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    Aux frontières de l'aube
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    82 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 343 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Des vampires différents mais des vampires tout de même, et ils nous font passer un bon moment, La bande de vampires est constituée d'une galerie de portraits assez savoureuse, et on retiendra la grande scène du saloon d'une violence quasi tarantinesque. L'interprétation est bonne quoique très typée et nettement dominée par le personnage de Mae, joué par la trop rare Jenny Wright. Bonne zizique de Tangerine Dream. Il est simplement dommage que la fin du film ne soit pas au niveau du reste.
    didbail
    didbail

    30 abonnés 512 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2018
    On aimerait dire du bien de ce film qui renouvelle le thème du vampire. La première partie du film laisse entrevoir les déchirements insolubles d'un amour impossible entre une vampire et un humain . Malheureusement le scénario accumule ensuite les situations les plus inconcevables, à la limite du grotesque, pour aboutir à un décevant happy end.
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2018
    "Near Dark" est mineur dans la filmographie de Kathryn Bigelow, se contentant d'être un film de vampire assez conventionnel alors que la mise en route était prometteuse. La rencontre entre Caleb et Mae rendue voluptueuse par une caméra mobile et par de légers ralentis (le baiser fatidique), rythmée au son de Tangerine Dream et magnifiée par des dialogues implicites, semble donner une impulsion étrange qui doit à la combinaison du vertige de la conversion et d'une histoire d'amour hyper sensuelle. Mais la belle attention portée aux corps, à la texture des peaux, s'éclipse lentement devant un scénario classique et des réflexes de mise en scène qui l'accompagnent (le montage parallèle), dont on ne peut toutefois ignorer la relative efficacité dans la mesure où l'ensemble reste plaisant grâce à des scènes très réussies dans leur exécution (la tuerie du bar). En revanche, "Near Dark" déçoit par sa conclusion, autant par l'usage de ficelles scénaristiques ridicules (redevenir humain grâce à une simple perfusion : vraiment ?) que d'un problème de point de vue : en adoptant celui des vampires, il devient impardonnable de se mettre contre eux tout en prétendant émouvoir le spectateur au moment de leur mort. En somme, un petit film d'une cinéaste importante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    Cela faisait un petit moment maintenant que je voulais revoir « Aux frontières de l’aube ». Je gardais un bon souvenir de ce long métrage mais une petite piqûre de rappel ne pouvais pas me faire de mal. J’ai donc profité d’un de ses passages à la télévision pour le redécouvrir.

    J’aime toujours ce scénario. Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. La romance entre Mae et Caleb m’ennuie dès le début (surtout que cela donne des dialogues très mièvre) mais petit à petit, l’intrigue réussit à me transporter avec elle et à m’emmener dans son univers. Western horrifique qui joue sur le mythe du vampire sans jamais prononcer le mot (on sait juste d’eux qu’ils ne supportent pas le soleil et aiment le sang), le film s’avère souvent sanglant mais sans jamais tomber dans l’excès. Il y a bien quelques maladresses dans le scénario (le coup des transfusions c’est un peu facile je trouve) mais dans l’ensemble, c’est quand même bien efficace.

    Côté casting, c’est aussi très bon. A l’exception du duo Adrian Pasdar (Caleb Colton) – Jenny Wright (Mae) qui sont aussi léger que leur romance excessive, l’interprétation est bonne. La distribution est en tout cas très intéressante et le choix des comédiens judicieux dans l’exploitation de ses différents caractères. Je pense notamment au trio qui s’était déjà formé un an auparavant dans « Aliens, le retour » à savoir Bill Paxton (Severen), excellent dans sa folie, Lance Henriksen (Jesse Hooker), toujours très charismatique en s’imposant en leader naturel, et Jenette Goldstein (Diamondback), sans doute un peu en retrait mais qui s’intègre très bien à la troupe. Associé à ce trio,le jeune à l’époque Joshua John Miller (Homer) joue très bien le décalage entre l’âge de son corps et celui de son esprit. Il y a chez ce dernier une destruction de l’image de l’enfant et une recherche de partenaire que je trouve très intéressant. Petite aparté, la version française est assez chaotique. Quelques punchlines passe mieux mais je préfère quand même la version d’origine.

