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À partir d’images oubliées du caméraman attitré du Maréchal Tito, notamment de la première conférence des non-alignés en 1960, Mila Turajlic interroge jusqu’au vertige notre rapport à l’Histoire, à sa narration, au temps, à la mémoire. Brillant.
Dès lors, se pose comme rarement la question du sens des images que nous voyons. Elles sont d'une telle richesse, elles ouvrent tellement de portes, c'est-à-dire de sens possibles, que le vertige nous prend, et surtout l'émotion.
Sa relation tissée avec Labudovic (mort en 2017) personnifie l’entre-deux sur lequel campe la cinéaste, moins soucieuse de déconstruire l’idéologie que de montrer comment un témoin de premier plan, parce qu’il a fabriqué les images d’une époque, en est devenu un acteur à part entière.
Près d’un demi-siècle après leur réalisation et dans le contexte de la guerre en Ukraine, ces images, au carrefour de destins intimes et d’une histoire plus globale, résonnent d’une actualité particulièrement poignante.
Parmi la forme à la fois classique et précise choisie par Mila Turajlic pour retracer ces deux pans d’histoire, et l’histoire de leurs images sauvegardées de l’oubli et de l’effacement – voix off, fragments de portraits, témoignages directs de contemporains et de combattants montés pour retracer les événements et faire percevoir l’avancée de l’enquête menée patiemment par le film –, chacun des deux documentaires donne lieu à un moment (un dispositif) plus tranchant que le reste. De quoi faire sentir et comprendre les enjeux de l’engagement du médium filmique, avec sa particularité et sa matérialité, dans cette histoire.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Cette riche matière fait toutefois regretter la tendance au formatage dont l’entoure Mila Turajlic : voix off en anglais venant supplanter les images, musique envahissante, effets d’annonce télévisuels pour neutraliser les archives – puissantes et passionnantes – dans un « narratif » globalisant.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Mais entre les lourdeurs explicatives et les souvenirs racontés par Stevan Labudović (chef opérateur du Président yougoslave Tito), le film veut en faire trop et peine à mettre en valeur la préciosité des images qu’il découvre.
La critique complète est disponible sur le site Première
Les Fiches du Cinéma
À partir d’images oubliées du caméraman attitré du Maréchal Tito, notamment de la première conférence des non-alignés en 1960, Mila Turajlic interroge jusqu’au vertige notre rapport à l’Histoire, à sa narration, au temps, à la mémoire. Brillant.
Transfuge
Dès lors, se pose comme rarement la question du sens des images que nous voyons. Elles sont d'une telle richesse, elles ouvrent tellement de portes, c'est-à-dire de sens possibles, que le vertige nous prend, et surtout l'émotion.
Cahiers du Cinéma
Sa relation tissée avec Labudovic (mort en 2017) personnifie l’entre-deux sur lequel campe la cinéaste, moins soucieuse de déconstruire l’idéologie que de montrer comment un témoin de premier plan, parce qu’il a fabriqué les images d’une époque, en est devenu un acteur à part entière.
Les Inrockuptibles
Près d’un demi-siècle après leur réalisation et dans le contexte de la guerre en Ukraine, ces images, au carrefour de destins intimes et d’une histoire plus globale, résonnent d’une actualité particulièrement poignante.
Libération
Parmi la forme à la fois classique et précise choisie par Mila Turajlic pour retracer ces deux pans d’histoire, et l’histoire de leurs images sauvegardées de l’oubli et de l’effacement – voix off, fragments de portraits, témoignages directs de contemporains et de combattants montés pour retracer les événements et faire percevoir l’avancée de l’enquête menée patiemment par le film –, chacun des deux documentaires donne lieu à un moment (un dispositif) plus tranchant que le reste. De quoi faire sentir et comprendre les enjeux de l’engagement du médium filmique, avec sa particularité et sa matérialité, dans cette histoire.
Positif
À travers le portrait, proche et distancié de Stevan Labudović, le caméraman de Tito, ce diptyque voyage à travers l'espace et le temps.
Le Monde
Cette riche matière fait toutefois regretter la tendance au formatage dont l’entoure Mila Turajlic : voix off en anglais venant supplanter les images, musique envahissante, effets d’annonce télévisuels pour neutraliser les archives – puissantes et passionnantes – dans un « narratif » globalisant.
Première
Mais entre les lourdeurs explicatives et les souvenirs racontés par Stevan Labudović (chef opérateur du Président yougoslave Tito), le film veut en faire trop et peine à mettre en valeur la préciosité des images qu’il découvre.