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weihnachtsmann
1 185 abonnés
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2,0
Publiée le 10 novembre 2022
C’est quand même assez potache comme langage et peu intéressant pour le côté guerre. Souvent vulgaire et porté sur des cascades plutôt humoristiques, style bagarres que vers des vraies batailles. Pas vraiment terrible.
Une belle démonstration que la réunion des meilleurs joueurs ne garantit pas la qualité de l'équipe. Henri Verneuil à la réalisation, Michel Audiard aux dialogues, Jean-Paul Belmondo et Jacques Villeret notamment face caméra. À eux seuls ces quatre noms sonnent comme des sommités du cinéma français. Mais ça ne prend pas. Le scénario est bancal, certains passages sont ennuyeux, le son est pourri, les scènes de bataille sont grotesques. Les meilleures scènes sont dans le teaser, dont l'hilarante réplique de Marie Laforêt suite au décès inopiné de son mari ayant malencontreusement pissé sur une ligne à haute tension : "C'est bien la première fois qu'il fait des étincelles avec sa bite". Les fans de Bebel apprécieront ses pitreries et son déplorable accent allemand.
Un film divertissant avec de belles explosions et des dialogues bien sentis, mais il manque un petit quelque chose pour en faire un bon film. L'action se passe presque tout le temps au même endroit, comme une pièce de théâtre et les personnages sont peu nombreux, ce qui est dommage.
Le quatuor BELMONDO/VILLERET/CRETON/CONSTANTIN est magistral dans cet excellent film d'HENRI VERNEUIL, avec la belle bande originale de GEORGES DELERUE,un des derniers films valables de notre BEBEL national!!!!
Un morfalou c'est un goinfre, un glouton, ici c'est donc au sens figuré. Il s'agit d'une comédie militaire et de rien d'autre et à ce titre l'article de wikipédia qui nous tanne en en listant les "invraisemblances" est complètement à côté de la plaque. On est au cinéma que diable ! Le film pâti d'une mauvaise réputation critique, alors qu'en est-il ? J'ai trouvé la première demi-heure très intéressante et bien mise en scène, ça se gâte pas mal avecspoiler: la bagarre entre Constantin et Belmondo que j'ai trouvé affligeante, et ensuite le film ne retrouvera jamais son souffle. Les dialogues d'Audiard sont étranges allant du très bon (l'anthologique commentaire de l'électrocution) au bons mots ratés. Coté acteur, Belmondo en fait de trop, les autres sont sous exploités, quant à Marie Laforêt, elle essaie de bien jouer de temps en temps. La musiquette de George Delerue n'est pas si mal
Des légionnaires sont chargés de convoiter de l'or en plein désert. Nous sommes en 1943. Des allemands attendent devant la banque. Une épopée au casting parfait où l'or fait tourner la tête des soldats et le devoir et la force les ramènent à la raison. Beaucoup de bonnes scènes et répliques, des morts, des trahisons, des coups du sort. J'ai passé un très bon moment, les répliques sont travaillés, l'historique des personnages également.
L'un des plus mauvais films de l'ami Bébel, qui compile scénario en huis-clos qui s'essouffle vite, toujours les mêmes gimmicks d'acteurs (le personnage du petit chef qui se croit drôle et viril, mais qui nous soule en moins de deux minutes montre en main, le pétochard heureusement bien défendu par Villeret...), une place de la femme évidemment discutable (euphémisme), une bonne dose d'action au début qui nous abandonne sur une demi-heure finale soporifique... La pente est raide, et si l'on avait bien commencé cette histoire de magots disputé entre allemands et français en Tunisie, avec le banquier au milieu qui ne veut pas lâcher ses biens (peu importe qui les lui volera), on déchante peu à peu jusqu'au désintérêt le plus abouti (la dernière demi-heure). Ce n'est pas faute d'avoir suivi un agréable Jacques Villeret (peut-être l'un des rares bons points), de proposer un duel de gros bras entre Jean-Paul Belmondo (qui cabotine à mort, comme dans chaque mauvaise comédie qui lui est affiliée) et Michel Constantin, de tirer un peu n'importe comment pour ramener de l'action dans le récit, et de baser l'intrigue sur fond de conflit historique. Mais la mise en scène est loin d'être irréprochable, les dialogues sonnent creux (des punchlines qui s'enchaînent), les gags ne volent pas haut (le banquier qui s'électrocute en urinant et les autres de blaguer dessus avec autant de finesse qu'un pachyderme hilare...) et les acteurs en font vraiment des caisses, ce qui au final enterrera Les Morfalous dans le sable du Désert.
Pour moi, un des pires films que Bébel a tourné dans sa carrière. La première partie (quand tous ses copains - Constantin, Villeret, Creton - sont encore vivants) est assez bonne, elle m'empêche carrément de donner la pire note au film. Mais dès que Bébel se retrouve tout seul, ça part dans le ratage le plus total. Un film à oublier, totalement affligeant. Même les fans les plus hardcore de Belmondo n'y trouveront rien (ou quasiment rien) à se mettre sous la dent.
