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    Cobra Verde
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    14 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 142 abonnés 5 123 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2024
    On est loin du souffle d’Aguire. Ici c’est terriblement long et fastidieux. On pourra apprécier le film pour son côté touristique. Cela peut donner des idées de voyage sinon c’est éreintant d’ennui
    Nicolas S
    Nicolas S

    43 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2024
    Malgré son scénario un peu confus et ses longueurs, Cobra Verde est un film fort qui montre la ruine morale, physique et économique qu'a engendré l'esclavage pour les personnes qui l'ont subi comme celles qui y ont contribué. Cela donne lieu à des images terribles, au réalisme cru. On y croit d'autant plus grâce à la prestation habitée de Kinski, dont la folie déborde à chaque plan ou presque.
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2023
    W. Herzog cinéaste de la nouvelle génération des cinéastes allemands née dans les années 70 ( Fassbinder, Schlondorff, Von Trotta, Wenders notamment) est connu du grand public pour son film le plus célèbre " Aguirre la colère de Dieu" et à moindre titre pour " Fitzcarraldo".

    Herzog avait le goût des marginaux, des solitaires : les nains, le conquistador, Kaspar Hauser, Bruno perdu en Amérique...

    Sa collaboration avec K.Kinski donnera lieu à 5 longs métrages dont " cobra verde" le dernier, réalisé quelques courtes années avant le décès de l'acteur.

    Généralement moins aimé que les deux titres précités " Cobra verde" mérite pourtant et largement d'être connu.

    Certes cette histoire de trafiquant d'esclaves brésilien échoué dans la gold coast ( Ghana d'aujourd'hui) tirée de celle d'un personnage ayant réellement existé et dont l'écrivain Bruce Chatwin racontera le parcours dans un de ses livres, est desservie par un scénario qui frise trop le statisme dans sa seconde partie.

    Pourtant, la prestation de Kinski est toujours de qualité, les paysages, les décors africains et les figurants sont formidables et " cobra verde" comporte suffisamment de moments étonnants, envoûtants pour captiver le spectateur ( la première heure est la plus accomplie).

    On pourra jeter un oeil sur le film de Spielberg " amistad" qui traite aussi, lors de certains moments de son scénario, de cette période et de cette tranche historique.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Cobra Verde pourrait être un nom de lieu aussi bien que celui de l'homme incarné par Klaus Kinski pour sa toute dernière collaboration avec Herzog. Un lieu en lequel on ne peut pénétrer sans franchir un dangereux portail portant l'écriteau « attention post-synchronisation méchante ». Une fois entré, on admire les paysages qui défilent de part et d'autre de l'allée : Colombie, Brésil, Ghana... Herzog a une fois de plus joué au globetrotter, pour la plus grande joie de ses cadrages comme de nos yeux. Ici une statue de Kinski, là une de Da Silva, ici une de Cobra Verde, là une d'Adjinakou. Qui sont-ils ? Toujours Kinski, parbleu !

    Il ne faudra pas s'étonner de le voir rancheur, puis bandit, puis contremaître, puis marchand d'esclaves, puis commandant, alors qu'il va de pays en pays ; la crédibilité de l'acteur, dont on sait qu'elle débordait dans la vie réelle au point, notamment, d'exaspérer le directeur de la photographie, sert de liant à son personnage, mais cette aura ne s'étend pas sur le reste de l'histoire, témoignant d'une faiblesse handicapante. Les Brésiliens parlent allemand, les Ghanéens n'en sont pas, ils parlent aussi allemand, sauf pour les chants traditionnels (par ailleurs tout à fait qualitatifs). C'est le bazar et c'est mal pensé.

    Il n'y a pas de substance dans chacune des incarnations de Kinski, et les rôles des Noirs se résument en apparence à une vaste mascarade. Ce n'est toujours pas ce film qui infirmera la présomption que Herzog a sacrifié la qualité de ses films en profondeur en allant chercher les richesses d'horizons lointains, même si le résultat est de toute beauté.

