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Jylg
42 abonnés
359 critiques
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3,5
Publiée le 5 décembre 2023
Sous des allures de grosse farce assez facile se cache un axe de réflexion reel sur des sujets plus graves , comme l'utilisation des pesticides, la réalité des gros cabinets d'avocats... V Dedienne y révèle tout le talent déjà connu. C'est sur, il sera un grand ...
Pas facile de noter simplement ce film, vu les grands écarts qui nous sont proposés. La mise en place des personnages est laborieuse : DEDIENNE l'avocat au sac à dos qui agace par sa diction inaudible, NAKACHE au langage trop fleuri, les parents proches des "Tuche",... ("Tu veux que je passe 2-3 coups de fil"). Et cette situation capillotractée qui tourne autour de ce faux cancer qui nous met mal à l'aise. Mais la deuxième partie complexifie les relations, avec une affaire qui prend de la hauteur, qui donne du sens, de la profondeur comme on veut, avec une Clémence POESY excellente. Sacré revirement de valeur à mi-chemin!
« Tu as un travail parce que tu as un cancer et tu as une copine parce que tu as un cancer. » Pour Louis, un avocat mièvre que personne ne remarque, l'annonce de sa tumeur est une bénédiction parce qu'il a enfin l'occasion de s'épanouir, mais lorsque son incompétent de médecin lui annonce que tout va bien, il a du mal à rétablir la vérité... "Je ne suis pas un héros" est comme son pitch le laisse craindre une énième comédie dramatique sur un quiproquo autour de la maladie. Comme toujours le mensonge est difficile à assumer surtout quand on obtient quelque chose grâce à cela, ce qui met le personnage dans des situations inconfortables. Le premier long-métrage de Rudy Milstein ne va jamais au-delà de ça et c'est bien dommage d'autant plus quand il s'enferme dans un scénario cousu de fil blanc qui se termine de façon trop attendue. J'aurais préféré voir un film à l'image du personnage qu'il incarne, bout de bois, qui est franc et naturel. Là, ce n'est ni drôle ni touchant. Bref, un film tout juste regardable.
Déçu par cette comédie qui s’essouffle au fil des minutes, les dialogues sont poussifs et convenus , le rôle de Géraldine Nakache est limite insupportable,dommage .
J’attendais beaucoup de ce film dont le ton semblait fin, l’anti Philippe Lacheau parfait mais malheureusement ce n’est pas drôle … du tout. Caricatural pour certains personnages : Nakache insupportable, le rôle joué par le réalisateur ( qui aurait du se concentrer sur sa réalisation beaucoup trop fade ) est mono-émotion aucune finesse dans le jeu.. et c’est comme ça avec presque tout le casting on ne s’attache à personne ! L’histoire sans enjeux est inintéressante et conventionnelle. . Ça ne décolle JAMAIS et le rire non plus …
Dans le jargon d'un certain chroniqueur du Masque et la Plume,"Je ne suis pas un héros" peut être qualifiée de comédie "sympatoche". Cette comédie sur le mensonge (comment, parfois, il naît d'un malentendu, ce qu'il peut rapporter, la difficulté qu'il y a à s'en défaire) doit beaucoup au trio d'interprètes : Clémence Poésy (qu'on commence à voir de plus en plus et on s'en félicite), Géraldine Nakache et Vincent Dedienne (même remarque que pour Clémence Poésy) . Par contre, cette comédie qui cherche à faire dans le déjanté, ne va pas assez loin dans ce domaine et, au final, elle s'avère beaucoup trop lisse. C'est dommage. Quant à la peinture du monde du travail, elle n'est qu'effleurée.
La première moitié du film, assez accrocheuse et plutôt bien menée, contraste avec la deuxième partie, qui s'embourbe dans une forme de pathos irritante. Et mis à part Dedienne, le reste du casting est à la peine.
Ce film a été vendue comme une comédie désopilante et décapante. Ce n’est malheureusement pas le cas, ce film est anecdotique, les auteurs se sont perdus entre drame et comédie, ce qui donne un entre-deux déstabilisant. C’est étrange car le jeu est bon pour la plupart des acteurs mais on ne s’attache à rien. On rit très peu et on a surtout l’impression de voir un téléfilm, c’est le plus dérangeant je trouve, le cinéma devrait être l’endroit des propositions fortes, des prises de risques et de l’expérience unique alors qu’en sortant de la salle ( quasiment vide ) on se dit plutôt qu’Il y a des contenus et des gens bien plus drôles et originaux sur internet et qui mériteraient tellement d’avoir leur chance au cinéma. Et malgré les échecs à répétitions vous continuez de produire ce genre de films qui fait très peu d’entrées et pas rire grand monde… La comédie française devient de plus en plus frustrante et c’est dommage.
Scénario pauvre beaucoup d'incohérence. Même si cela doit être une comédie, c'est mal ficelé. Dommage car les acteurs jouant les malades dont plutôt bon, Vincent Dedienne est aussi bon. Mais le reste n'est absolument pas crédible.
Encore un premier film pour cette comédie française très (trop) calibrée où tous les rebondissements sont prévisibles. Néanmoins, c’est bien interprété, bien dialogué et il y a quelques bons gags grâce aux personnages interprétés par Rabah Naït Oufella, Anna Cervinka et Rudy Milstein, et surtout Vincent Dedienne est épatant.
Premier film sympathique, dans lequel un jeune avocat indécis se retrouve à defendre un producteur de pesticides, suite à une série de malentendus. Comédie alerte et drôle, grâce à des dialogues savoureux et un casting à la hauteur. Le manque d'audace du scénario et une conclusion prévisible empêchent cette oeuvre de dépasser le stade de gentil téléfilm.
C’est sûr qu’il ne faut pas être un héros pour faire croire à tout son entourage qu’on est victime d’un cancer. En s’enfonçant tout seul dans cette situation, Louis creuse sa tombe. L’humour est clairement noir dans cette comédie. On prend un certain plaisir à voir cet homme s’enfoncer dans son mensonge. Plus le temps passe, moins il peut faire marche arrière. Forcément, cela entraîne à des situations bien particulières. D’autant plus quand son meilleur ami est un voisin dépourvu de tout sentiment depuis son AVC.
En nous faisant rire de la maladie, Je ne suis pas un héros se transforme presque en thérapie. Quel meilleur moyen que l’humour pour combattre la peur de la mort et de la souffrance. Jamais ce film ne vient se moquer des malades, au contraire, il s’attaque à tout ce qui les entoure. Pour faire cela, Vincent Dedienne est d’ailleurs remarquable. Il a ce côté à la fois maladroit, mais aussi très attachant. On rigole avec plaisir de sa situation délirante.
Cette comédie n’est pas là que pour faire rire. Elle possède aussi un beau message. Elle nous montre à quel point les puissants ont du sang sur les mains, notamment les grands groupes chimiques responsables de nombreuses maladies. Durant ces passages, on voit la douleur des malades. Cette fois, aucune blague, juste la dureté de la réalité. Des passages aussi difficiles que touchant. Le sens de la moralité est appuyé par la dualité entre Géraldine Nakache et Clémence Poésy. La première joue la porte-parole d’une association de malades, alors que la seconde défend l’entreprise responsable de ces maux. Un symbole puissant pour une comédie plus profonde qu’il n’y parait.
Suite à un mensonge, un jeune avocat se voit confier une grosse affaire. Une comédie inégale avec des qualités: un bon rythme, un casting amusant, des dialogues piquants et des relations assez touchantes entre les personnages. Vincent Dedienne est très bien dans la peau d'un homme trop gentil pour être totalement honnête.