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Régis L.
9 abonnés
163 critiques
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5,0
Publiée le 4 septembre 2015
Un chef d'œuvre. L'un des meilleurs films avec Mel Gibson qui fut un très beau rôle dans sa carrière. Peter Weir est un très grand réalisateur. Une grande épopée guerrière sur la première guerre mondiale.
Le véritable soucis c'est que Weir tarde trop à montrer les réalités de la guerre, la montée en tension est trop lente et trop brusque à la fois. La guerre et les tranchées semblent presque trop faciles, voir trop cool avant que la dramaturgie n'apparaissent brutalement que par un seul paramètre, la bêtise d'un officier. Finalement la bataille de Gallipoli est vite expédiée, passe en second plan comme un prétexte pour raconter une histoire d'amitié plutôt banale. Heureusement cette dernière fonctionne à merveille avec un duo d'une belle alchimie, une narration logique et maitrisée et une mise en scène inspirée dont un dernier plan particulièrement marquant. Un beau et bon film à défaut de tenir toute ses promesses. Site : Selenie
Un gros film très solide , qui traite d'un thème pas très connu, mais très puissant , le massacre inutile de soldats australiens durant la 1ere guerre mondiale , contre la Turquie , alliée des allemands. La mise en scène est très (trop ) classique , mais le sujet est fort . La partie en Australie est aussi très bien faite , avec une description originale , des pionniers début du 20 eme sicle , mais l'enrôlement dans les armées alliées , par bravache et fraternité. Le final de l'action dans les tranchées est superbe, très émouvante . Mel Gibson , si charmeur en jeune premier , laisse bien deviner la carrière qu'il fera plus tard..
J'ai trouvé le film très lent et je pense qu'il y a plus réussi dans ce genre. Le destin de ces 2 jeunes est forcément touchant mais sur le plan du scénario, c'est trop linéaire et trop de blancs. 3/5
Un film qui n'aurait pu se tourner qu'en 20 minutes, voire 15. Il ne se passe presque rien pendant 1h20 et les dernières ont enfin un peu d'action et de drame qui résume aisément l'absurdité des combats de la première guerre mondiale spoiler: "Déchargez vos fusils, on charge à la baïonnette" . Le passage n'est pas non plus extraordinaire et l'on voit que les australiens ne possédaient pas de meilleurs chefs de salon que les nôtres. Décevant dans son ensemble malgré un final plein d'authenticité.
Je reconnais tout de suite la réalisation passionnante de Peter Weir, dont c'est l'un de ses premières, qui comme toujours, nous conte de manière réaliste, entre émotion et action, ces films d'aventures, en autres choses. En 1915, deux copains australiens s'engage dans l'armée de leur pays, pour prouver leurs valeurs et partir en guerre contre les allemands. Entre deux Mad Max, Mel Gibson, nous jouais déjà de son charisme, tout simplement. Mark Lee, dont il ne sera connu que pour ce film, dégageait déjà aussi quelque chose. Dépaysant, les décors extérieur sont fabuleux. Voyage dans les contrées lointaines. Un film à la finalité radicale qui laisse froidement cette impression patriotique, complètement ridicule et meurtrière.
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4,0
Publiée le 26 février 2014
Enrôlè par Peter Weir dont ce fut ici le cinquième long-mètrage, Mel Gibson devient messager, le temps d'un conflit absurde entre Turcs et « Rosbif » . Situè en 1915, durant la « terrible » première guerre mondiale, "Gallipoli" est une vraie bonne surprise qu'il serait dommage de se priver! C'est un formidable film de guerre qui illustre parfaitement l'amitiè naïve puis tragique de deux p’tits gars australiens que jouent avec talent Mel Gibson et Mark Lee dont les teintes d'amertume et les illusions perdues sont admirablement mises en avant par Weir! Le futur rèalisateur de "Dead Poets Society" et de "The Truman Show" signe un film majeur de sa carrière de metteur en scène de cinèma: entre la quiètude des premiers instants - la rencontre lors de la fête foraine - et la boucherie militaire des Dardanelles, le contraste se forge naturellement! Et Gibson, èclate, astucieux et volontaire, frènètique et physique, discret et intelligent! il puise chez Weir et en lui-même des ressources insoupçonnèes! Succès d'estime ayant bènèficiè du plus gros budget du cinèma australien en 1981, "Gallipoli" s'avère être au final une très belle rèussite! C'est un plaisir à voir si on se passionne pour le cinèma de Weir! Si on aime Mel Gibson, c'est encore mieux...
Le sacrifice des volontaires australiens face à l’armée Turc à Gallipoli en 1915. Le film démarre sur un ton plutôt léger, le portrait de deux sprinteurs en manque de gloire, pour finir en pamphlet sur l’absurdité de la guerre. La mise en scène de Weir alterne les moments lyriques, drôles et dramatiques avec harmonie.
