Votre avis sur The Alto Knights ?
1,0
Publiée le 24 mars 2025
New York, dans les années 50, la ville est gangrénée par le trafic de drogue orchestré par deux chefs de la mafia : Vito Genovese & Frank Costello. Autrefois meilleurs amis, depuis les temps sont révolus, devenus rivaux, tous les coups sont permis…

Barry Levinson (Sleepers - 1996) met en scène l’histoire vraie de deux (amis/ennemis) chefs de la mafia italo-américaine, en nous racontant de l’intérieur, l’affrontement qui a provoqué la chute de leur empire. Ce n’est pas la première fois que ces mafieux apparaissent au cinéma, Frank Costello avait déjà été incarné par Costas Mandylor, Carmine Caridi & Paul Sorvino, quant à Vito Genovese, c’était sous les traits de Lino Ventura, Charles Cioffi & Robert Miano.

Côté mise en scène, on a connu le réalisateur de Rain Man (1988) bien plus inspiré. Ici, on a l’impression qu’il se contente de bêtement cocher toutes les cases du cahier des charges du film de gangsters, sans trop se poser de question ou chercher à révolutionner le genre, hormis cette incompréhensible idée d’avoir voulu faire incarner Genovese & Costello par un seul et même acteur, à savoir deux Niro (oui, j’assume ce jeux de mot pourri, à l’image du film, une espèce de croûte numérique).

Côté interprétation, Robert De Niro incarne donc les deux protagonistes principaux, pourquoi et quel était l’intérêt ? Si encore il avait incarné deux frères jumeaux, on pourrait comprendre ce choix, mais là, c’est purement marketing et surtout, totalement raté. De Niro se retrouve grimé, d’un côté avec du makeup prosthetic grossier et de l’autre, de façon numérique façon “de-aging” et le résultat final est particulièrement raté. On aurait pu penser que c’était pertinent de lui confier ce double-rôle, lui qui a maintes et maintes fois interprété des gangsters au cinéma (Les Incorruptibles - 1987, Les Affranchis - 1990 ou encore The Irishman - 2021), mais c’est trop facile de se reposer uniquement sur lui au seul prétexte qu’il connaît bien le sujet.

Enfin, côté scénario, c’est particulièrement ronflant, ça traîne en longueur et on s'ennuie terriblement. Comme quoi, il ne suffit pas de se reposer sur un concept non seulement hasardeux mais aussi et surtout grotesque, pour pleinement parfaire un film de gangsters.

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1,0
Publiée le 24 mars 2025
"The Alto Knights" raconte le combat fratricide que se sont livré à la fin des années 50 deux chefs de la mafia new yorkaise Frank Costello et Vito Genovese.

Le film, sorti en catimini par Warner, sans projection de presse ni publicité, ressemble à un voyage dans le temps. Trois octogénaires sont aux manettes : Robert De Niro, en tête d’affiche joue lui-même les deux rôles principaux, Barry Levinson ("Good Morning Vietnam", "Rain Man") est à la réalisation, Nicholas Pileggi ("Les Affranchis", "Casino") au scénario. Ils auraient pu tourner le même film quarante ans plus tôt. D’ailleurs le film était en développement depuis les années 70.

Comme déjà dans "The Irishman" de Scorsese, Robert De Niro joue grimé, sous une couche de latex qui le rend presque méconnaissable. Pourquoi lui avoir fait interpréter les deux rôles principaux, qui grandirent ensemble avant que leurs chemins ne se séparent ? pour faire des économies de cachet ? pour insister sur leur gémellité ? On s’interroge.

