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La principauté de Corsalina est en émoi: le prince (Jean Rochefort) marie son héritière au fils d'un industriel crapuleux (Roger Hanin).
Jean-Michel Ribes réalise une farce satirique à propos de ces petits royaumes d'opérette qui alimentent la chronique people par leur mariages glamour, leurs histoires plus ou moins occultes de gros sous et leur rapport aux médias. "La galette du roi" exploite ce décor et ce microcosme kitsch tout en imposant l'esprit loufoque propre à son auteur. La satire est ici plutôt inoffensive car la dérision employée par Ribes passe par des personnages caricaturaux insuffisamment corrosifs pour instrumenter une attaque en règle des moeurs princières. Par ailleurs, le réalisateur accorde une place importante aux frasques d'un trio de gardes du corps (Rajot, Bacri, Khorsand) en marge des affaires sérieuses du royaume.
Mais, même si la comédie est traversée par de nombreuses figures cocasses, et d'autant de comédiens connus, les limites du film tiennent précisémenrt au manque de mordant de la satire. C'est joyeux, mouvementé à la fin, et toutefois je suis resté sur ma faim en l'absence d'une peinture plus subtile et, surtout, plus féroce.
Jean-Michel Ribes réalise une farce satirique à propos de ces petits royaumes d'opérette qui alimentent la chronique people par leur mariages glamour, leurs histoires plus ou moins occultes de gros sous et leur rapport aux médias. "La galette du roi" exploite ce décor et ce microcosme kitsch tout en imposant l'esprit loufoque propre à son auteur. La satire est ici plutôt inoffensive car la dérision employée par Ribes passe par des personnages caricaturaux insuffisamment corrosifs pour instrumenter une attaque en règle des moeurs princières. Par ailleurs, le réalisateur accorde une place importante aux frasques d'un trio de gardes du corps (Rajot, Bacri, Khorsand) en marge des affaires sérieuses du royaume.
Mais, même si la comédie est traversée par de nombreuses figures cocasses, et d'autant de comédiens connus, les limites du film tiennent précisémenrt au manque de mordant de la satire. C'est joyeux, mouvementé à la fin, et toutefois je suis resté sur ma faim en l'absence d'une peinture plus subtile et, surtout, plus féroce.
Une comèdie inclassable ne veut pas toujours dire une comèdie bonne ou rèussie! Quand le roi Arnold III de Corsalina, criblè de dettes de jeu, voudrait marier sa fille au fils du roi du surgelè, cela donne une « galette du roi » qui dèrive parfois vers le grand n'importe quoi! En 1985, le monde entier a les yeux tournès vers Corsalina, père de la Mèditerranèe dont les rivages enchanteurs s'ètirent avec grâce sous un ciel toujours attirant! Le comique est malheureusement loin d'être percutant et l'on ne retient que la composition de la regrettèe Pauline Lafont! C'est peu! Roger Hanin (« Ma main le nain ! ») est mauvais, Claude Pièplu ridicule! il est triste de constater que des acteurs comme Jean-Pierre Bacri ou Jacques Villeret sont sous-exploitès avec un scènario qui n'aide pas! On notera la participation d'Eddy Mitchell qui chante le temps d'une sèquence, « Le temps qui passe » , hommage à la chanson de Dooley Wilson dans "Casablanca". En somme, la folie de Jean-Michel Ribes ne fonctionne pas...
Pas fan de Jean-Michel Ribes, pourtant suis très friand du décalé, mais j’ai toujours eu du mal à adhérer à son humour. Trop inconstant, trop bancal, parfois le sentiment du surfait, de l’artificiel même si je lui reconnais un talent de metteur en scène. Mais son écriture est plus problématique pour moi. Bref, cette galette du roi me réconcilie provisoirement avec le metteur en scène. Il y a un bon rythme avec des situations inégales, le dialogue sans être mirobolant passe grâce à l’interprétation de quelques acteurs comme l’incontournable Jean Rochefort. Pourtant il n’a rien d’exceptionnel ; justement, comme dirait l’autre, son talent est tel que la lecture du bottin serait une histoire extraordinaire. Le plaisir de retrouver Pauline Lafont qui tournera l’année suivante son meilleur film selon moi : « L’été en pente douce » avec Jacques Villeret et un certain Jean-Pierre Bacri ; tous deux dans cette galette où ils jouent dans un registre sans surprise mais toujours agréable à voir. En résumé, « La galette du roi » n’est pas bien épaisse, juste un petit four parmi tant d’autres qui a l’avantage de caler l’estomac durant une heure trente.
NeoLain
Cette comédie fait aussi mal que de recevoir une bonne galette chantilly sur le visage... Casting de choix pour une histoire pas bien droite, l'humour également dégouline de fadeur. Pas un seul bouffon pour sauver le roi de cette galère.
Il fait partie de la collection ciné rire, qui le plus souvent ressortent des navets français à la Max Pécas. Ici, il y a tout de même un bon scénario et de bons acteurs. Après un début chaotique, le film devient divertissant et attachant. Bon petit film.
AMCHI
Un film léger qui réussit parfaitement à nous divertir si l'ensemble manque d'un vrai délire La Galette du roi reste néanmoins suffisamment rythmé et riche en rebondissement comique pour nous plaire de plus le casting est foisonnant d'acteurs célèbres (avec mention spéciale pour le regretté Jacques Villeret en prince Danois).
Superbe comédie ,il y a un trés bon rythme et on ne s'ennuie pas un moment .Tous les acteurs sont super marrants dans cette comédie (R HANIN ,J ROCHEFORT ,P LAFFONT ,J VILLERET etc...).Mention spécial a E MITCHEL qui est vraiment génial.Film a voir car c'est vraiment bon de voir tous ces acteurs .
Un film qui s'inscrit pleinement dans l'idée qu'on peut se faire des comédies françaises des années 80. Le casting est bourré de stars, certaines situations sont assez improbables et amusantes, et surtout c'est sans prétention. Tout le monde s'amuse, y comprit le spectateur. Ca casse pas des briques, mais ça reste un moment sympathique.
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