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mat niro
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3,0
Publiée le 5 janvier 2024
Caroline Vignal signe une comédie sur l'érosion du désir sexuel dans un couple. En effet, Iris (Laure Calamy) va retrouver ce qui lui manque chez son mari (le discret Vincent Elbaz) grâce à une application de rencontre. Le scénario laissait augurer de situations rocambolesques au gré des "dates" d'Iris. Seulement, le film reste un peu trop sage (mise à part la fameuse scène du dîner familial), s'apparentant plus à une réflexion comique sur le désir féminin. Laure Calamy cabotine parfois, mais grâce à son jeu pétillant, elle arrive à nous faire sourire par moment. L'ensemble est tout juste passable.
J'étais très impatiente de retrouver Laura Calamy dirigée par Caroline Vignal, encore plus en sachant que Vincent Elbaz est au casting. Bien que l'histoire soit originale, Laure Calamy pétillante (comme à son habitude) et le casting plutôt convaincant, la magie n'y est pas. Le feel-good movie qu'on attendait à la “Antoinette dans les cévènnes”, dont on ne peut s'empêcher une comparaison, n'en est pas vraiment un. Le message féministe, sur un sujet trop peu abordé au cinéma (la sexualité féminine) est toutefois efficace. Par contre, bien que j'aime beaucoup les comédies musicales, la scène en chanson qui arrive de nul part m'a gêné plus que diverti ! Cela reste néanmoins un film agréable à regarder mais que je ne recommanderai pas forcément et qui ne restera pas gravé dans ma mémoire malgré que je sois particulièrement sensible à la cause féminine dans l'art.
film pauvre en terme de scénario, dans lequel Laure Calamy essaie de surnager au côté d'un Vincent Elbaz apathique. Beaucoup de regrets à la sortie et de très rares situations comiques
Une comédie qui essaie de "glamouriser" une banale crise de la quarantaine. Pas vraiment une victoire féministe, tant cette quête du désir paraît au mieux puérile, au pire glauque et la plupart du temps franchement ennuyeuse. Si on y ajoute une scène de comédie musicale et l'agaçant gimmick musical d'Iris, façon jingle sixties, on est dans la version gauloise de Barbie, avec la modernité scénaristique d'une comédie de remariage des années 40, le charme en moins. Pourtant, les thèmes du désir et de l'amour mériteraient beaucoup mieux au cinéma, il y a un beau créneau à prendre.
je n'avais pas lu les critiques, j'y suis allée avec des copines parce que j'adore l'actrice et je n'ai pas été déçue. elle est géniale comme d'habitude, drôle, c'est un film qui fait du bien, l'assistante dentaire est très marrante et Vincent Elbaz tellement sexy, il vieillit bien. c'est un film très moderne, d'actualité qui parle à beaucoup de femmes qui sont déjà allées sur des applis ... et la choré est vachement bien réalisée
Un canevas bien connu que le cinéma a déjà abordé maintes fois mais cette fois Caroline Vignal ose une liberté de ton peut-être un peu moins consensuel dans les propos de fond comme sur l'évolution du récit et de son héroïne. Par ses aventures extra-conjugales Iris retrouve son désir, réapprend à connaître son corps mais elle comprend aussi que le plaisir physique ne lui apporte pas le sentiment amoureux et réciproque avec son époux. Iris retrouve aussi une certaine indépendance et liberté, d'abord symbolisé par un passage comédie musicale un chouïa grotesque qui est surtout très mal écrit et orchestré, puis ensuite qui amène à un autre passage sur le consentement complètement à contre courant de ce qu'on peut entendre partout et qui évite tout ton moralisateur, bien au contraire et ça fait un bien fou ; effectivement savoir dire non est important et essentiel mais Iris rappelle aussi qu'il est aussi important et essentiel de savoir dire oui ! Mais surtout le film est une vraie comédie, avec plusieurs séquence hilarante sans manquer d'une certaine pertinence, et surtout, surtout, qui ne tombe pas dans les écueils habituels de l'instant pathos ou du mea culpa. Un bon moment Site : Selenie.fr
Mon 1er film de 2024 et j'ai passé un très bon moment devant Iris et les hommes. Film comique et drôle, il se dégage néanmoins du métrage, un certain aspect dramatique car beaucoup de femmes et d'hommes doivent vivres la même chose qu'elle, à savoir la misère sexuelle, ne plus se sentir désiré etc. Laure Calamy est parfaite comme à son habitude ! Elle peut tout jouer !
