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Culturevsnews
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4,5
Publiée le 18 mars 2024
Dans le dernier film de Mehdi Fikri, "Avant que les flammes ne s’éteignent", Camélia Jordana incarne avec brio le rôle de Malika, une jeune femme bouleversée par la perte tragique de son petit frère lors d'une interpellation policière. Déterminée à faire éclater la vérité et à obtenir justice, Malika s'engage dans un combat judiciaire difficile qui met à rude épreuve non seulement sa détermination, mais aussi l'équilibre fragile de sa famille.
Aux côtés de Jordana, Sofiane Zermani et Sofian Khammes livrent des performances remarquables en tant que membres de la famille de Malika, chacun portant sur ses épaules le poids du deuil et de l'injustice. Le réalisateur Mehdi Fikri explore avec finesse les tensions et les dilemmes moraux auxquels Malika et sa famille sont confrontés, mettant en lumière les luttes pour la justice et la solidarité familiale dans un contexte de violence policière et de quête de vérité.
À travers son récit captivant et ses personnages profondément humains, "Avant que les flammes ne s’éteignent" offre une réflexion poignante sur les thèmes de la justice sociale, du deuil et de la résilience. Le film réussit à capturer l'essence même des luttes contemporaines pour la justice, offrant au public une expérience cinématographique à la fois émouvante et engagée.
Avec sa narration percutante et ses performances remarquables, "Avant que les flammes ne s’éteignent" se révèle comme un témoignage puissant sur les défis auxquels sont confrontées les familles confrontées à la violence et à l'injustice, tout en offrant une lueur d'espoir dans la quête universelle de vérité et de rédemption.
Pas du tout mon style de film. Il faut dire que la distribution n'aide pas et que le sujet est traité avec un parti pris qui ne reflète pas le réel en général.
C'est un très bon film de Mehdi Fikri, je sais que ce film a fait polémique, cependant je l'ai trouvé bon, je ne juge pas ce qui se passe, mais plutôt la fiction du film comme mentionné dans celui-ci. C'est un film interessant qui nous montre un autre décor de certaine affaire. J'ai mis la note de 3,5/5
"Avant que les flammes ne s'éteignent", un titre qui fait référence à la fenêtre de tir dont dispose la famille pour faire éclater la vérité et obtenir justice avant que l'affaire ne tombe dans l'oubli. Inspiré de l’affaire Adama Traoré, ce premier film de Mehdi Fikri met en scène le combat d'une sœur à la suite de la mort de son frère entre les mains de la police. Une réponse judiciaire et politique au silence et aux mensonges des autorités. Un film sur les violences policières et le sentiment d'appartenance qui est moins orienté que je ne l'imaginais. Cependant, je pense que je l'aurais davantage apprécié si on ne pensait pas systématiquement à cette affaire qui dure depuis des années. Dans l'ensemble, c'est un drame qui se laisse regarder, mais qui ne va jamais au-delà de ses bonnes intentions.
Beaucoup de Bruit pour rien. ce film relate avec assez de réalisme et d'humanité, une triste histoire qui se transforme en combat personnel pour une vérité que jamais personne n'aura. Toute ressemblance avec une actualité très proche est voulue, difficile donc de savoir la réalité de la fiction. Pas mal.
C’est plutôt courageux de prendre un sujet aussi abrasif, risqué et polémique que celui des violences policières pour son premier film. Ce n’est pas le premier long-métrage sur le sujet certes mais rares sont ceux le traitant de manière si frontale pour en faire le cœur du sujet. Surtout qu’il est difficile de demeurer objectif et impartial lorsqu’on écrit une telle histoire. Le duo de films complémentaires « Les Misérables » de Ladj Ly et « BAC Nord » de Cédric Jimenez l’avait remarquablement fait sans qu’une bavure en tant que telle soit vraiment au centre du film. Mais ils parlaient du fossé de plus en plus énorme entre les cités et les services de police qui aboutit à des affrontements et accidents aux conséquences de plus en plus dramatiques.
