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gbagrami
20 abonnés
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5,0
Publiée le 7 octobre 2008
Alors là, c'est le top du top du cinéma d'action bourrin! Un monument du genre, qui a servi, à mon avis, de source d'inspiration à pas mal de shoot'em'up! Et un film cultissime de mon enfance. Je viens de le revoir après quelques années, et je ne m'en lasse toujours pas. Un Schwarzy en pleine forme, qui descend tout ce qui bouge avec toutes sortes d'armes possibles et imaginables, qui saute d'un avion de ligne qui décolle, qui évite les balles et les grenades, bref, tout y est. A voir et à revoir.
Aaa les premiers film avec Swcharzenegger... mythique mais pas toujours dans le bon sens. Autant le dire tout de suite, il n'y a rien dans le scénario dans ce film. L'histoire est simple : un ancien militaire vit en retrait avec sa fille. Mais des méchants la kidnappent pour obliger le militaire à réaliser une mauvaise action. S'en suit Swcharzy qui dégomme tout le monde sur son passage pour la retrouver. On rigole devant les nombreuses incohérences et devant certains dialogues à mourir de rire. Que dire de la dernière demi-heure ou ce militaire va supprimé tout les méchants (50 au moins) sans recharger un flingue et en ne subissant aucune égratignure... du grand art !! Bref : si vous regardez ce film, mettez vous en mode Commando : "débranchez votre cerveau" !!
Oui je n'hésite pas à donner à ce film le précieux sésame du cinq étoiles et le pire c'est que celui ci est sincère. Certes ce film fait pâle figure face à une oeuvre de cinéma telle que Apocalypse Now mais si le film de Coppola donne joyeusement envie de se tirer une balle, celui de Lester avec notre Schwarzy lui nous provoquera moult afflux sanguins dans notre pantalon et une fiévreuse bonne humeur à l'issue du visionnage. Car oui dans son genre ce Commando est un chef d'oeuvre.
Trônant fièrement aux côté d'un Demolition Man dans la catégorie "film de série B fun et complètement dingue", ce Commando est sans doute le plus beau représentant de cette folie que furent les années 80 et leur philosophie complètement "Fuck over the motherfucker top !" ou l'absurde était aussi monnaie courante que les coupes de cheveux improbables et les petits fours à une soirée de chez Michou.
Et qui de mieux pour tenir le rôle principal dans ce film que l'indéboulonnable Arnold Schwarzenneger, musculature saillante de sortie, dents serrées et punchlines détonantes lancée avec un accent autrichien jubilatoire ? Dans le rôle d'un militaire littéralement invincible dégommant les guérilleros au rythme de la mitraille tels une Loana enchainant les big mac après l'échec de son trouzième régime, Schwarzy est juste parfait. Mais il n'est pas la star de ce film car en effet il est détrôné par le mythique personnage de Bennett interprété par un Vernon Welles tout en mimiques et au jeu outrancier. Portant des costumes que Thérèse du "Père Noël est une ordure" a tricotés et lançant sans doute les répliques les plus cultes sortant de la bouche d'un bad guy, ce Bennett est un mythe à la hauteur de sa moustache.
Alors à me lire vous vous dites que je me gausse simplement de ce film me délectant de ses fautes de goût douteuses. Et bien non car si vous voulez un scoop c'est plutôt pas mal faut le reconnaitre. Certes l'intrigue est ridicule et semble écrite par un scénariste des Feux de l'Amour qui aurait découvert les joies de la Coke mais le tout est emballé à un rythme détonnant rendant l'ensemble divertissant. L'action est jubilatoire et le rythme est parfaitement maitrisé faisant que l'on ne s'ennuie pas devant ce Commando.
Mais plus que tout Commando est peut être le symbole d'une époque qui ne fut pas forcément positive, ni franchement bandante sur le plan culturelle mais dont la fin et surtout la perte de l'esprit reste regrettable à bien des égards. Nombreux sont ceux qui ont tenté de reprendre le flambeau de ce film de Mark L. Lester, mais il manquait simplement le plus important : l'âme de cette époque et son innocence.
«Commando» fait partie de ces séries B d'action pleines de testostérone et totalement dépourvues d'imagination qui ont connu un véritable âge d'or dans les années 80. D'ailleurs, je crois que l'on a jamais vu un film aussi incohérent que celui-là, le scénariste s'est vraiment fait plaisir. S'est totalement lâché. Et puis après tout, on s'en tamponne de la cohérence. Ça n'a jamais été un critère indispensable du cahier des charges d'un film d'action. Lester n'a voulu qu'une seule chose: se faire un kiff et faire kiffer les spectateurs. Tout en prenant soin d'injecter un humour régulier, certes pas fin pour un sou, mais bienvenu. Ici, Arnold Schwarzenegger est dans une forme olympique et fait tout ce qu'il est possible de faire. C'est ainsi qu'il soulève à bout de bras un énorme tronc d'arbre, qu'il saute d'un avion pour atterrir dans une rivière, qu'il s'amuse à Tarzan dans la galerie marchande d'un centre commercial, qu'il désosse une cabine téléphonique rien qu'en la secouant ou qu'il fait du shopping nocturne en allant poser quelques gnons dans la bobine de vilains bandits. Il ne manquait plus que de le voir sauter du toit de l'Empire State Building et c'était bon. Le top c'est bien sur quand Schwarzy dézingue une armée à lui tout seul en se servant de flingues, de couteaux, de disques dentelés ou même d'une pioche ! Tout cela est totalement improbable et débile mais qu'est ce que c'est le pied ! Et Governator, lorsqu'il devient une machine à tuer et se bat avec un clone enrobé de Freddie Mercury, exhibe sa musculature. Sans oublier cet humour cité au-dessus, nous offrant quelques bonnes punchlines à côté desquelles le "t'as le bonjour d'Alfred" de Chuck Norris dans "Delta Force" perd de sa superbe. Sérieux, des films d'action comme ça, qui s'assument tels qu'ils sont, moi j'en voudrais bien par les temps qui courent.
De l'action en veux-tu, en voila, ou comment Arnold se déchaîne en soulevant des cabines téléphoniques, en coupant des bras à la machette et en dégommant des dizaines de mecs sans recevoir une égratignure lors de sa grande scène d'assaut de la villa. Il y balance encore ses vannes très drôles ("je bouffe un béret vert au petit déjeuner, et justement j'ai très faim"!), il y côtoie déja Bill Duke qu'il allait retrouver dans Predator, et se paie un joli fight final au couteau avec Vernon Wells, le Wez fou de Mad Max 2... Totalement invraisemblable, mais excessivement jouissif.
Vite fait bien fait, quelques mannequins et des trampolines, des tonnes de chaires sud américaines près à se faire massacrer pour un président pas très démocratique d'un pays pommé, des biceps en gros plans, ..., des cris, des tirs, des morts sous le feu ou sans le feu des balles... , on adore ce genre de film, du moment qu'il faut pas trop réfléchir, ça nous suffit.
Dans l'ombre de Rambo... Dommage car le film est plaisant avec des bonnes scènes d'action. A revoir avec plaisir même l'ensemble a plutôt mal vieillit.
Ha ha ha bien bien, moi qui croyait avoir vu tout les films d'action de l'époque, celui là je l'avais loupé et en prime avec un schwarzy ! Les scènes de mitraillettes me font penser aux shoots à la première personne dans les jeux vidéos, où tout plein de méchants surgissent de nulle part et où le héros est vraiment trop fort ! terrible !