    Si ce film réussit surtout à marquer mon esprit, c’est en grande partie grâce à la réalisation de Kathryn Bigelow. Sa mise en scène rehausse clairement le niveau de cette oeuvre à travers une recherche des plans toujours bien pensé. L’ambiance très années 80 est agréable mais c’est surtout avec la photographie très belle et son jeu de lumière dans la nuit que j’ai été transporté. Les maquillages sont eux aussi saisissant. Sans jamais trop aller dans la surenchère, on évite le piège des effets visuels désastreux et le côté fantastique se ressent davantage dans l’émotion que l’on éprouve face à cette histoire sans avoir besoin d’en faire des tonnes. Un soin particulier a aussi été apporté aux looks qui donne du charme à ce film. Si j’ai bien aimé la musique composée par Tangerine Dream, je regrette quand même malgré tout qu’elle se fasse un peu lourde par moment même si cela ne gâche en rien mon plaisir.

    Finalement, ça m’a fait beaucoup plaisir de revoir « Aux frontières de l’aube ». Je crois même l’avoir plus apprécié lors de ce second visionnage maintenant que je sais à quoi m’attendre. Le seul véritable regret que j’ai, c’est la présence de cette romance ridicule qui gâche pas mal le film mais globalement, c’est quand même les aspects positifs de ce long métrage que je préfère retenir. Un film qui vaut vraiment le déplacement.
    Dead-for-Someone
    Dead-for-Someone

    45 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Film peu connu mais pas mauvais qui revisite le mythe du vampire dans
    une ambiance country rock mais qui souffre de quelques défauts.
    Caleb, un jeune homme vivant dans un ranch avec son père et sa petite
    sœur, fait un soir la connaissance de Maé. Plus tard dans la nuit, ils
    finissent par s'embrasser mais Caleb va vite tomber malade. Ne pouvant
    plus s’exposer à la lumière du jour, il est recueilli par la famille de
    Mae, qui lui apprendra à tuer et à boire du sang pour survivre...
    La réalisation n'est pas mauvaise: le cadrage est bon, la profondeur de
    champ assez réussie, les prises de vues assez simples, les mouvements
    limpides et la mise en scène pas géniale mais pas affreuse non plus.
    Le scénario de Kathryn Bigelow (Strange Days) et de Eric Red revisite
    donc ce thème des monstres buveurs de sang sans les nommer dans un
    esprit très western, avec de vastes étendues désertiques. Le rythme est
    globalement bon malgré des longueurs, on évite certains clichés et
    certains éléments narratifs sont bien trouvés mais il y a
    malheureusement des facilités et des incohérences qui viennent gâcher le
    film. Le climax est assez faible et trop facile. On appréciera
    cependant la violence qui est montrée crue sans pour autant être gratuite.
    Les acteurs ne sont pas tous excellents et ont tendance à surjouer.
    Les personnages sont attachants et assez originaux.
    Les dialogues ne sont pas géniaux et manquent de profondeur.
    La photographie a du bon; la lumière est bien travaillée, d'autant plus
    que la plupart des scènes sont nocturnes, et les couleurs sont bonnes.
    Le montage est par contre assez lent et pas très intéressant.
    Les décors naturels sont bons mais les autres sont assez vides, les
    costumes réussis et la musique agréable.
    "Aux frontières de l'aube" est un film sympathique mais guère plus.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 août 2017
    Vampire des 80’s. Film culte pour certains, Aux Frontières de l’Aube est surtout une bonne série B injustement oubliée. Une bande de vampires survivent parmi les gens normaux. Bien sûr ils vivent la nuit et ça tombe plutôt bien car on sent que Kathryn Bigelow avait très envie de filmer l’obscurité et les contrastes. Mieux, il s’agit même presque d’un hommage à la nuit, moment salutaire pour le vampire, le hibou et Michael Mann. Bah oui car avouons-le franchement, certains plans ne peuvent que rappeler le cinéma urbain et nocturne de Mann. Il y a ici une vraie touche 80’s totalement vintage et assez excessive pour être jouissive. Alors l’histoire n’est pas sans défaut et la fin est loin de convaincre mais il y a suffisamment de belles choses pour apprécier ce film et sa musique (Tangerine Dream, énorme). Comme souvent, fuyez la VF.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2017
    S'il est question de vampire sans aucun doute le mot "vampire" n'est lui jamais cité dans le film. Le duo Bigelow-Red ont voulu modernisé le mythe du vampire, à la fois dans le fond et dans la forme tout en gardant les quelques paramètres "obligatoires" inhérents au genre. Le fait que le mot "vampire" ne soit jamais utilisé impose en soit que ces monstres ne sont pas connus du reste du monde, et qu'ils s'agit peut-être d'une découverte, d'une inconnue d'où, également l'absence de ripostes "à l'ancienne". Par contre si les vampires ne sont pas connus il est donc logique qu'ils aient été et soient les plus discrets possibles, ce qui n'est pas franchement le cas dans le film.
    Wagnar
    Wagnar