"The Alto Knights" a tous les atours des grands films classiques de la mafia. mais tout y est démodé : le jeu des acteurs, l’élégance des toilettes et des grosses cylindrées, l’absence d’humour, le rythme pépère du scénario…
2,5
Publiée le 24 mars 2025
Une plongée dans la mafia italo-américaine du siècle dernier. On apprend quelques petite choses sur cette époque mais pas suffisamment. Histoire vu par un des 2 protagonistes , l'ensemble reste correct.
1,0
Publiée le 26 mars 2025
Film de gangsters biographique réalisé par Barry Levinson, The Alto Knights est malheureusement un mauvais long-métrage. L'histoire se déroule dans les années cinquante et nous fait suivre la rivalité entre Vito Genovese et Frank Costello, deux chefs de la mafia italo-américaine de New York, qui a atteint son paroxysme en 1957 quand le premier ordonne d'assassiner le second. Seulement, le tueur ne parvient qu'à blesser Costello. Ce dernier va alors préférer se retirer de ses activités, pendant que l'autre va prendre le contrôle de la famille Luciano qui deviendra la famille Genovese. Ce scénario, inspiré de faits réels, s'avère hélas extrêmement pénible à visionner pendant toute sa durée de deux heures. Une durée qui se fait très largement ressentir et qui paraît même interminable. C'est une véritable purge de suivre cette intrigue comportant pourtant tous les ingrédients nécessaires pour en faire un grand récit. Mais celui-ci est mal fagoté, ce qui le rend inintéressant malgré son sujet prometteur sur le papier. La faute à une narration décousue retraçant leur amitié qui deviendra rivalité avec le temps à base de retour en arrières peu inspirés. On fini par rapidement décrocher, d'autant plus qu'il ne se passe pas grand-chose niveau action. C'est plat et beaucoup trop verbeux. Aucune scène ne marque les esprits. De plus, l'ambiance ne parvient jamais à distiller ne serait-ce qu'une once de tension. L'ensemble est porté par des personnages sans charisme malgré leurs statuts. Des rôles joués de façon peu convaincante par une tête d'affiche prestigieuse en la personne de Robert de Niro qui campe un double rôle très étrange. Rien ne justifie le fait qu'il incarne ces deux protagonistes ce qui fait que c'est juste décrédibilisant. Il est entouré par d'autres nombreux rôles sans saveurs interprétés par une distribution insipide composée de Debra Messing, Cosmo Jarvis, Kathrine Narducci, James Ciccone, Michael Rispoli, Wallace Langham, Frank Piccirillo ou encore Matt Servitto. Le problème majeur est que ces comédiens ont une moyenne d'âge d'octogénaires, ce qui fait qu'ils semblent bien inoffensifs et léthargiques. Tous ces individus entretiennent des rapports redondants à base de rivalité et de vengeance ne procurant absolument aucune émotion. Des échanges soutenus par d'innombrables dialogues soporifiques, aux répliques fades. Si le fond est si catastrophique, c'est également à cause de la forme. En effet, la réalisation du cinéaste américain pourtant capable de bien mieux par le passé est vraiment mauvaise. Sa mise en scène est beaucoup trop hachée et ne bénéficie d'aucune ampleur, en plus d'abuser d'images et de vidéos d'archives auxquels on ne croit pas. De surcroît, elle évolue dans des environnements insipides au possible. Ce visuel mal éclairé et saccagé est accompagné par une b.o. de mauvaise qualité signée David Fleming. Ses compositions sont génériques, ce qui fait qu'elles n'ont aucun impact, aucune personnalité, et ne créent aucune atmosphère menaçante. Reste une fin tout aussi loupée que le reste de l'histoire venant mettre un terme à The Alto Knights qui, en conclusion, est un film aussi dispensable qu'oubliable.
3,0
Publiée le 20 mars 2025
Deux De Niro pour le prix d'un! En effet, celui-ci incarne deux parrains de la mafia new-yorkaise, amis dans leur jeunesse, puis rivaux par la suite. Robert De Niro est de tous les plans, tour à tour sous les traits du paisible et calculateur Franck Corleone , ou du sanguin Vito Genovese. On est à mille lieux des grands films du genre avec cet acteur ("Les affranchis" (1990), "Casino" (1995) etc...°. Barry Levinson utilise les mêmes ressorts que Martin Scorcese mais sans la même réussite. Ca tient quand même la route si vous êtes comme moi fan de l'acteur avec ce qui fait le sel des films de gangsters : trahison, vengeance ou repentance. Si ce n'est pas le cas, les deux heures vont vous sembler très longues.
4,0
Publiée le 20 mars 2025
Le scénario évoque le conflit entre deux anciens amis d'enfance, devenus figures de la mafia new-yorkaise de la prohibition à la fin des années 1950 : Frank Costello et Vito Genovese.

C'est ( de mon point de vue ) très réussi. Les amateurs du genre ne le manqueront surtout pas, même si " the alto knights" ( du nom du bar ou les deux amis se retrouvaient pendant leur enfance) est surtout une étude psychologique plus qu'une suite de scènes d'actions ( presque totalement absentes).