    septiemeartetdemi.com
    didinho
    didinho

    2 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2018
    Il faut préciser que ce film se situe au Brésil et au Bénin (ex-Dahomey) au début du 19ème siècle, peu de temps avant l'abolition de la traite négrière au niveau mondial (1815).
    Quand on pense au peu de films sur le thème de l'esclavage des Noirs, on pense à "Amistad" et "12 years a slave", mais pas à "Cobra verde", si rare à la télévision. Il semble pourtant que ce soit le film le plus complet et le plus juste sur une tragédie qui a duré plusieurs siècles. Herzog décortique tous les tenants et aboutissants de l'esclavage : les intérêts économiques, la maltraitance, la séparation des familles, les viols et les grossesses des femmes, les guerres entre les peuples africains qui ont contribué au développement de la traite négrière, la mort, les superstitions, etc. On pense aussi à Candide de Voltaire et la réplique "c'est à ce prix que vous manger du sucre en Europe !".
    Ne serait-ce que pour l'intérêt historique, ce film vaut donc la peine d'être vu.
    Kinski est fidèle à lui-même, légèrement cabotin mais essentiel au récit et il illumine chaque plan dans lequel il joue. Il y a de très belles images, de magnifiques couleurs et des figurants de grand talent (certains professionnels et d'autres pas manifestement). Tous ces figurants, en grand nombre, mettent une image sur une tragédie qui a transformé en enfer la vie de millions d'hommes et de femmes. Les quelques films qui traitent de l'esclavage s'attachent généralement à la tragédie individuelle d'un personnage. Ici on est sur le drame collectif.
    Parmi les meilleurs scènes, je pense en particulier aux dernières minutes où un groupe de femmes vient chanter face caméra en envoûtant littéralement le spectateur. Un très bon film très recommandable.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 novembre 2014
    Klaus devient hélas sa propre caricature grimaçante, l'ombre de lui-même dans un Cobra Verde qui cherche en vain à retrouver l'énergie sauvage et libre des exploits amazoniens du couple ensorcelant Kinski / Herzog. Mais ça ne marche guère, le manque criant de moyens se ressent beaucoup trop, l'amateurisme d'une grande partie des acteurs également. Au final un film qui marque le début d'une traversée du désert pour Werner herzog et le crépuscule du grand Kinski. .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Surement pas la meilleur réalisation de Monsieur Herzog, Cobra Verde aborde néanmoins des thèmes intéressants avec une vision anthroposociale, marque de fabrique du réalisateur... Kinski est toujours autant sur la brèche émotionnelle mais manque un peu de justesse et de constance dans son rôle. Le film, tourné au Ghana, est néanmoins impressionnant par le nombre de figurants utilisés et par incorporation de populations locales et originales dans le film...
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mai 2011
    Kinski, pour sa dernière collaboration avec Herzorg, parait essoufflé dans ce role qu'il incarne mal, ou/et (?) qu'il interprète en roue libre. Herzog déclarait dans son documentaire "Ennemis Intimes" que sa relation avec Kinski avait atteint un point de non retour sur ce tournage,(Herzog avait refusé d'aider Kinski pour son premier film) annihilant toute l'énergie de cet acteur fantasque qui décédera 3 ans plus tard. sinon le film est une suite ininterrompue d'images plus belles les unes que les autres, les paysages, les individus, la mer, tout est sublimé par la caméra d'Herzog. Une oeuvre d'anthropologue.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 mars 2011
    Herzog se rate complètement en ne comptant que sur la présence de Kinski, filmant longuement son visage buriné tout en oubliant de donner vie à son personnage. Du coup les scènes (souvent) ratées ou réussies s'enchainent sans intérêt puisqu'on ne sait pas ce que cherche le héros.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    181 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 septembre 2010
    Comme tous les films d'Herzog avec Klaus Kinski on est proche de la perfection narrative et visuelle, voire on y est ! Impressionnant de charisme, Klaus Kinski fait aujourd'hui ressentir vivement son absence dans la filmographie actuelle du cinéaste bavarois. La photographie et la mise en scène sont sublimes, les cadres larges sont fournis de milliers de détails et la lumière très travaillée fait jaillir des couleurs sublimes notamment dans les scènes africaines. Un destin incroyable pour une épopée captivante toujours aux limites de la folie, Werner Herzog restera pour moi le plus grand conteur du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    Le jeu d'acteur de Kinski et le nombre de figurants qui l'entoure sont impressionnants.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2009
    La nouvelle collaboration entre Herzog et Kinski est encore une fois très réussi. Kinski est toujours excellent cependant l'atmosphère du film est moins envoutante que aiguire ou fitzcaraldo.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 mai 2008
    quelle claque! du grand Herzog, avec un Klaus Kinsky exceptionnel (Non, il ne surjoue pas!), une ambiance dérangeante savamment entretenue tout au long de ce film qui provoque un profond malaise, par sa réflexion sur le pouvoir, la liberté, et la valeur de l'être humain ou l'on ne sait plus qui est l'esclave et qui est le maître, qui est libre et qui ne l'est pas.
    la mise en scène est exceptionnelle, avec énormément de figurants, des décors somptueux et des acteurs en grande forme.
    Reste l'un des tout dernier plan du film, un pur chef d'œuvre de profondeur, ou le non-dit pèse plus lourd que l'explicatif, à la symbolique puissante parce que c'est le spectateur qui la crée par les non-dit du réalisateur.
    Un grand moment de cinéma.
    AMCHI
    AMCHI

    5 783 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2017
    Avec Cobra Verde Werner Herzog nous livre un film raté ; Klaus Kinski son acteur fétiche interprète un personnage peu sympathique mais il surjoue, il en fait trop. Malgré quelques scènes réussies, Cobra Verde ne marquera pas le 7ème Art.
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