Chef-d'oeuvre ultime du cinéma: Arnold, plus roublard que jamais, saura tour à tour déjouer une tentative d'enlèvement, une tentative de meurtre, une voiture sabotée, une bûche de bois mal coupée et une biche malnutrie, tout ça avant d'avaler les deux bérets verts à son petit-déjeuner.
Vous aimez les films d'Arnold? Vous avez aimé Matrix? Ne cherchez pas plus loin, ici vous avez les 2 en 1!!! Je vous présente John Matrix (joué par Arnold, of course), ancien militaire ultra badass qui coule des jours heureux dans son petit chalet isolé auprès de la chair de sa chair (Alyssa Milano, jeune et dégourdie), lorsqu'une bande de malfaisants (menée par le sosie bouffi de Freddie Mercury) décide de perturber sa routine et de troubler sa quiétude...
Ni une ni deux, Arnold (d'ordinaire peu revêche) ne se laisse pas démonter et s'évertuera pendant toute la durée du film à démontrer à ces félons qu'ils sont tombés sur un os.
Si le scénario peut vous sembler convenu, vous vous trompez lourdement. Arnold, au détour d'une belle leçon de jardinage, saura tour à tour se montrer espiègle, vengeur, protecteur et même séducteur face à l'adversité. Ce film regorge de répliques cultes ("je l'ai laissé tomber!") qui vous feront voir le cinéma, que dis-je, la vie d'une façon différente. Clairement, il y a un avant et un après Commando. Ce film a boulversé (dans le bon sens du terme) toutes les personnes de mon entourage qui ont pu le voir.
Arnold se donne corps et âme aux 4 coins du globe, sue sang et eau, contracté nerveusement les muscles, pour nous offrir cette pépite cinématographique. Il en éclipserait presque son antagoniste Fredo Mercure qui, dans un final haletant et brûlant, fait monter la température, laissant le téléspectateur totalement moite et stupéfié.
Je pourrais écrire une thèse sur ce film, regardez-le si ce n'est déjà fait, si vous ne l'avez pas aimé revoyez-le! Vous êtes passés à côté d'un monument. Et comme le dit si bien le générique de fin: someday, somehow, somewhere, someone... gotta pay!! Édifiant!