Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Lenalee23
37 abonnés
369 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 20 mars 2010
Très noir ce film de vampire annonce un tout nouveau style de film de vampires. L'amérique profonde que l'on retrouvera dans True Blood et Une nuit en enfer est un choix intéressant mais nul part on n'a retrouvé la même certaine poèsie qui se dégage du film. Adrian Pasdar qui n'a pas eu la carrière qu'il aurait du avoir est tout à fait remarquable et joue absolument vrai.
Pour son deuxième long-métrage, Kathryn Bigelow nous offre l'un des films de vampires les plus originaux que l'on puisse voir. Ici, pas de suceur de sang aux cheveux longs cloîtré dans un sombre château et pas de vampire en proie à ses tourments (le mot vampire n'est d'ailleurs jamais prononcé), les créatures de la nuit de "Aux frontières de l'aube" ont des allures de cow-boy et de punks crasseux, sillonnant des routes poussiéreuses dans des voitures volées à la recherche de victimes. Mordu par une jeune femme qu'il voulait séduire, Caleb (le trop rare Adrian Pasdar) se retrouve au milieu d'une bande de psychopathes qui n'hésite pas à massacrer tous les clients d'un bar (séquence d'anthologie) pour se nourrir et pour s'amuser. Original par la façon dont il aborde le thème du vampirisme et par son ambiance sombre et crasseuse, le film bénéficie d'excellents seconds rôles (Lance Henriksen, Bill Paxton) et d'une réalisation ambitieuse. Dommage que l'ensemble souffre de quelques problèmes de rythme et que les effets aient pris un sérieux coup de vieux. Il n'empêche que ça vaut le détour.
Dans la collection petit film peu connu bourré de charme, celui-ci a sa place. Ici point d'effets spéciaux bluffants, juste une histoire d'amour, un coin paumé des Etats-Unis, un peu de sang, des voyageurs atypiques....et une fin atypique pour ce genre de film.
A l’heure où le phénomène Twilight a notoirement ravivé l’intérêt pour les vampires, il est intéressant de visionner un film datant des années 80 et abordant le même thème. Premier aspect frappant : le terme de « vampire » n’est jamais prononcé une seule fois alors que c’est bien de ces créatures dont il est question. A bord de pick-up poussiéreux, le plus souvent dérobés à la hâte, une bande de vampires écument l’Oklahoma et fuient la lumière du jour, se nourrissant au gré de leurs rencontres nocturnes. Lorsqu’un fermier rencontre par hasard une jeune femme énigmatique, il ne soupçonne pas les conséquences d’un simple baiser échangé. Plongé dans un univers mystérieux, il devra se soumettre à des rites initiatiques et apprendre à se nourrir bien malgré lui. Kathryn Bigelow, la réalisatrice de "Strange Days", nous offre un long-métrage à la fois violent et poétique, baigné d’une lumière bleutée parfaitement adaptée à ces « frontières de l’aube ».
Un groupe d'êtres de la nuit sillonne les Etats-Unis en quête de nouvelles proies. Je les appelle ainsi, puisque dans le film, même s'il s'agit de vampires et que c'est l'évidence même, le mot vampire n'y est jamais prononcé. Plutôt étonnant et original de par son approche du mythe du vampirisme, Aux frontières de l'aube signe une réelle performance dans le genre. Doté d'acteurs convaincants, d'une bande son atmosphérique et d'une réalisation particulière, ce long métrage est une réussite indéniable.
Film de vampires exceptionnels avec de grand moments et certains details qui valent à eux seuls la vision du film, comme ce vampire enfermé dans un corp d'enfant qui ne grandira jamais.
Revu avec un grand plaisir ce classique typiquement 80’s (la belle B.O. de Tangerine dream). Le film de Bigelow était précurseur sur bien des points dans la relecture moderne du mythe du vampire, inspirant ainsi avec plus ou moins de bonheur bon nombre de films récents. Et surtout quel punch dans la mise en scène déjà à l’époque.
