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Iloonoyeil
27 abonnés
227 critiques
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3,5
Publiée le 24 octobre 2024
Bonjour tout le monde,
Kathryn Bigelow est une cinéaste très importante dans les arts cinématographiques états- uniens d' Amérique.Elle part d' un film de genre pour , en se l' appropriant, en faire un film organisé, original et personnel. Ainsi , ici , elle traite le film de vampire pour réaliser une charge contre la violence spectaculaire et contre les préjugés.
En somme Kathryn Bigelow nous demande de vouloir dépasser les différences iniques et stériles.
Un des symboles du cinéma d'art américain des années 80 : à ceux qui voient une série B, voire une série Z, sachez que le cinéma n'est pas obligé d'être explicite : aujourd'hui de plus en plus de gens ne vont plus au cinéma que pour qu'on leur raconte une histoire, or là n'est pas le but. Ce film c'est davantage de la poésie, comme l'était beaucoup de films soit-disant ringards des années 80, mais qui étaient en fait souvent des oeuvres à prendre à un degré très différent que ce qu'on y trouve au premier abord. Le film s'exprime en quelques idées simples. Je crois que Bigelow se contre-font de montrer un film de vampires : ici la nuit c'est le mal, facile et cynique, et le jour, vers lequel retournent les héros dans une forme de rédemption - assez naïve certes, c'est la vie, avec tous ses conflits : la première réaction de Mae quand elle retrouve le jour, c'est de dire qu'elle a peur. Cela représente la difficulté de surmonter la vie, tandis que la mort (le mal) est si simple. Une autre idée forte, qui est présente à foison dans le cinéma américain depuis des décennies (voire des classiques comme E.T. l'Extraterrestre), c'est l'idée de trouver la force de retourner "chez soi" : elle représente en réalité symboliquement l'envie de rester fidèle à ses convictions, rien à voir comme on pourrait penser avec la nationalisme ou encore une propagande pro-famille.
Certes les effets sont parfois limites, l'histore peut apparaitre un peu faible, mais on s'en foutait pas mal à l'époque, tout ça ce n'est que la forme. Maintenant les moyens techniques et financiers sont plus présents, cela permet aux films de plaire à n'importe qui, même ceux qui voient le cinéma comme un grand 8 et rien de plus, à l'époque ils faisaient ce qu'ils pouvaient avec les moyens du bord, en espérant qu'ils restaient des cinéphiles qui ne s'arrêteraient pas à ça. Le cinéma n'est pas un art pictural (à s'y méprendre), c'est un art symbolique avant tout.
Pour finir, à ceux qui critiquent ce doublage... Vous êtes cons ou quoi, quel est le rapport avec le film ?? lol
De bonnes choses dans ce film assez atypique: le climat est toujours assez pesant, grace à une bonne musique d'ambiance. On suit la transformation du perso principal même si ça aurait pu/dû être plus développé. Autre point positif qui m'a frappé est la grande sensualité se dégageant des contacts entre Caleb et Mae. Cependant, il manque de la dimension à ce film pour en faire un vrai très bon film selon moi.
"Aux Frontières de l'aube", avec son sénateur volant en vedette ^^, n'a pas super bien vieilli (et je ne dis pas ça par rapport aux coupes de cheveux estampillées eighties), et malgré quelques bonnes scènes - celle du bar, par exemple, qui est la meilleure du film -, le long métrage souffre d'un dernier acte très raté parce que très con (sinon, on appréciera les efforts bien opportunistes de Studio Canal qui a "twilightisé" le packaging DVD pour attirer le bon peuple en lui faisant croire qu'"Aux Frontières de l'aube" est proche de la saga pour midinettes ; celles-ci ne vont pas être déçues...).
Cela fait bien longtemps que j'essaie en vain de revoir ce film, visionné sur le câble par hasard une nuit il y a une dizaine d'années. Grâce à ce long-métrage fantastique, j'ai commencé à m'intéresser de plus près à la filmographie de Kathryn Bigelow et me suis rendu compte de la qualité de celle-ci. "Point Break", "Strange days" mais aussi le méconnu "Blue Steel" avec Jamie Lee Curtis ont contribué à faire de cette cinéaste ce qu'elle est aujourd'hui, à savoir un poids-lourd incontournable du cinéma américain. Si "Aux frontières de l'aube" est aujourd'hui un film culte pour les amateurs de vampires, sa réputation est loin d'être usurpée et ce, malgré le fait qu'il soit sorti sur les écrans français en 1988. L'originalité de ce film réside dans le choix de la cinéaste de parler des vampires d'une manière inédite, en s'attardant bien entendu sur leurs exactions mais aussi sur les difficultés de survie et les risques qu'ils encourent dont le nom du film se fait écho. Alors bien entendu, les amateurs d'hémoglobine seront comblés comme il se doit mais pour une fois, on s'intéresse aussi aux personnalités de ces créatures de la nuit obligées de vivre ensemble pour garantir leur sécurité, heureux de leurs conditions pour certains et résignés pour d'autres. Filmé dans des teintes de noir bleuté, l'aspect esthétique du film contribue à développer une ambiance unique renforcée par les références au western notamment lors des affrontements. Au niveau du casting, Kathryn Bigelow a eu du nez, réunissant des acteurs déjà côtés à l'époque - Bill Paxton et Lance Henriksen - et un jeunot, Adrian Pasdar ("Mysterious way", "Heroes"), dont le rôle sera déterminant pour la suite de sa carrière. spoiler: Histoire de ne pas faire les choses à moitié, la cinéaste canadienne se démarque des légendes vampiriques en réussissant à guérir Caleb puis Mae de leur soif inextinguible de sang. Un autre détail attire également l'attention, la présence d'un enfant vampire, une idée que l'on retrouve chez Anne Rice et qui tranche considérablement avec l'image éculée de Dracula. Au-delà de tout cela, l'autre intérêt de "Near dark" est l'influence considérable qu'il aura sur les films et séries de vampires qui sortiront par la suite, l'adaptation d'"Entretien avec un vampire" de Neil Jordan en tête ainsi que les séries "Angel" et "Buffy".