De Niro est formidable une fois de plus et je regrette surtout la fin plutôt ratée dans son exposition, car traitée beaucoup trop rapidement.
2,5
Publiée le 20 mars 2025
Deux caïds de la pègre new-yorkaise, autrefois inséparables, se livrent une guerre sans merci pour régner sur la ville.
Trahisons, coups bas et règlements de comptes rythment cette rivalité destructrice qui signe le crépuscule de la mafia aux États-Unis.
Encore un film de gangsters qui n’apporte rien de nouveau…
A force de voir défiler ces histoires de malfrats en costume, on finit par connaître le refrain par cœur !
Beaucoup de bavardages et peu d’action, comme si les scénaristes avaient confondu un polar et une conférence sur l’histoire du crime organisé.
Heureusement, un superbe Robert De Niro sauve l’ensemble : à plus de 80 printemps, il tient l’écran avec une classe folle, d’autant qu’il incarne ici deux personnages à la fois !! Un exploit, mais pas suffisant pour dynamiser un récit un peu mollasson.
Prévisible et bavard.
Site CINEMADOURG.free.fr
3,0
Publiée le 24 mars 2025
Une double dose de Robert de Niro ça ne se refuse pas ! Surtout lorsque celui-ci retrouve son vieux compère Barry Levinson pour ce qui ressemble à une ode crépusculaire du comédien aux destinées contrariées de gangsters sous forme de fresques étalées sur des décennies, un genre qui a fait circuler son sang cinématographique à travers les veines d'un pan ô combien immense de sa filmographie.

Hollywood rêvait depuis les années 70 d'adapter la célèbre rivalité de Vito Genovese and Frank Costello, amis d'enfance devenus mafieux reconnus de New-York puis frères ennemis par des luttes intestines et leurs différences d'approche du "métier". Si, de prime abord, donner ce double rôle à un acteur aussi emblématique que De Niro pouvait se résumer à une espèce de gimmick ultime de démonstration de force tant il en est devenu une figure de proue, "The Alto Knights" a le mérite de déjouer cet a priori en exploitant la dichotomie de caractères de ces deux gangsters, en réalité les deux faces d'une même pièce, comme si une même figure criminelle avait subi une mitose entre sa violence expéditive originelle de la rue et sa propension plus subtile à infiltrer les strates sociétales supérieures en vue d'assurer sa pérennité. Reconnaissons que le film demande un petit temps d'adaptation aux maquillages pour asseoir la différence physique des deux personnages mais l'interprétation de Robert De Niro, évidemment excellente, nous immerge dans cette rivalité en train de se dessiner et atteignant rapidement ses extrémités les plus meurtrières dans l'atmosphère de l'Amérique 50's solidement reconstituée à l'image par Levinson.

Soyons clairs, en s'inscrivant dans une vision croisée de parcours de gangsters que l'on ne connaît que trop bien aujourd'hui, "The Alto Knights" aura un mal fou dans son ensemble à s'imposer parmi les sommets qui ont jalonné la carrière de De Niro du fait du classicisme de la plupart de ses ressorts, le film de Barry Levinson ne peut en effet soutenir la comparaison par son arrivée a posteriori de ses oeuvres.
Cependant, ce qu'il représente comme chant du cygne aux multiples odyssées criminelles avec l'acteur ainsi que certains angles choisis pour traiter cette relation conflictuelle (comme cet insoluble clivage sur la manière de diriger un empire criminel, ce refus obstiné de l'un à admettre que l'autre puisse choisir de se soumettre tant sa propre existence est soumise à leur dualité) et, plus largement, le plein essor des gangsters mis à mal par le réveil des autorités à leur sujet donnent à l'ensemble une plus-value loin d'être inintéressante dans ce contexte nostalgique d'une ère où l'univers du gangster subissait de plein fouet les mutations de la société américaine à son égard.

