« Drive-Away Dolls » est un road-movie lesbien décomplexé avec deux personnages que tout oppose : l’une extravertie et délurée et l’autre timide et plus traditionnelle. Quelques gags sympathiques, de superbes effets de mise en scène mais une histoire qui a le tort de passer après d’autres du même style mais bien meilleures (« Pulp Fiction » (1994), « Mulholland Drive » (2001) entre autres). Un film très dispensable qui ne marquera sans doute pas ma mémoire.
Comme je le dis souvent, on ne choisit pas un film par hasard. Ici, ce qui me conduit en salle, c’est Ethan Coen. Je suis une inconditionnelle des films qu’il réalise, la plupart du temps, avec son frère. J’adore leur humour complètement barré. Personnellement, quand je pense à certaines scènes du film, comme la découverte du contenu de la mallette, je rigole encore. Les frères Coen, c’est “No country for old man”, “The big lebowski” “Burning after reading” “Fargo”.... que des film que j’adore et dont je ne me lasse pas. Mais je m’écarte encore. Alors deux copines qui ne savent pas trop quoi faire de leur vie, décident de partir pour Tallahassee. Elles se retrouvent au volant d’une voiture, dans laquelle elles ne devraient pas être. Dans le coffre, une mallette au contenu précieux, enfin pour certaines personnes. Et non, je ne vous dirai pas quoi et vous ne pouvez absolument pas deviner, c’est trop décalé, donc, ne cherchez pas. Donc, je le répète encore, mais c’est extrêmement drôle, tout autant décalé et le rythme est endiablé jusqu’au bout. J’adore tous les personnages, car ils sont quasi tous irrésistiblement drôles. Encore ce mot. Mais finalement, drôle et décalé ce sont les deux adjectifs qui qualifient le mieux Drive-Away Dolls.
Pour ce film déjanté "à la manière de", Ethan Coen a travaillé sans Joel, mais avec son épouse scénariste Tricia Cook. On ne s'étonnera donc pas de croiser des personnages atypiques, tantôt laconiques, tantôt exubérants, souvent dérangés.
Du loueur de voiture au réceptionniste de l'hôtel de luxe, en passant par une équipe de footballeuses spoiler: très portées sur le gazon et des hommes de main d'une intelligence très moyenne, on ne s'ennuie pas.
Le film est porté par un duo d'actrices, incarnant deux profils d'homosexuelle : la libérée, anarchiste et la coincée, intello. Les comédiennes sont convaincantes, même si leur jeu est parfois outré.
Un bon Coen ne peut pas ne pas introduire une histoire de gros sous, avec des morts à la clé... mais le véritable enjeu, spoiler: plus qu'une tête séparée de son corps d'origine , est une collection d'objets que je qualifierai pudiquement d'anatomiques...
En fait, derrière la farce se cache un propos politique. C'est un film démocrate, qui défend les minorités (ici principalement sexuelles) et dénonce l'hypocrisie (morale) des républicains, l'un d'entre eux étant incarné par Matt Damon, qui nous gratifie d'une brève apparition, marquante.
J'ai vraiment aimé et je ne comprends pas certaines notes très négatives. Ce n'est clairement pas un film grand public (ni un chef-d’œuvre), mais un bon délire pour cinéphiles avertis.
Une petite pochade lesbienne série Z adolescente qui dure à peine 1h15 tellement le manque d'inspiration est criant. Ce n'est pas désagréable mais c'est un peu con con. et ça ressemble à une resucée pâlichonne de film de Tarantino ou des frères Coen,. Presque difficile de croire que c'est tourné par une sexagénaire et un des frères coen. Je ne connais pas le monde lesbien mais j'ai quand même l'impression de voir une succession de clichés.. Si on a une heure 18 min a tué, why not. Payé 12 euros clairement non.
"Drive-Away Dolls" est un film que j'ai bien apprécié. Un long-métrage déjanté avec une histoire assez amusante. Les personnages sont bien attachants, l'intrigue est plutôt sympa et les scènes d'humour sont bien placées.
Une comédie de Ethan Coën absolument délicieuse. Des images psychédéliques, des scènes très érotiques dans le milieu gai féminin ça donne un film psychédélo-erotico-lesbienniste. Et des situations cocasses et hilarantes. Un film iconoclaste.
Film léger mais pas dans le bon sens du terme. Quelques passages sympas mais c'est brouillon. L'humour fonctionne une fois sur trois dans ce road movie, de prime abord palpitant, finalement faiblard.
Deux « Thelma et Louise du pauvre » convoient à leur insu une voiture renfermant un magot à travers les États-Unis. Sans son frère Ethan Coen sa vautre complètement avec cette comédie d’action burlesque. Le jeu est outré, mais c’est le genre qui veut ça et surtout le regard porté sur les lesbiennes est sans nuances, caricatural voire même malaisant par moment.
Un film qui ne plaît ni au public ni à la presse. Drive away dolls reprend les codes du road movie pour les passer à la moulinette d'un délire sexo lesbien déjanté. Avec toujours cette panoplie de seconds rôles venus d'une Amérique complètement cintrée. C'est pas toujours très fin, mais c'est souvent très drôle, un peu comme chez les frères Farelli. Je dis oui.
drive away dolls est une histoire loufoque et drôle. Sa mauvaise note n'est pas meritée, on passe un bon moment, n'en déplaise à un public hetero-coincé
Jamie est une jeune lesbienne dynamique évoluant dans le milieu queer américain de la fin des années 1990. Très entreprenante et enchainant les conquêtes féminines, elle entraîne son amie Marian dans un road-trip vers la Floride pour lui apprendre à passer du bon temps. Ce qu’elles ne savent pas, c’est qu’elles sont poursuivies pour le contenu du coffre de la voiture. En salle le 3 avril.
spoiler: ”drive-away dolls” a été une bonne suprise pour moi. Malgré un scénario assez limité et des enjeux pas toujours captivants, j’ai trouvé le ton délicieusement léger et décalé. Le film n’a pas de prétention et se regarde comme un divertissement de télévision. L’ambiance de la fin des années 1990 m’a rendu presque (ou pas) nostalgique des graphismes numériques de l’époque. La relation charnelle entre les deux femmes ne tombe jamais dans le vulgaire, même si les personnages de Jamie et Marian sont caractérisées comme la lesbienne délurée versus la lesbienne sage et militante. C’est un peu facile mais comme les traits de toutes les thématiques du film sont grossis, ça passe !