Beaucoup de films traitent de l'horreur de la guerre, via notamment la première ou seconde guerre mondiales, et on y compte beaucoup de grands films. Gallipoli est toutefois une œuvre à ne pas oublier. Si le propos n'est pas forcément des plus novateurs, le traitement de l'histoire et des personnages n'en contient pas moins beaucoup de force. D'abord, le film se concentre sur un front assez peu connu du conflit de la première guerre mondiale en traitant de la bataille des Dardanelles. Ensuite parce qu'il rend hommage aux combattants qui sont parfois oubliés du conflit à savoir ici les australiens ou encore les turcs. Le film assume pleinement son côté très « australien » avec un premier acte très dépaysant qui nous plonge dans ce beau pays. Le récit se concentre pleinement sur les personnages et notamment ses deux héros, deux jeunes plus ou moins naifs, plus ou moins ordinaire ( l'un est tout de même un coureur hors pair) mais surtout très humains. Le film traite de cette amitié sincère et solaire avec beaucoup de simplicité et parvient ainsi à nous toucher car ne tombant jamais dans le sentimentalisme. Ce périple initiatique qui dénonce les horreurs de la guerre et rend hommage à ces jeunes sacrifiés pour pas grand chose trouve sa singularité dans la mise en scène de Peter Weir. Celle-ci est véritablement maîtrisée avec des plans d'une grande qualité esthétique et qui sont très impressionnants malgré ( on le sent ) une économie de moyens. Il semble avoir poussé le maximum côté réalisation malgré le fait qu'il avait un budget modeste. Sans rien révéler, le dernier plan réussit ce mariage parfait entre la forme et le fond avec un constat lucide d'une implacable férocité. Cette œuvre sans concession sur l'absurdité de la guerre est profondément humaniste et l'amitié entre les deux personnages principaux ( très bien interprétés par Mel Gibson et Mark Lee) restera comme l'une des belles histoires d'amitié du 7ème Art. Simple mais pas simpliste car percutant et pertinent, un film à ne pas négliger malgré sa faible notoriété.
Peter Weir nous fait découvrir une partie de l'Histoire qui n'est que trop méconnue : la bataille de Gallipoli impliquant l'armée australienne face aux Turcs. Le film commence en nous présentant les deux héros dans leur terre natale, tous deux sprinters qui finissent par s'engager dans l'armée et puis vient le dépaysement et puis la peur, la découverte des horreurs de la guerre où la vie de tout un bataillon tient parfois sur les épaules ou ici sur les jambes d'une seule personne. Tragique et porté par une très belle musique et une solide interprétation, "Gallipoli" est un très bon film dont l'image de fin reste marquante. Le thème a beau ne pas être original, le contexte l'est et la mise en scène de Weir, laissant la part belle aux paysages est très belle.
Gallipoli vaut le coup d’œil principalement pour la mise en scène de Peter Weir, celle-ci à beau être relativement classique elle n'en est pas moins somptueuse. Les premières images en Australie m'ont mis une claque. Le problème premier de ce film est selon moi qu'il lui manque ce supplément d’âme qui fait toute la différence. Ni bon, ni mauvais, un peu déçu en fin de compte. Mel Gibson à vraiment ramassé un coup de vieux !
Là où "Gallipoli" aurait pu (comme son titre l'indique) être un nécessaire devoir de mémoire relatant d'un épisode méconnu de la première Guerre Mondiale avec ces Australiens enrôlés volontaires, l'œuvre choisie finalement de s'attarder les deux tiers de son temps sur une histoire d'amitié et d'insouciance juvénile consensuelle flirtant avec le déjà-vu. Le temps semble long, c'est peu passionnant et l'élément perturbateur se fait attendre. Seule la dernière partie, quand les deux amis sont enfin sur le front, donne de l'envergure et du souffle à cette épopée gentillette mais manquant un peu de relief. Je trouve que c'est cette histoire d'amitié qui aurait dû être au service de ce dernier segment, et non l'inverse. Nouvelle déception pour moi dans la filmographie de Weir après "The Truman Show".
"Gallipoli" est un film historique franchement réussi, marquant les débuts de Peter Weir et faisant découvrir le talent de Mel Gibson. C'est l'histoire de 2 coureurs Australiens qui vont s'engager dans l'armée pour aller combattre en Turquie au côté des Anglais pendant la première guerre mondiale. Les deux acteurs principaux sont extras (super Mel Gibson) mais durant la première partie, ils en font un peu trop. Le film met 1h15 avant qu'ils arrivent au combat et encore il y a peut être 10 minutes à peine de combats. C'est plutôt dommage sachant que les scènes finales sont magnifiques et bouleversantes en particulier le dernier plan, la dernière image plus précisément (on est bouleversé). Le réalisateur a sans doute voulu pendant 1h15 créer une force, une amitié entre Mel Gibson et Mark Lee pour que les scènes au combat soient encore plus fortes et percutantes. Résultat: un film touchant mais long et avec peu de combats!!!!!!!!!!!!!!!
Je n'ai pas été emballé par ce film de P. Weir. Je n'ai pas vu la magie du cinéma de Weir qu'on peut retrouver dans Le Cercles des Poètes Disparus ou Truman Show. Le jeune Mel Gibson en coureur de sprint ne m'a pas convaincu. La prestation de Mark Lee m'a plus convaincue. De plus la musique de J. M. Jarre m'a paru un peu déplacée. En tout ça donne un coup de vieux au film selon moi. De plus les décors ne m'ont pas non plus convaincus à 100%.