    80 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 décembre 2016
    Méconnu, ce film de vampires à l'ambiance de western est un véritable bijou. Sans qu'il ne s'attarde trop sur les éléments du fantastique ou à décrire le vampirisme, le film présente des personnages bien définis, victimes de leur sort à l'exception de Severen, le seul à être complètement antipathique. De plus la réalisation de Kathtryn Bigelow (Démineurs, Zero dark thirty) est excellente. On peut la remercier d'avoir également fini le film sur une note positive (eh oui, moi j'aime les happy ending). Si certains détails datent un peu le film, comme l'image à contre-jour perpétuel, le rythme un peu lent, et bien sûr la musique, "Aux frontières de l'aube" n'est jamais démodé ou kitsch. C'est son atmosphère de cauchemar éveillé, et des images inoubliables comme ces créatures prenant littéralement feu au contact de la lumière du jour, qui en font un authentique petit chef-d'œuvre. Une des meilleurs relectures modernes du mythe du vampire.
    Yetcha
    Yetcha

    879 abonnés 4 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 novembre 2016
    Une superbe approche du monde des vampires, cette lutte contre la nature qui l'a transformée grâce à l'amour, comment ce jeune homme va-t'il supporter cette situation. Tiraillé entre l'amour, la famille et sa nature humaine les décisions sont lourdes à prendre et les situations dramatiques. La mise en scène est superbe, l'image sombre parfaite, les acteurs puissants avec des personnalités tranchées et variées. Ce film est à voir absolument car il fait partie du panthéon des films de vampires, tout simplement.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2016
    Très sympa ce film de vampires, à mi chemin entre du Friedkin et du Cameron (avec d’ailleurs une partie du casting de "Aliens") pour le côté vicieux et le goût de l’action, typiquement la série B 80s décomplexée qui sait rester à sa place sans se sentir obligé d'en faire des caisses, car l’histoire est simple mais au moins elle fonctionne, notamment l’histoire d’amour entre Caleb et Mae, dès la première séquence on est conquis (enfin je trouve). J’ai aimé la sensualité mêlée à la violence, on passe par plusieurs émotions (tendresse & fun), des choix cruels du héros face à sa famille et son âme éprise, le rythme est très bon et les acteurs au top (quelle joie de revoir Lance Henriksen au sommet de son art), après oui il y a des lacunes de mise en scène et de montage (quelques couacs très chelou), il manque aussi ce soupçon de second degré qui aurait été génial lors de certaines séquences mais franchement on passe un super bon moment, c’est tout ce que j’attends de ce genre de film.
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 399 abonnés 4 438 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2016
