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🎬 RENGER 📼
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0,5
Publiée le 16 avril 2024
Jamies, femme libre en pleine rupture amoureuse et Marian, son amie pudique et coincée, sont en quête d’une bouffée d’air frais et décident de se rendre à Tallahasse. Mais leur périple sera semé d'embûches après avoir croisé la route d'une bande de truands...
Ethan Coen trace sa route en solo en réalisant ici son tout premier film (de fiction) sans son frère Joel. Avec Drive-Away Dolls (2024), il réalise ce qui s'apparente à une Série B à l’esprit très ancrée dans les 60’s avec son look rétro et ses transitions psychédéliques & cartoonesque (franchement lourdingues).
Avouons-le, il se plante en beauté. Le film avait été pensé pour être une comédie délurée / trash, il n’en sera rien, en dehors de la scène d’ouverture avec Pedro Pascal (si tout le film avait été comme ça, peut-être que nous nous serions amusé). Tout le reste n’est qu’une enfilade de longues scènes de dialogues et de vannes qui tombent à plat, au coeur d’un récit particulièrement inintéressant et chiantissime.
On a sans cesse cette désagréable impression qu’Ethan Coen surf sur sa carrière des 90’s avec son frangin, en nous balançant des références à leurs précédents films, comme s’il n’était toujours passé à autre chose (c’était il y a 20 ans, faudrait songer à faire son deuil du passé).
Drive-Away Dolls (2024) devient rapidement embarrassant de nullité, jamais drôle et d’une fainéantise pas croyable. Bref, rendez-nous les Frères Cohen, eux au moins, ils étaient drôles et talentueux.
Pisses froids s abstenir. J ai beaucoup aimé ce film déjanté. série Z peut être mais plaisant et drôle. Ethan Coen en roue libre avec la complicité de son épouse co scénariste.
Ce long métrage d'un Coen Brother sans son frère est mou dans son récit, criard sur le plan visuel et faussement audacieux dans ses intentions. Comment l'auteur de quelques-uns des films culte de ces dernières décennies a-t-il pu concocter un produit d'une telle médiocrité ? On reste pantois devant ce naufrage et seule une scène avec Matt Damon nous arrache quelques sourires.
Pour sa première en solo, Ethan COHEN signe un road trip aussi touchant que bordélique. Ça part dans tous les sens, pour le meilleur et le pire. Le scénario n’est pas vraiment le point fort de « Drive-Away Dolls. Heureusement, le duo lesbien formé par Margaret QUALLEY et Geraldine VISWANATHAN dynamite un peu tout sur son passage. Les deux actrices s’en donnent à cœur joie et se révèlent plutôt attachantes. Il y a un casting assez fun avec des caméos amusants. Pas certain toutefois qu’on en garde un souvenir impérissable.
C’est un peu Thelma et Louise à Lesbos. Le frère Cohen a pris quelques substances, ou du moins son scénariste. Et il en résulte un film fortement lesbien mais pas seulement. On retrouve un côté psychédélique, du voyage bien sûr, de la country music et surtout beaucoup de rebondissements. À aucun moment, on ne s’ennuie . Voilà un film truculent, drôle et vif. Il mérite mieux que l’accueil de la critique qui fait la fine bouche, car elle elle a oublié que le cinéma c’est ça !
En 2024, malheureusement, on a encore des films lesbiens plombés par le male gaze... et celui-ci en fait partie. Il ne représente que l'idée que doivent se faire les hétérosexuels de l'homosexualité féminine, et ç'en est presque gênant tellement c'est éloigné de la réalité, et surtout, phallocentré. Sinon, côté acteurs, l'ensemble est passable mais Margaret Qualley est vite agaçante à force de cabotinage.
Un scénario prévisible et plat, étonnement. L'image de la communauté lesbienne est montré que au travers de stéréotypes. Les scènes psychédélique n'ajoute rien de plus au film, mise à part appuyer l'aspect sexuel de celui-ci. Le duo de Jamie et Marian est tout de même attachant et fonctionne bien.
Comment les réalisateurs de the big lebowski, fargo, arizona junior ont-ils pu commettre un tel échec ? Eux qui maîtrisent les personnages depuis 30 ans, rendant attachants les plus ridicules, écrivant des répliques cultes, des situations abracadabrantes passionnantes et drôles malgré la violence et les confrontations frontales des différentes classes sociales ? Drive-Away Dolls, c'est l'histoire de deux lesbiennes qui ne sont identifiées en tant que personnages que par leur sexualité, qui ne parlent que de ça, qui font des grimaces forcées pour être drôles et qui évidemment vont tomber amoureuses l'une de l'autre durant leur road trip. Evidemment, on est en 2023 donc elles vivent dans un Monde où toutes les femmes sont lesbiennes et où tous les hommes sont mauvais, alcooliques, méchants, criminels... le patriarcat contre lequel elles luttent malgré leur collection de godemichets. Un film incompréhensible, mal joué, que quelques scènes bien filmées ne rattrappent pas. On dirait un plagiat des frères Coen.
Une vraie déception. La séparation semble peser à Ethan Coen, qui préfère picorer dans les films réalisés avec son frangin plutôt que de réinventer un univers. Dans ce dernier long-métrage, on trouve donc un peu de "Fargo" (les deux tueurs ne s'entendent pas mieux mais sont ici complètement à l'ouest), un zeste de Lebowski (les scènes psyché animées), mais tout cela manque cruellement de rythme et paraît bien long, ce qui est un comble pour une œuvre de 84 mn. De même, l'humour décalé si caractéristique de la filmographie des frérots se transforme ici en blaguounettes attendues, tout comme il ne nous est épargné aucun stéréotype sur les lesbiennes... Reste le charme de Geraldine Viswanathan, très à l'aise dans le rôle de la bonne copine coincée, lectrice de Henry James. Mais ne mérite-t-elle pas mieux ?
C'est triste. C'est très vulgaire. Les scènes de sexe n’apportent rien à la psychologie des personnages. C’est dégradant pour l’image de la femme. Ce n'est pas drôle. Je me demande combien a été payé Mat DAMON pour son rôle.
Film très décevant: caricatural dans le choix des personnages, simpliste au possible dans l'histoire et le scénario.. On ressent parfois la touche Coen dans quelques répliques mais c'est trop léger. Dommage