On devait être dans de très bonnes dispositions car on ne se retrouve ni dans la critique presse ni public, où le film en prend pour son grade, sous l'ombre d'Antoinette. On avait il faut dire déjà pris la peine de ne surtout pas regarder la bande annonce (ce qui est toujours une bonne option). Madame Calamy fait du Calamy : la critique récurrente. De fait on valide qu'il a quelques problèmes dans ce cinéma français où certains tiennent en permanence l'affiche (des têtes de gondole ni plus ni moins), ce qui est économiquement sûrement rentable mais artistiquement préjudiciable. Si l'on sature coté Calamy, il convient effectivement de rester chez soi. En revanche madame, une Rolls tout de même dans son champs de compétence bien déterminé, livre ici une partition très riche, avec de nombreux dégradés, des nuances. Elle ne tient pas note du personnage haute en couleur en permanence. Elle est contenue et force est de constater, comme à son habitude, forte dans sa partie. Le mérite ne revient pas à elle seule, car chacun est juste dans des registres variés (madame de Baecque faisant démonstration par exemple de beaux talents de comédie). spoiler: Nous assisterions à une succession de RDV qui vite se ressemblent, autre critique récurrente : on en a compté 5 (pour un film dont le sujet est les applis de rencontres, on pouvait difficilement faire beaucoup moins), tous très distincts dans leur traitement, aux traits marqués mais sans tomber dans le cliché balourd d'une série télé. Le troisième pour exemple, dans un appartement modeste (i.e normal, parce que pour le reste, on est tout de même dans le Paris des gens qui savent vivre, comme souvent) propose une belle rupture de ton, avec un acteur remarquable.
Iris n'est surement pas la comédie la plus brillante jamais réalisée, mais elle se situe dans une moyenne haute, très au dessus de tout ce que la comédie française estampillée "populaire" a pu proposer ces dernières semaines (succession de films désolant, reproduits en série, conçu par des équipes marketing pour des producteurs désireux de s'acheter une nouvelle voiture de sport). Et surtout très proche de facture de son prédécesseur. L'écart abyssale qui séparerait les deux oeuvre nous semble bien mince.
Film divertissant malgré un scénario sans grande surprise avec certaines longueurs. Les rencontres notamment ressemblent à un catalogue et on a hâte de passer au coeur du message du film. Quelques surprises et des séquences plus dynamiques et plutôt drôles. Vincent elbaz est peu exploité en comparaison de Laure Calamy qui porte le film avec peps.
Iris Beaulieu (Laure Calamy) s'étiole. Son mari (Vincent Elbaz), accro au boulot, ne la touche plus. Sa vie a beau être sans nuages - un métier prenant, deux filles merveilleuses, un splendide appartement haussmannien dans le centre de Paris - Iris, la quarantaine, s'ennuie. Sur le conseil d'une amie, elle s'inscrit sur un site de rencontres en ligne. C'est le début d'une nouvelle vie...
En 2020, "Antoinette dans les Cévennes" avait tout raflé : 900 000 entrées, le César de la meilleure actrice... Caroline Vignal et Laure Calamy reforment ce duo gagnant et le rappellent sur l'affiche du film, espérant ainsi rafler le même succès.
Hélas, si les mêmes ingrédients sont rassemblés - une tête d'affiche toujours aussi tonique, des situations souvent drôles dans lesquelles chacun et chacune se reconnaîtront, une morale gentiment consensuelle ("l'important c'est de se retrouver") - la recette fonctionne mal.
La raison en est qu'on sait par avance où le film, bien sage, nous conduira. Dès le départ, tout est écrit : Iris s'ennuie et les rencontres qu'elle fera n'ont d'autres fonctions que de la désennuyer. La règle est affichée - elle ne quittera pas son mari - et elle est fidèlement tenue. Tout ce qui se passe entre le postulat de départ et le point d'arrivée est donc ravalé au rang de péripéties plus ou moins savoureuses, sans tension ni enjeu.
On bute alors sur le second défaut du film. Cette succession de rencontres, où vient s'intercaler un numéro de comédie musicale au rythme endiablé du célèbre "It's Raining men" bizarrement traduit en français, est plus ou moins drôle. Est-elle censée représenter l'échantillon moyen des rencontres qu'une quadragénaire parisienne est supposée faire sur Meetic : un dépressif trop collant, un Dom Juan prétentieux, un métis terriblement séduisant, un fétichiste vaguement inquiétant, un post-ado en mal de cougar ? Rassurez-vous (ou désespérez-vous) : aucune de ces rencontres ne violera le code Hays et ne mettra notre vaillante héroïne en danger [on peut légitimement se demander si la façon dont elle rembarre son harceleur est une dangereuse minoration des violences sexuelles dont les femmes sont victimes ou tout simplement la réaction la plus saine et la plus pertinente à avoir dans de telles situations].
Une seule pépite sauve l'ensemble du naufrage : le rôle hilarant tenu par l'assistante médicale d'Isis (Suzanne de Baecque) dont la réaction à la dick pic qui s'affiche sur le portable de sa patronne restera le moment le plus drôle du film.
Beau film sur l'amour dans un couple installé ou comment relancer le désir dans un couple. Decouvrir une vie familiale normative Comment utiliser les applications de rencontre et savoir dire non quand cela ne convient pas Une scène dansée si décalée qu'elle met de la joie dans le film et dans la vie en fait Laure calamy et Vincent Elbaz magnifiques Acteurs à suivre