    Ce film est classé en comédie d’après allocine ? Vraiment n’importe quoi ! Enfin, Aux frontières de l’aube est vraiment pour moi une horrible déception ! J’y ai cru, j’avais envie de voir ce film depuis longtemps, mais non, le résultat ne m’a pas convaincu !
    La faute sûrement à un scénario d’une incroyable fadeur ! Tout est superficiel, sans fluidité narrative, avec des facilités scénaristiques rarement vues au cinéma (sur la fin vous allez halluciner chers spectateurs), et un manque d’enjeux incroyables. En plus l’ambiance Blade Runner avec rythme lent et musique planante, ça n’aide vraiment pas le film à transporter son spectateur, au contraire ça ne fait que renforcer l’inanité crasse de l’histoire. Je n’ai pas compris ce choix de faire du vide pendant1 heure 30. Il y avait tellement mieux à faire avec ces héros, cet amour impossible ou contrarié, et une fin tellement plus attrayante à imaginer.
    En plus il parait que la réalisatrice ne voulait pas faire un film d’horreur mais un western et qu’elle a changé son fusil d’épaule finalement, mais visiblement elle ne sait pas ce qu’est un film d’horreur ! Pas d’effets horrifiques, de l’action minimaliste (le budget a du passé dans le gros effet pyrotechnique du film), j’ai rarement vu des vampires se montrer aussi propre à table !
    L’interprétation est loin d’être géniale ! Adrian Pasdar reste tout de même très fadasse, Lance Henriksen ne force pas son talent et se contente d’afficher sa tête cabossée et de balancer quelques répliques de méchants, seul Bill Paxton semble vraiment se faire plaisir en campant un méchant hautement caricatural. Je passe sur le très mauvais Joshua John Miller dont la carrière n’a d’ailleurs jamais vraiment décollée. La seule bonne surprise du film c’est Jenny Wright, mais son personnage, pourtant intéressant est totalement écrasé dans le film, et son interprète, pourtant talentueuse essaye de faire son possible pour le faire vivre, mais on sent que ce n’est pas simple !
    Visuellement c’est assez mauvais. Bigelow se montre très brouillonne dans ses scènes (la dernière partie l’est tout spécialement), l’ambiance planante accentue le côté éthéré du scénario et ce n’est pas franchement une réussite, tandis que la bande son des Tangerine Dreams, uniquement d’ambiance, trop discrète n’est même pas un point fort significatif. Alors on ne peut nier qu’il y a un petit côté western appréciable, avec une photographie nocturne d’un assez bon aloi, et il y a quelques scènes à spectacle, mais le résultat malheureusement est insuffisant.
    Aux frontières de l’aube c’est un essaye raté sur le mythe vampirique. Un gros potentiel, et le début est plutôt enthousiasmant, mais on déchante vite devant une histoire chaotique à la narration foireuse. Bigelow signe un film fade et superficiel, et dans le genre il y a beaucoup mieux. Je donne 1.5 pour Wright, Paxton, quelques scènes sympas et une ambiance parfois prenante, mais pas davantage.
    Louis Lucas (romancier)
    Louis Lucas (romancier)