Sorte d'épilogue d'un manuel d'histoire de cinéma sur ce type de film qui voudrait en concentrer tous les tropes et un de ses visages les plus reconnaissables pour s'assortir d'une aura d'œuvre somme (la narration par l'intermédiaire d'un Costello en fin de vie et au regard devenu omniscient sur le récit renforce ce sentiment), "The Alto Knights" parlera forcément plus aux nostalgiques d'une certaine vision du film de gangsters (dont nous sommes) sans toutefois en constituer des dernières pages aussi essentielles que les monuments dont il tente de réveiller les souvenirs.
4,0
Publiée le 24 mars 2025
Un très bon film réalisé par Barry Levinson mettant en scène des mafieux dans les années 1950 avec une performance exceptionnelle de Robert De Niro.
3,0
Publiée le 21 mars 2025
Le fait que Robert de Niro campe les deux rôles rivaux et principaux m’a questionné pendant une bonne partie du film, car ils ne sont pas frères d’après le scénario. Si ce n’est que pour une question de performance et de prothèses, je vois vraiment pas l’intérêt sauf peut être pour faire des économies sur un salaire ou encore pour souligner le talent de l’octogénaire… Hormis ce gros détail, ce film de gangster rutilant en mode 50´s, adapté d’une histoire vraie, fonctionne sans se distinguer pour autant. C’est divertissant, propre avec une tension soutenue. Le règlement de compte aurait pu être raccourci par moment et les personnages secondaires auraient mérités d’être mieux écrits. Je crois que le personnage de Debra Messing n’a pas une scène sans demander à son mari si ça va… Aussi, on sent que ce film fait office d’hommage au cinéma de mafia et manque du coup presque d’originalité et de surprises.
2,5
Publiée le 24 mars 2025
Barry Levinson nous revient derrière la caméra à plus de 80 ans dans le genre mafieux, avec un De niro du même âge, à la double casquette. Nicholas Pileggi 92 ans au scénario, qui a déjà écrit quelques chefs-d'œuvre , on lui doit déjà Les affranchis, Casino, est clairement dans son style de prédilections, pourtant le film peine a convaincre que ce soit dans sa mise en scène où son déroulé. Le film nous conte une histoire, plus qu'il ne la met en scène, notamment dans sa longue introduction, la rivalité Frank Costello / Vito Genovese, manque de profondeur, notamment sur les liens forts qui les unissait avant leurs différents. Le reste est un assemblage trop prévisible d'un milieu mafieux qui semble bien trop gentils, où les enjeux bien qu'important semble au final anodins. Le film de plus très verbeux, à de gros problèmes de rythme. De niro s'en sort pas si mal, tant il connaît le genre, mais hormis l'aspect technique cela n'apporte aucune plus value. Peut-être un chant du cygne de ce trio plus qu' octogénaire, mais qui manque de grandeur.
3,0
Publiée le 20 mars 2025
Robert De Niro a tellement joué les gangsters qu'il n'a aujourd'hui plus grand chose à offrir alors même qu'Alto Knights lui propose 2 roles à la fois, tout deux un peu trop caricaturaux. On a du mal à voir Vito et Franck plutôt que Robert. Le film, classique dans sa forme, ne nous emporte pas dans son fond. Bien que je n'ai pas trouvé le temps long, il est un peu pâle et ne se démarque pas dans un genre dont la glorieuse époque est derrière lui. Un peu comme son acteur finalement ?
3,0
Publiée le 19 mars 2025
"The Alto Knights" est un film que j'ai trouvé plutôt sympa. Un long-métrage assez intéressant, mais j'ai trouvé un peu long. La mise en scène pouvait être mieux faite, les personnages sont plus ou moins attachants et le suspense n'est pas très intrigant.
2,5
Publiée le 22 mars 2025
De Niro assure le show dans ce rôle de deux figures mafieuses, amis d'enfance devenus ennemis. La distinction entre les 2 personnages se voient à l'écran, et ce malgré un maquillage assez grossier pour représenter Vito Genovese.

Écrit par Nicholas Pileggi et réalisé par Barry Levinson, un film de gangsters aux accents crépusculaires, mais à la mise en scène assez désincarnée et à la narration mécanique, recyclant plus ou moins tout ce qui a déjà été fait (en bien mieux) par le passé.

Pas foncièrement ennuyeux, mais déjà presque oublié quelques heures après son visionnage. 5,5/10.
2,5
Publiée le 25 mars 2025
C'est quoi cette idée qu'i a eu Barry LEVINSON de faire jouer 2 rôles a De Niro?? Il pensait que ça lui couterait moins cher ??
Ça m'étonnerais que ça ai marché ....Le vieux renard a du demander double salaire!!
Sinon voir De Niro dans rôle du parrain taciturne et grimaçant (qu'il a joué 1 million de fois) c'est limite ! Mais alors se le fader x 2 c'est carrément indigeste !! On est trop sur le registre de" The Irishman".
Sinon ,on est dans un film de mafia convenu ,des plus classique ,avec des gangsters moins fringants que d'habitude mais ça reste tout de même long et trop bavard.
On est presque sur un documentaire montrant le déclin de la mafia pendant la fin de la prohibition.
En gros :Très peu d'intérêt pour ce nième film de mafia qui a mon avis va clôturer le genre...
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