques est abusé
Un film raté, désordonné dans son désordre choisi...Quelques rares traits d'humour dans cette œuvre qui paraît être le fruit du copinage plutôt que de la création artistique. Blanche Gardin s'égare et gaspille le talent que révélait ses seule-en-scène tandis que Houellebecq reste perché où son succès littéraire lui permet de se distraire...
Un vrai bijou ce film . Sans filtre enfin un film qui se lâche et ça fait un bien fou. Cest drôle et comme le dit la phrase du début ça fait du bien de rire tout en parlant de sujets sérieux. Merci monsieur Micloux pour cette comédie... et j ajoute que personne d autre que houllebecq est capable de se montrer ainsi. Bravo.allez y
On ne s'ennuie jamais dans cette aventure en Guadeloupe de l'auteur de Plateforme et de l'humoriste déjantée. Jouant de son allure gauche et ensommeillée, le premier est souvent hilarant sans avoir besoin de faire grand chose, alors que Blanche Gardin, elle aussi dans son propre rôle, ne pense qu'à fumer et manger des produits hallucinogènes. Les péripéties s'enchaînent sans temps mort (ni vraisemblance), toujours avec une qualité de mise en scène que ferait bien d'étudier le duo Kervern / Delépine. Les séquences avec le chauffeur assigné aux déplacements de la troupe, qui ne veut parler que le créole et refuse d'activer la clim, sont jouissives.
J'espère revoir le couple Blanche Houellebecq (sans k ...) car il fonctionne super bien. Il n'y a aucun temps mort dans le scénario et même une jolie fin improbable, comme tout ce qui se passe dans le film. On savait que Blanche Gardin était une bonne actrice, mais Houellebecq fait des progrès de film en film. Mais qui y a-t-il dans le "paquet" ?
Après son « Thalasso » qui prenait l’eau Guillaume Nicloux revient en forme avec la dernière partie de sa trilogie consacrée au plus grand écrivain français actuel. Idéalement accompagné d’une Blanche Gardin perchée sous champignons. Comme d’habitude la réalisation est totalement branlante, l’image degueulasse, ça part dans tous les sens, c’est parfois lourdingue et souvent totalement hilarant. Et derrière la façade people éclôt une véritable réflexion sur l’histoire et la situation des Dom-Tom.
Un humour vraiment décalé ! Avec une trajectoire souvent prés du bord. Pas de temps mort pour l'absurde, tout s'enchaine. Les personnages sont attachants et pittoresques. C'est un film découvrir
Un film inattendu, irrévérencieux, drôle et magnifiquement interprété. L'histoire semble partir dans tous les sens et pourtant non, on reste joyeusement à bord et on surfe en équilibre sur une ligne directrice. Tout est dans l'art de cet équilibre, entre réalisme, réalité, loufoquerie et auto-dérision. Si vous n'aimez pas le conventionnel, le plan-plan et le bienpensant, vous passerez un moment absolument délectable.