Très délicat, franchement brutal et terriblement poignant : un film fantastique à la lisière de la tragédie et du western, d'une effarante crédibilité. Encore une grande réussite signée Kathryn Bigelow.
Débutant de façon un brin décousue, "Near Dark" mute ensuite en western vampirique réalisé avec punch par Kathryn Bigelow, qui nous offre des scènes nocturnes d'une remarquable efficacité, en insistant sur le caractère surhumain des personnages (exit les gousses d'ail, crucifix, eau bénites et autres canines acérées). Par ailleurs, les rares effets spéciaux sont convaincants et l'on remarquera les présences de Bill Paxton et Lance Henriksen qui donnent un cachet supplémentaire à ce film méconnu mais à découvrir.
Excellente variation sur le thème du Vampirisme par Katherine Bigelow qui signe l'un de ses premiers films et réussi à instaurer une atmosphère moite et inquiétante avec un film original et plein de peps.
"Aux frontières de l'aube" suit le destin de Caleb (Adrian Pasdar), un jeune fermier qui va être mordu par Mae (Jenny Wright) et devenir un vampire...Le deuxième long-métrage de Kathryn Bigelow est une œuvre dure mais belle, qui est à la fois un road-movie, un western moderne et un film de vampire proposant une nouvelle approche de la mythologie. Toutes les traditions inculquées dans les films précédents ont ainsi disparu : pas de longues dents, ni de pieu dans le cœur, d'eau bénite ou de chauve-souris. Les personnages sont des vampires modernes au look furieusement esthétique : bottes à éperons et cache poussière pour les uns, tenue "grungy", clodo ou punk pour les autres. On est presque capable de s'imaginer un tel groupe sillonnant les routes poussiéreuses américaines. Ils ont le côté agressif et indestructible des êtres traqués qui ne craignent plus la mort, mais gardent toutefois une part d'humanité malgré leur monstrueuse marginalité. Dès que le jour tombe, ils sortent en chasse, toujours en quête de sang. On les découvre comme un groupe de hors-la-loi qui possède son propre système de survie. Et, presque sans le vouloir, on se rallie à leur cause. Les acteurs sont bons dans l'ensemble. Si Adrian Pasdar manque un peu de charisme dans ce film, j'ai beaucoup aimé les performances de Lance Henrikssen, Jenny Wright et Bill Paxton. La mise en scène est admirable et donne une atmosphère étouffante aux images. J'ai également bien apprécié la musique envoûtante de Tangerine Dream. En conclusion, "Aux fontières de l'aube" est un bon film fantastique, moite et violent, mais aussi une belle histoire d'amour.
13 713 abonnés
12 426 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 16 août 2020
Le premier grand film de Kathryn Bigelow qui modernise avec une originalitè folle le mythe des vampires! Attention pas de crucifix ni de pieu en bois et encore moins de gousse d'ail que l'on cache sur soi, "Near Dark" allie plutôt le western sauvage et le fantastique crèpusculaire! Une histoire d'amour fou entre un humain et un vampire, traversèe d'images fulgurantes et d'esthètique glaçante en avance sur son temps! Bigelow en profite ègalement pour mettre en avant son goût pour la violence! Le chef des vampires est jouè par Lance Henriksen et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est sans pitiè envers les humains! Adrian Pasdar & Jenny Wright nous livrent un jeu tout aussi crèdible! C'est à eux deux que l'on doit les plus belles scènes du film, leur fuite aux premières lueurs de l'aube avec l'envoûtante musique de Tangerine Dream! Le chef d'oeuvre n'est pas loin, un sèrieux client dans sa catègorie que tout aficionado se doit d'avoir vu . « Fever »...
Décevant. Une nouvelle fois, le mythe du vampire est traité de façon gore, violente, d'une manière qui n'a rien d'artistique... On est bien loin des romans de Anne Rice ou d'autres films tel la Sagesse des Crocodiles. A ne pas voir.