Votre avis sur The Alto Knights ?
1,5
Publiée le 19 mars 2025
Robert De Niro jouant deux gangsters et Barry Levinson derrière la caméra ? Oh que oui ça donnait envie. Mais malheureusement nous ne sommes plus dans les années 90. La mise en scène est hasardeuse, le scénario alambiqué pour rien. Le film est lent mais aussi très bavard puisque pendant presque 2h on suit le film à travers la voix de De Niro / Costello. Et comment faire abstraction du jeu clownesque de Bob De Niro ? C'est peut être la pire erreur du film, le faire jouer deux personnages différents. Ils se ressemblent trop et on arrive pas à voir autre chose que le latex sur son visage. On a l'impression d'assister à un film testament mais qui ne remplit pas vraiment son rôle, qui ne comble pas le spectateur. C'est aussi dommage car la représentation de l'époque est assez reussie... Une grande déception au final.
1,5
Publiée le 19 mars 2025
Je suis sortie très déçue de la salle, le De Niro que j'ai connu ce n'est plus cela. Certes mafieux un jour, mafieux toujours, mais là le suspens n'est plus là. Ce film est très loin des "Incorruptibles" ou des "Affranchis". C'est vraiment regrettable car j'ai vu par contre une mini-série avec cet acteur "zéro day" qui était très bien, j'avoue que je ne m'attendais pas à ce film qui est un navet...
1,0
Publiée le 24 mars 2025
New York, dans les années 50, la ville est gangrénée par le trafic de drogue orchestré par deux chefs de la mafia : Vito Genovese & Frank Costello. Autrefois meilleurs amis, depuis les temps sont révolus, devenus rivaux, tous les coups sont permis…

Barry Levinson (Sleepers - 1996) met en scène l’histoire vraie de deux (amis/ennemis) chefs de la mafia italo-américaine, en nous racontant de l’intérieur, l’affrontement qui a provoqué la chute de leur empire. Ce n’est pas la première fois que ces mafieux apparaissent au cinéma, Frank Costello avait déjà été incarné par Costas Mandylor, Carmine Caridi & Paul Sorvino, quant à Vito Genovese, c’était sous les traits de Lino Ventura, Charles Cioffi & Robert Miano.

Côté mise en scène, on a connu le réalisateur de Rain Man (1988) bien plus inspiré. Ici, on a l’impression qu’il se contente de bêtement cocher toutes les cases du cahier des charges du film de gangsters, sans trop se poser de question ou chercher à révolutionner le genre, hormis cette incompréhensible idée d’avoir voulu faire incarner Genovese & Costello par un seul et même acteur, à savoir deux Niro (oui, j’assume ce jeux de mot pourri, à l’image du film, une espèce de croûte numérique).

Côté interprétation, Robert De Niro incarne donc les deux protagonistes principaux, pourquoi et quel était l’intérêt ? Si encore il avait incarné deux frères jumeaux, on pourrait comprendre ce choix, mais là, c’est purement marketing et surtout, totalement raté. De Niro se retrouve grimé, d’un côté avec du makeup prosthetic grossier et de l’autre, de façon numérique façon “de-aging” et le résultat final est particulièrement raté. On aurait pu penser que c’était pertinent de lui confier ce double-rôle, lui qui a maintes et maintes fois interprété des gangsters au cinéma (Les Incorruptibles - 1987, Les Affranchis - 1990 ou encore The Irishman - 2021), mais c’est trop facile de se reposer uniquement sur lui au seul prétexte qu’il connaît bien le sujet.

Enfin, côté scénario, c’est particulièrement ronflant, ça traîne en longueur et on s'ennuie terriblement. Comme quoi, il ne suffit pas de se reposer sur un concept non seulement hasardeux mais aussi et surtout grotesque, pour pleinement parfaire un film de gangsters.

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1,0
Publiée le 24 mars 2025
"The Alto Knights" raconte le combat fratricide que se sont livré à la fin des années 50 deux chefs de la mafia new yorkaise Frank Costello et Vito Genovese.

Le film, sorti en catimini par Warner, sans projection de presse ni publicité, ressemble à un voyage dans le temps. Trois octogénaires sont aux manettes : Robert De Niro, en tête d’affiche joue lui-même les deux rôles principaux, Barry Levinson ("Good Morning Vietnam", "Rain Man") est à la réalisation, Nicholas Pileggi ("Les Affranchis", "Casino") au scénario. Ils auraient pu tourner le même film quarante ans plus tôt. D’ailleurs le film était en développement depuis les années 70.

Comme déjà dans "The Irishman" de Scorsese, Robert De Niro joue grimé, sous une couche de latex qui le rend presque méconnaissable. Pourquoi lui avoir fait interpréter les deux rôles principaux, qui grandirent ensemble avant que leurs chemins ne se séparent ? pour faire des économies de cachet ? pour insister sur leur gémellité ? On s’interroge.