    8 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mars 2016
    Cela fait bien longtemps que j'essaie en vain de revoir ce film, visionné sur le câble par hasard une nuit il y a une dizaine d'années. Grâce à ce long-métrage fantastique, j'ai commencé à m'intéresser de plus près à la filmographie de Kathryn Bigelow et me suis rendu compte de la qualité de celle-ci. "Point Break", "Strange days" mais aussi le méconnu "Blue Steel" avec Jamie Lee Curtis ont contribué à faire de cette cinéaste ce qu'elle est aujourd'hui, à savoir un poids-lourd incontournable du cinéma américain. Si "Aux frontières de l'aube" est aujourd'hui un film culte pour les amateurs de vampires, sa réputation est loin d'être usurpée et ce, malgré le fait qu'il soit sorti sur les écrans français en 1988. L'originalité de ce film réside dans le choix de la cinéaste de parler des vampires d'une manière inédite, en s'attardant bien entendu sur leurs exactions mais aussi sur les difficultés de survie et les risques qu'ils encourent dont le nom du film se fait écho. Alors bien entendu, les amateurs d'hémoglobine seront comblés comme il se doit mais pour une fois, on s'intéresse aussi aux personnalités de ces créatures de la nuit obligées de vivre ensemble pour garantir leur sécurité, heureux de leurs conditions pour certains et résignés pour d'autres. Filmé dans des teintes de noir bleuté, l'aspect esthétique du film contribue à développer une ambiance unique renforcée par les références au western notamment lors des affrontements. Au niveau du casting, Kathryn Bigelow a eu du nez, réunissant des acteurs déjà côtés à l'époque - Bill Paxton et Lance Henriksen - et un jeunot, Adrian Pasdar ("Mysterious way", "Heroes"), dont le rôle sera déterminant pour la suite de sa carrière. spoiler: Histoire de ne pas faire les choses à moitié, la cinéaste canadienne se démarque des légendes vampiriques en réussissant à guérir Caleb puis Mae de leur soif inextinguible de sang.
    Un autre détail attire également l'attention, la présence d'un enfant vampire, une idée que l'on retrouve chez Anne Rice et qui tranche considérablement avec l'image éculée de Dracula. Au-delà de tout cela, l'autre intérêt de "Near dark" est l'influence considérable qu'il aura sur les films et séries de vampires qui sortiront par la suite, l'adaptation d'"Entretien avec un vampire" de Neil Jordan en tête ainsi que les séries "Angel" et "Buffy".
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2018
    Un excellent film de vampires. La réalisatrice de Démineurs et Point Break recrute le futur acteur héros de la série Heores. Bill Paxton tient le rôle du vampire moderne. Angoissant, horrifique , un vrai petit bijou d’épouvante et de romantisme à la sauce sanglante.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    985 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Alors que les films de vampires resurgissent pendant les années 80, la réalisatrice Kathryn Bigelow (à l'époque Mme James Cameron) se lance elle aussi dans une relecture du mythe en se débarrassant des clichés pour servir a contrario un film intelligent, lorgnant beaucoup plus du côté du western que du film fantastique. Ainsi, Aux frontières de l'aube nous entraîne dans la cambrousse américaine, un peu reculée, où les bars jonchent les routes et où les derniers cowboys continuent de se la péter. C'est ici que l'un d'eux, Caleb (Adrian Pasdar), va malencontreusement tomber sous le charme de la belle Mae, une paumée qui va inexplicablement le mordre. À partir de là, le jeune fermier va voir sa vie transformée à tout jamais... Sans jamais énoncer une seule fois le mot en V, la réalisatrice parvient à rendre hommage au film de genre tout en proposant une nouvelle vision du thème vampirique. À l'instar de Génération perdue, nos créatures de la nuit sont des punks insouciants, suicidaires et violents, une bande inséparable qui s'amusent à tuer la population humaine tout en se nourrissant, un gang des routes américaines composé de cinq membres aux règles inviolables et aux personnalités variées : Jesse (l'imposant Lance Henriksen), le chef ayant apparemment fait la Guerre de Sécession, Severen (Bill Paxton dans l'un de ses meilleurs rôles) le dégénéré cherchant toujours querelle, la belle Mae (Jenny Wright) et enfin Diamondback (Jenette Goldstein) la compagne de Jesse et protectrice de Homer (Joshua John Miller, étonnant), qui a conservé son apparence de gosse de 12 ans. Quasiment tout le casting d'Aliens est présent, emprunté à son mari de l'époque, pour un choc visuel imposant qui n'a pas pris une ride. De plans iconiques mémorables en séquences d'action maîtrisées, Bigelow impose sa patte : mise en scène tantôt poétique tantôt nerveuse, gunfights tonitruants, attitude décomplexée de personnages attachants et hémoglobine suffisamment présente. Ainsi, en revigorant elle aussi le genre, Kathryn Bigelow livre un film de vampires nouvelle génération totalement exaltant, un long-métrage fracassant, mélange de romance et d'action qui, malgré un petit retournement de situation poussif, reste encore aujourd'hui une œuvre majeure dans le cinéma fantastique.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    135 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2013
    Résolument rock & roll, Near Dark est le premier grand film de vampires de l'ère moderne. Il navigue entre western et road movie fantastique dans ces contrées reculées du Midwest où la routine côtoie vite l'ennui. L'irruption de ces vampires en bande organisée vient réveiller la torpeur de ces patelins à la marge du rêve américain...
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