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Redzing
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3,0
Publiée le 29 juillet 2024
Will passe une année de plus au sein d'un prestigieux institut militaire de Caroline, dans les années 60. Peu à l'aise avec le bizutage violent envers les nouveaux arrivants, il laisse néanmoins faire ses camarades. Jusqu'à ce que son supérieur lui demande de veiller à ce que le traitement ne soit pas trop extrême envers la première recrue noire de l'académie... "The Lords of Discipline" semble être totalement tombé dans l'oubli, ce qui est étonnant au vu de sa distribution. On y repère moult têtes connues en début de carrière, tels que Robert Prosky (et oui, il a commencé le cinéma à près de 50 ans...). Judge Reinhold, ou les trois futurs Space Marines que l'on retrouvera dans "Aliens" : Bill Paxton, Michael Biehn, et William Hope. Le plus connu de l'époque était sans doute David Keith (à ne pas confondre avec Keith David). Qui avait joué un rôle important et similaire de recrue militaire dans "An Officer and a Gentleman", le gros carton de l'année précédente. Ironiquement, sa carrière ne décollera pas vraiment, contrairement à ses confrères. Bref, ces acteurs donnent pas mal de couleur au film, qui démarre sur les chapeaux de roue. Ici, pas de torture psychologique ou de pression subtile. Le bizutage est ultra-agressif, ouvert, largement soutenu (voire demandé) par une administration fasciste et raciste. Les drapeaux sudistes sont partout, et on entonne gaiement le chant Dixie ! Il n'est guère étonnant que le tournage fut effectué au Royaume-Uni, l'armée américaine refusant tout soutien. L'ambiance est donc immédiatement malaisante, donnant au film un caractère oppressant. Par ailleurs le récit s'éloigne de la trame anti-raciste conventionnelle, le rôle du soldat noir étant peu à peu mis à l'arrière-plan devant une enquête sur les rouages secrets de l'académie. Il y a malheureusement quelques chutes de rythme dans l'acte central. Et un dénouement un peu facile et rapide à mon sens, avec en prime des révélations prévisibles. spoiler: Sérieusement, qui écrit dans son journal intime des informations précises sur une organisation SECRETE dont on est très fier ?
Mais dans l'ensemble, il s'agit d'un drame/thriller tout à fait appréciable, qui ne mérite pas l'oubli dans lequel il a sombré.
Le film démarre plutôt bien avec l’exposition des personnages et de l’ambiance de cette École Militaire sudiste à l’ambiance pour le moins toxique. Malheureusement le film s’éparpille un peu avec son histoire de société secrète qui ne fonctionne pas vraiment avec notamment la scène de procès au sein de l’école qui est lourde et ridicule. Dommage aussi que le personnage de Pearce premier homme noir à intégrer l’école ne soit totalement secondaire alors que l’histoire s’articule autour de lui. Un film qui se délite au fur et à mesure ou on a quand même le plaisir de voir Bill Paxton et Michael Biehn à leurs débuts.
Plutôt efficace dans une première partie quant à la dénonciation des pratiques de bizutage et du racisme latent dans l'Amérique des années 50, le film dérive doucement vers un suspense classique aux effets attendus, qui lui fait perdre un peu d'efficacité en route et atténue la force du propos. Cela étant, la qualité du casting, en globalisant un peu, rehausse le film en lui permettant de tenir sur la longueur, la mise en scène étant des plus simples. Intéressant mais pas au niveau des meilleurs films "coup de poing" que Hollywood ait pu produire.
Un très bon film qui surprend ! On peut voir une Amérique avec une histoire, un passé, de mauvaises et de très bonnes personnes. La dureté de la vie incarnée dans une école de cadets.