Après l'excellent "Antoinette dans les Cévennes" Caroline Vignal réalise un film plus profond , et bien évidemment drôle dans certaines scènes , que ce que ne laisse à penser la bande annonce mais malgré tout un ton en dessous de son précédent film . Là Laure Calamy est exceptionnelle et propose un véritable show quant à Vincent Elbaz il n'a pas grand chose à faire mais le fait plutôt très bien ! Le piège du film catalogue où Iris passe d’un homme à un autre est brillamment évité grâce un très bon script et montage !
Un film tout simplement drôle portée par une Laure Calamy excellente comme à son habitude, sous l'œil fin et féminin de Caroline Vignal. C'est surprenant, c'est gonflée, mais c'est surtout tendrement irrésistible. Mention spéciale à Suzanne de Baecque, hilarante dans son rôle d'assistante dentaire.
Curieux, comment ne pas l'être, du nouveau long-métrage de Caroline Vignal après Antoinette dans les Cévennes. C'est toujours avec Laure Calamy, dans Iris et les hommes, mais sans ongulé, cette fois. Est-ce d'avoir laissé de côté l'âne rétif qui explique que le film y aussi perdu son âme, avec cette comédie très poussive qui semble recycler tout un tas de recettes éprouvées pour nous raconter les escapades de sexe buissonnier d'une épouse délaissée ? Il ne suffit pas de se brancher sur des applis dédiées et user des réseaux sociaux ad nauseam pour donner des airs de nouveauté à un sujet qui a alimenté de tous temps la littérature et le cinéma, à savoir la tentation dans le couple d'aller voir ailleurs si l'herbe à brouter n'est pas plus verte. En l'occurrence, comme son titre l'indique, Iris et les hommes ne s'intéresse qu'aux aventures extra-conjugales de l'épouse, qui n'ont vraiment rien de palpitant, en laissant de côté un mari visiblement peu concerné et suspicieux (Vincent Elbaz, qui n'a pas grand chose à faire mais le fait bien). On l'a compris, c'est un festival Laure Calamy, spoiler: y compris dans un passage façon comédie musicale quelque peu grotesque. Certainement que l'on pourrait s'en contenter un dimanche soir d'hiver à la télévision ou sur une plateforme quelconque mais au cinéma, sur un bel écran, l'exigence est autre et Iris et les hommes n'est pas loin de tutoyer le néant de la comédie de mœurs.