Le premier prenait plutôt le parti des cités tandis que le second se mettait davantage à la place des forces de l’ordre. Deux uppercuts, deux manières complémentaires de voir l’état d’une certaine France en défendant un côté ou l’autre mais de manière nuancée et sans sombrer dans une exagération de mauvais aloi. Il y a eu aussi le nauséabond « Athéna » qui prenait une bavure policière pour enjoliver les émeutes de cité en les présentant comme un clip, un film totalement écœurant de bêtise, et bien sûr « La Haine ». Mais aussi, pour ne pas rester cantonné à la France, toutes les œuvres américaines (« Détroit », « The Hate U Give », ...) qui en parlent de manière bien tranchée depuis plusieurs années.
« Avant que les flammes ne s’éteignent » prend lui le parti du drame vécu dans le microcosme familial et du cheminement judiciaire pour faire éclater la vérité. Donc pas ou peu de scènes d’émeutes, de destruction de biens ou de combats entre jeunes des cités et policiers. Le long-métrage prend parti bien sûr. Du côté de la victime, visiblement tuée par des policiers racistes et violents, mais surtout de ses proches qui ont le droit de savoir et d’obtenir justice. Et si le film n’est pas une histoire vraie, il s’inspire de plusieurs cas réels et passés ayant défrayé la chronique. Partisan, parfois à la limite de tomber dans une sorte dualisme et de misérabilisme gênant, le film évite pourtant de justesse tout manichéisme. Il défend admirablement sa cause et dénonce ces bavures impunies dont les responsables sont souvent protégés par l’État. L’écriture est bonne, la progression dramatique également et on n’essaie jamais de rentrer dans du spectaculaire pour rester dans la sphère intime. Les enjeux sont nombreux et parfaitement posés créant suspense et un engagement du spectateur.
« Avant que les flammes ne s’éteignent » se révèle donc être un beau film engagé avec un message fort. Bien sûr, il faut savoir être lucide et se dire qu’un autre film du point de vue de la police et tout aussi partisan pourrait être également tout à fait réussi. Mais, ici, on parle de cinéma et l’auteur a des convictions qu’il défend sans sombrer dans le prosélytisme crasse. On peut aussi lui accorder un très beau travail de mise en scène pour une première œuvre. Plans soignés, belle photographie, caméra alerte sachant alterner beaux plans larges avec d’autres plus resserrés sur les visages, le film est visuellement très soigné. Et la galerie d’interprètes est parfaitement convaincante, Camelia Jordana en tête. Ce film, à la fois simple, nécessaire et puissant, est clairement à découvrir malgré quelques menus défauts propres aux premiers films.
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excellent, brillant, stupéfiant, touchant, lourd à voir de vérité. Les jeux d'acteur, le scénario et la mise en scène sont en parfaite cohérence avec le propos : on est très vite emporté. Des thématiques importantes, des point de vue enrichissant à découvrir, des idées qui amène à la réflexion : ça fait du bien. FONCEZ
Petites perles du cinéma wokiste français. Rien ne vous sera épargné. Comment une chanteuse avec un tel don pour le chant peut-elle se dévoyer autant artistiquement ?
Un film touchant où on découvre une famille détruite par la mort injuste d’un frère, d’un fils et pourtant qui va se retrouver plus soudée que jamais pour laver l’honneur de leur défunt et prendre une position engagée contre l’injustice.
Merci à Mehdi Fikri pour ce scénario mettant en scène une intervention policière qui finit en drame par la mort suspecte du jeune Karim. Camilla Jordana qui joue le rôle de la grande sœur du défunt brille dans son rôle et est vraiment touchante dans la bataille qu’elle mène pour obtenir justice pour son frère dans son chagrin et son deuil.
J'ai vu ce film et je l'ai trouvé très intéressant et parfaitement interprété. Certe il y a un certain parti pris mais le film est très agréable à regarder.