Near Dark est un film de vampires assez singulier dans la mesure où ce mot n'est pas prononcé une seule fois et que l'on dénote certains écarts avec le mythe originel. Sinon ce qui pèse le plus en faveur de ce film est l'ambiance où la bande-son domine la bande-image et de loin... On retrouvera ainsi certaines scènes cultes dans un film devenu au fil des années un classique du "vampirisme". A posséder absolument aux cotés de Fright Night et de Lost boys!
Très bon film de vampires. La Couleur et l’ambiance du film sont tout ce qu’on aime des 80s. Très Carpenter. La musique est impeccable. Le jeu des acteurs sympa et le scénario moderne et intéressant. Dépoussiérant le style de film de vampire dont on avait l’habitude en ce temps là et loin des clichés du genre.
Un groupe d'êtres de la nuit sillonne les Etats-Unis en quête de nouvelles proies. Je les appelle ainsi, puisque dans le film, même s'il s'agit de vampires et que c'est l'évidence même, le mot vampire n'y est jamais prononcé. Plutôt étonnant et original de par son approche du mythe du vampirisme, Aux frontières de l'aube signe une réelle performance dans le genre. Doté d'acteurs convaincants, d'une bande son atmosphérique et d'une réalisation particulière, ce long métrage est une réussite indéniable.
A l’heure où le phénomène Twilight a notoirement ravivé l’intérêt pour les vampires, il est intéressant de visionner un film datant des années 80 et abordant le même thème. Premier aspect frappant : le terme de « vampire » n’est jamais prononcé une seule fois alors que c’est bien de ces créatures dont il est question. A bord de pick-up poussiéreux, le plus souvent dérobés à la hâte, une bande de vampires écument l’Oklahoma et fuient la lumière du jour, se nourrissant au gré de leurs rencontres nocturnes. Lorsqu’un fermier rencontre par hasard une jeune femme énigmatique, il ne soupçonne pas les conséquences d’un simple baiser échangé. Plongé dans un univers mystérieux, il devra se soumettre à des rites initiatiques et apprendre à se nourrir bien malgré lui. Kathryn Bigelow, la réalisatrice de "Strange Days", nous offre un long-métrage à la fois violent et poétique, baigné d’une lumière bleutée parfaitement adaptée à ces « frontières de l’aube ».
Une réalisation très datée "années 80", une interprétation pas vraiment des meilleures, mais le film a une âme. Il s'agit bien là d'une histoire de vampires, comme les a aussi filmé John Carpenter au même moment. Le film vaut par son énergie violente et sa nervosité malgré un scénario au final assez classique.
Film de vampires exceptionnels avec de grand moments et certains details qui valent à eux seuls la vision du film, comme ce vampire enfermé dans un corp d'enfant qui ne grandira jamais.
Régulièrement classé dans les meilleurs films de vampires, Aux frontières de l'aube est pourtant un des plus médiocres qu'il m'a été donné de voir. C'est simple, tout est mauvais : mise en scène de téléfilm, acteurs de seconde zone, musique inutile, scénario mal construit, effets spéciaux peu convaincants...et je ne parle pas du final...Pour découvrir une très bonne modernisation du film de vampire made in 80's, Génération perdue (tourné la même année), est excellent; Aux frontières de l'aube est juste une inepsie.
Kathryn Bigelow nous réalise ici un fantastique western gang-vampirique. très éloigné du mythe des vampires que l'on connaît. Et c'est ce concept qui fait vraiment la différence. Des hors-la-loi en mode nomade qui vivent au jour le jour ou plutôt au "nuit la nuit" à la recherche de leurs proies. Lance Henriksen en chef de meute et Bill Paxton en totale roue libre sont juste excellant. L'ambiance est glauque et sombre à souhait avec une touche d'exotisme grâce aux paysages et d'érotisme avec la magnifique Jenny Wright. L'histoire est d'abord une histoire d'amour entre un fermier un peu perdu qui souhaite sortir de sa condition et une jeune vampire qui s'ennuie et cherche quelqu'un pour passer l'éternité avec. Mais si il est accepté dans un premier temps dans ce gang, son refus de tuer met son existence dangereusement en jeu. Utilisant les thèmes récurants du bien contre le mal et du pouvoir de l'amour, ce film développe sa propre poésie et transporte le spectateur dans une oeuvre majeur du cinéma, sublimé par une B.O. envoutante. Indispensable et culte.
Enfin! un film intelligent qui réinvente le mythe du vampire, moins terrifiant et plus fragile sinon plus humain car mortel ; la pleine lumière brûle son corps! Le sang conditionne la survie du vampire, et, sa soif inextinguible donne la vie... la vie d'un nouveau vampire il est vrai, à son tour condamné à l'obscurité, mais pas à la mort irrémédiable ni à l'état lascif ou nous le voyons sombrer ailleurs ; seulement, l'Amour véritable ne se peut vivre qu'entre humains, aussi doit-il abandonner son immortalité...