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🎬 RENGER 📼
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2,0
Publiée le 17 août 2022
La guerre est déclarée entre les fervents catholiques et les naturistes du camp de "Sunny Buttocks". Les premiers voient d’un très mauvais œil que des gens puissent se foutrent à poil dans un espace qui leur est dédié, c’est contre nature et surtout, contre la volonté de Dieu. Pour mettre de l’ordre dans la ville, le juge prend la décision de fermer définitivement le camp au grand dam des naturistes qui n’embêtaient personne à se promener les valseuses à l’air. Refusant la décision de justice, les adeptes du cul-nu scellent un pacte, celui d’un suicide collectif plutôt que d’abandonner leurs idéaux. Depuis ce terrible drame, des naturistes-zombies viennent troubler la quiétude d’une bande de jeunes venues faire du camping…
Celui qui réalisera une décennie plus tard l’improbable Rectuma (2004) et son "Culzilla" (la gigantesque paire de fesses qui s'en prend à Los Angeles), réalise ici une comédie musicale étonnamment loufoque et délurée. Comme toujours, il a dû jongler avec un budget quasi inexistant (35 000 $) pour mener à bien sa parodie du slasher de camps d’été façon Sleepaway Camp (1983).
L’originalité du film réside bien évidemment dans le fait d’être confronté non pas à des zombies mais des zombies nudistes ! Et ça, croyez-moi, ça fait toute la différence. Ajouter à cela que le film est aussi une comédie musicale qui détonne, alternant mises à mort et séquences chantées dont les textes nous réserves quelques surprises.
A noter enfin, la présence d’un personnage qui ne passe pas inaperçu, je fais bien évidemment référence à la personne âgée nudiste dont les seins pendent plus que de raison, nous offrant par la même occasion une séquence de « nifle » (une gifle avec un nichon) assez mémorable.