Les 6 collaborations précédentes entre Belmondo et Verneuil avaient donné du très bon et un chef-d'oeuvre (voire deux) alors, on pouvait naturellement penser que la 7ème (et aussi la dernière) ne pouvait pas être loupée. Et pourtant... En fait, c'est encore plus frustrant qu'un film qui serait loupé du début à la fin. "Les Mofalous" ne l'est pas mais, il connaît un passage à partir duquel tout se met à dérailler. Ici, c'est après spoiler: la baston entre Bébel et Constantin que le fil est perdu progressivement. Avant ça, ce n'est pas du grand art mais c'est du solide, de l'efficace, du viril, porté par le charisme et les muscles de Belmondo. Sans oublier les solides partitions de Constantin et Creton. Et là, quand on voit la suite des évènements, il apparaît clairement que ces "Morfalous" ne pouvaient être que traités d'une seule manière : un huis-clos intégral dans la banque avec spoiler: l'explosion du camion en guise de final. Dommage, vraiment dommage que la collaboration entre ces deux grands messieurs de notre cinéma se soit achevée là-dessus. Si ce film avait été pensé tel que suggéré ci-dessus, il aurait été un bon film, même si l'on ne peut s'empêcher qu'il serait sorti dix ans trop tard.
Belmondo, Verneuil, Audiard, voilà des noms qui sentent bons le cinéma... normalement. Avec son approximation à tous les échelons, « Les Morfalous » entache l’ultime rendez-vous de ces trois grands bonhommes, le film étant en effet le dernier à être sorti du vivant de son dialoguiste. C’est distractif mais on reste sur notre faim.
Un film de Henri Verneuil, dialogué par Michel Audiard, avec Jean-Paul Belmondo, Jacques Villeret et Marie Laforêt, durant la 2nde Guerre Mondiale, dans une unité de la légion ? "Les Morfalous" rassemblait tous les arguments pour être une comédie d'action française géniale. Et pourtant ...
Je me suis pas mal ennuyé devant ce film. La faute principalement à un montage lent et à un rythme très molasson.
Tout le film est orienté vers la mise en avant de Belmondo dont le personnage ne présente pas vraiment de défaut. Un peu trop parfait pour avoir la moindre rugosité et donc le moindre intérêt.
Bebel fait du Bebel. Alors oui, les scènes d'action sont intéressantes, quelques répliques font mouche et le film bénéficie d'un certain budget qui se voit à l'écran, mais soyons honnêtes, l'ensemble est assez moyen.
Ce film d'aventure teinté de guerre, est sauvé de l'ennuie par Belmondo, toujours aussi à l'aise dans l'expression que dans la bagarre. Épaulé toute même par Michel Constentin, Jacques Villeret, Michel créton et Marie la forêt, bebel légionnaire rêve d'or dans une banque en Tunisie en prise par les allemands du troisième Reich. Les décors sont chaudes et désertique. Même si Henri Verneuil, nous a fait beaucoup mieux, ce film est tout de même divertissant. Le poster a l'époque de sa sortie au cinéma m'avait donner envie, et j'aime constaté que même maintenant c'est encore le cas.
Je l'ai revu en dvd et je l'ai trouvé pas mal. Ce n'est évidemment pas le meilleur Belmondo mais il reste plaisantà regarder. Il y a un bon casting (on retrouve avec plaisir Villeret, Constantin et Laforet) et il y a de bons dialogues (on sent la patte d'Audiard). Les scènes d'action par contre ont mal vieilli et les effets spéciaux sont trops visibles (mais bon le film a presque 30 ans). Une petite comédie d'action plaisante. Sans plus.
Ah, la nostalgie des années 80, quel délice! La nonchalance de Belmondo est au septième art ce que la boutanche est à l'ivrogne. Un acteur tellement magistral et juste dans son jeu, à la fois romantique, baroudeur, et crapule de haut rang. Personne n'a suffisamment de charisme et de prestance pour rouler ainsi des mécaniques, et en tirer une classe monumentale. Ce rôle de légionnaire lui va comme un gant de velours. Son unique présence suffirait à rendre ce film culte, où la guerre se mêle à l'aventure en plein désert. 1943, les allemands sont partout. Les réserves d'or sont en péril. Une mission pour la légion étrangère qui, de ce fait, se trouve chargée de préserver le butin d’Afrique du Nord, au nom de la république française. Mais six milliards en lingots, c'est une sacré tentation à laquelle aucun homme n'est indifférent. On ne parle donc plus de préserver, mais de détourner. Bébel et son équipe de morfalous s'imposent donc en braqueurs pacifiques et gentlemen. Mais l'intégrité d'un gradé fait tout basculer. La superstar incontestée de l'époque (1984) tente donc la sortie audacieuse d'un gros paquet d'or à bord d'un tank allemand et de son propriétaire illégitime. Une épopée burlesque, très théâtrale et auto-dérisoire, romancée par la prose décapante de Michel Audiard. On parle ici de diamant brut pour ce qui est du script, car on a rarement fait mieux depuis. C'était l'époque de toute une clique qu'on n'est pas prêt d'oublier: Jacques Villeret, Michel Constantin, Michel Creton, tous aussi géniaux l'un que l'autre. Les fusillades sur le sable tunisien et les répliques acérées des Morfalous continueront de nous distraire ad vitam æternam, au nom du patrimoine français. Un grand classique intergénérationnel et intemporel. 4,5/5
Trop c'est trop ! Belmondo, toujours égal à lui-même, peine à éveillon ici un intérêt plus que poli chez le spectateur, du moins celui qui n'en est pas fanatique, ce qui représente tout de même une part non négligeable du public. Enième et palote variation du Bebel Show, pour ceux qui aiment entendre les louanges du sexe fort...Chacun ses trips