"The Alto Knights" a tous les atours des grands films classiques de la mafia. mais tout y est démodé : le jeu des acteurs, l’élégance des toilettes et des grosses cylindrées, l’absence d’humour, le rythme pépère du scénario…
1,0
Publiée le 26 mars 2025
Film de gangsters biographique réalisé par Barry Levinson, The Alto Knights est malheureusement un mauvais long-métrage. L'histoire se déroule dans les années cinquante et nous fait suivre la rivalité entre Vito Genovese et Frank Costello, deux chefs de la mafia italo-américaine de New York, qui a atteint son paroxysme en 1957 quand le premier ordonne d'assassiner le second. Seulement, le tueur ne parvient qu'à blesser Costello. Ce dernier va alors préférer se retirer de ses activités, pendant que l'autre va prendre le contrôle de la famille Luciano qui deviendra la famille Genovese. Ce scénario, inspiré de faits réels, s'avère hélas extrêmement pénible à visionner pendant toute sa durée de deux heures. Une durée qui se fait très largement ressentir et qui paraît même interminable. C'est une véritable purge de suivre cette intrigue comportant pourtant tous les ingrédients nécessaires pour en faire un grand récit. Mais celui-ci est mal fagoté, ce qui le rend inintéressant malgré son sujet prometteur sur le papier. La faute à une narration décousue retraçant leur amitié qui deviendra rivalité avec le temps à base de retour en arrières peu inspirés. On fini par rapidement décrocher, d'autant plus qu'il ne se passe pas grand-chose niveau action. C'est plat et beaucoup trop verbeux. Aucune scène ne marque les esprits. De plus, l'ambiance ne parvient jamais à distiller ne serait-ce qu'une once de tension. L'ensemble est porté par des personnages sans charisme malgré leurs statuts. Des rôles joués de façon peu convaincante par une tête d'affiche prestigieuse en la personne de Robert de Niro qui campe un double rôle très étrange. Rien ne justifie le fait qu'il incarne ces deux protagonistes ce qui fait que c'est juste décrédibilisant. Il est entouré par d'autres nombreux rôles sans saveurs interprétés par une distribution insipide composée de Debra Messing, Cosmo Jarvis, Kathrine Narducci, James Ciccone, Michael Rispoli, Wallace Langham, Frank Piccirillo ou encore Matt Servitto. Le problème majeur est que ces comédiens ont une moyenne d'âge d'octogénaires, ce qui fait qu'ils semblent bien inoffensifs et léthargiques. Tous ces individus entretiennent des rapports redondants à base de rivalité et de vengeance ne procurant absolument aucune émotion. Des échanges soutenus par d'innombrables dialogues soporifiques, aux répliques fades. Si le fond est si catastrophique, c'est également à cause de la forme. En effet, la réalisation du cinéaste américain pourtant capable de bien mieux par le passé est vraiment mauvaise. Sa mise en scène est beaucoup trop hachée et ne bénéficie d'aucune ampleur, en plus d'abuser d'images et de vidéos d'archives auxquels on ne croit pas. De surcroît, elle évolue dans des environnements insipides au possible. Ce visuel mal éclairé et saccagé est accompagné par une b.o. de mauvaise qualité signée David Fleming. Ses compositions sont génériques, ce qui fait qu'elles n'ont aucun impact, aucune personnalité, et ne créent aucune atmosphère menaçante. Reste une fin tout aussi loupée que le reste de l'histoire venant mettre un terme à The Alto Knights qui, en conclusion, est un film aussi dispensable qu'oubliable.
1,5
Publiée le 26 mars 2025
Portraits croisés

La filmographie du vétéran Barry Levinson est très en dents de scie. Du meilleur Good Morning Viet-Nam, Des homme d’influence ou Rain Man, au pire… il y a vraiment de tout chez le réalisateur de ce biopic en forme de polar. Deux des plus redoutables figures de la mafia new-yorkaise, Frank Costello et Vito Genovese, luttent pour le contrôle de la ville. Autrefois meilleurs amis, la jalousie et les trahisons les mènent inévitablement à l’affrontement qui entraînera la chute de la mafia américaine. 120 minutes d’un ennui et d’un désintérêt sidéraux. En haut de l’affiche, on peut lire De Niro, puis plus bas le titre. Franchement, on aurait pu se passer du titre et ne laisser que le nom de la star… Il n’y en a que pour lui. C’est un one man show, au point qu’il y a deux rôles principaux et qu’il incarne les deux rôles. Insupportable !
Pour résumer, Levinson nous propose un best-of indigeste et paresseux des classiques de De Niro. Pas de scénario, ou presque, une mise en scène sans grand relief, pas de suspense… Ne reste que la dimension testamentaire du grand Bob, couvert de prothèse en latex du pire effet au point de friser le ridicule. A aucun moment, ça ne justifie ce non-film qui passe totalement de l’hommage souhaité à cet immense acteur. De Niro méritait mieux que ce pastiche poussif et affligeant de film de gangsters. Je n’en dirai pas plus.
C’est la 5ème fois que le grand Robert De Niro, - 81 ans -, tourne sous la direction de Levinson. Et ce film ne restera pas dans les mémoires. Les apparitions de Debra Messing, Cosmo Jarvis, Kathrine Narducci, ne changeront rien à l’affaire. Au final, quelle déception ! De Niro au carré devant la caméra de Levinson, on avait le droit de rêver. Et badaboum, plouf, crash – et toute ces sortes de choses -, on n’y croit pas un instant et ne retient que le numéro de cabot bavard de celui qui fut une des plus grands acteurs d’Hollywood. Passez votre chemin !
LahSan63

1 critique

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1,0
Publiée le 22 mars 2025
On attend de l'action, il n'y en a pas.
De bons acteurs, il n'y en a pas (1 De Niro pour le prix de 2)
J'avais qu'une envie, quitter la salle ...
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