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vivaBFG
14 abonnés
1 350 critiques
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3,5
Publiée le 9 juillet 2021
Malgré de petits moyens, voilà un thriller de pirate de la côte parfaitement construit. Le scénario, assez maigre, nous captive facilement et ne vous laisse guère de répit. La force du maître "Alfred"?!. A voir par tous les amateurs hitchcockien mais les autres aussi. Dernier détail : le film est vieux, et l'image a assez mal vieilli mais cela se laisse regarder, il faudra juste s'y faire.
Un vieux film qui possède bien le charme et l'élégance du noir et blanc mais qui demeure assez en retrait par rapport au reste de la filmographie d'Hitchcock. Loin de l'angoisse et du suspense auxquels nous avons été habitués, "La Taverne de la Jamaïque" raconte l'histoire d'une organisation de brigands qui provoquent le naufrage de bateaux à l'approche de la côte pour s'emparer de leur cargaison. L'arrivée d'une jeune femme dans la taverne dont les bandits se servent comme repère finira par mettre en péril leur prochain coup... Je n'en dis pas plus, mais c'est un film dans lequel plusieurs personnages jouent un double jeu et ne doivent pas éveiller les soupçons, ce qui constitue peut-être le seul véritable élément de suspense. Franchement pas mauvais pour un film d'époque, mais pas tellement marquant et plutôt éloigné de ce que l'on attend de la part d'Hitchcock... Mais bon, tout réalisateur a le droit de s'essayer à différents styles de film, certains styles finissent simplement par plus leur coller que d'autres. J'ai aussi bien aimé ce côté maquette, ce côté tourné en studio, à l'occasion des scènes avec les bateaux...
Un excellent film d'Alfred Hitchcock, malheureusement et injustement très peu connue du grand public, quel dommage !! L'histoire est pourtant géniale, la reconstitution de la mer (dans un studio) est très bien réussie, et les acteur sont tous excellents, surtout la tête d'affiche Charles Laughton !! C'est un excellent rôle qu'Alfred lui offre, et en échange Charles lui offre une prestation exemplaire de juge hors-la-loi !! La scène de pendaison du nouveau de la bande escroc ratée est superbe, et la fin est très bien, tout comme le reste, très plaisant et qui tient bien en haleine, avec de très beaux décors de récifs d'une côte de Cornouailles peuplée de "pirates" qui cachent la lumière du phare pour que les navires (dont l'arrivée est sue grâce au juge (Sir Humphrey, le grand Charles Laughton) s'échouent, et que les passagers devenus naufragés puissent être volés et tués par la bande l'oncle de l'héroïne, ce dernier étant l'aubergiste de la "fameuse taverne mal famée". Un film inconsidéré, et qui malgré le réalisateur, n'est jamais vraiment sorti de l'ombre, même après qu'Alfred commençât à devenir célèbre. Dommage !!
Tiré du roman éponyme de Daphné du Maurier, ce film d’aventure raconte les exactions de naufrageurs aux rochers des Cornouailles au XIXème sous George IV. Malgré une mise en scène précise, le scénario et la psychologie des personnages restent invraisemblables. Seul Charles Laughton tire son épingle du jeu dans son rôle de juge pourri et adipeux à souhait.
Si on met de côté la mauvaise qualité d'image et le jeu de certains acteurs, voilà un film intéressant d’Hitchcock. Le sujet n'est pas habituel et le scénario n'a rien à envier au thriller moderne, L'ambiance est bien rendue, les scènes nocturnes sont magiques quoique souvent floues, l'histoire est prenante, l'interprétation de Charles Laughton est excellente, Maureen O'Hara est superbement photographiée. On le trouve également sous le titre de "L'auberge de la Jamaïque"
Tiré du livre de Daphné Du Maurier, L'auberge de la Jamaique ne m'a pas autant fasciné que les autres Hitchcock. Je me suis un peu ennuyée vers le milieu du film, il me semble un peu long.
C'est certainement un excellent film sur un sujet passionnant. Dommage que le DVD que j'ai acheté donnait un son inaudible et une image floue pour une version anglaise sous-titrée et une année de réalisation de 1939 c'est bien dommage!
"L'auberge de la Jamaïque" (ou la taverne... il faudra bien se mettre d'accord un jour)) restera un film minueur dans la filmographie d'Hitchcock. En effet, l'ennui est plus que palpable à la vision du film. Le scénario manque de profondeur, malgré une idée de base plutôt sympathique. Mais au fil des minutes, on se lasse très rapidement. Peut-être est-ce dû aussi à l'absence de héros dans ce film: ni O'Hara, ni Newton, ni Laughton ne peuvent être présentés comme personnage principal. Si O'Hara fait des débuts honorables, le justicicer que représente Newton manque cruellement de charisme, nous empêchant la sympathie à son égard. Reste la belle composition de Lauhton, trop isolé pour sauver le film. En outre, côté réalisation, il faut reconnaître que l'on a connu Hitch plus inspiré... On notera cependant l'effort effectué sur les décors, que ce soit un port fidèlement reconstitué ou des maquettes plus vraies que nature sur une mer déchainée.
Un vieil Hitchcock très intéressant, bien filmé et magnifiquement interprété, quel dommage que le son ai tant vieilli par rapport au reste du film. Par là-même, la musique est loin de valoir le détour, contrairement au reste du film. Dommage.
Avant de partir aux Etats Unis, Mr Hitch réalise son dernier film anglais inspiré d'un roman de Daphné du Maurier. Il récidivera plus tard avec "les oiseaux" et dans un cas, comme dans l'autre, je préfère les livres aux films. La Taverne de la Jamaïque ne se trouve pas dans le peloton de têtes des films de Hitchcock mais il n'est tout de même pas à jeter aux orties : de bons angles de prise de vue, du dynamisme dans la narration et surtout Charles Laughton qui campe un personnage infâme avec subtilité. Maureen O'Hara est absolument craquante.
Je m’attendais à un petit film d’aventure amusant, mais c’était oublier que Sir Alfred Hitchcock était à la barre. Bien sûr, ce n’est pas un de ses meilleurs - c’est un Hitchcock très mineur. Mais bon sang j’ai trouvé ce film si intense, c’était comme un flot de suspense. La réalisation était très classique mais extrêmement efficace et c’est à ça qu'on voit qu'Hitchcock est vraiment l’un des plus grands réalisateurs de tous les temps : même pour un de ses films les plus insignifiants, il réalise un petit chef-d'oeuvre. Il réussit à nous faire oublier le petit budget du film et livre un grand thriller, dont l’intensité et l’efficacité seraient enviées par beaucoup de gens aujourd’hui. Le scénario est très bon, il n’y a pas d'incohérences, peut-être un peu de facilités. Et je ne m’attendais pas à ce que les personnages soient si bons ! Même la bande de bandits est un peu touchante et pathétique. Et ce méchant est assez solide, joué par l’excellent Charles Laughton. Beaucoup de scènes sont difficiles, certaines morts sont vraiment émouvantes et la façon dont Maureen O’Hara est traitée est surprenante pour un film de 1939, en particulier pour un "petit film d’aventure amusant". Son personnage est très attachant et aujourd’hui nous l'appélerions "badass" et Maureen O’Hara éclipse le personnage principal masculin dans chaque scène.
Un des Hitchcock les plus décevants avec "L'Etau", "Quatre de l'espionnage" et "Le Procès Paradine". Sur le plan de la réalisation, on relève très peu d'originalié de la part d'Hitchcock. Le suspense est pratiquement inexistant : à aucun moment, je n'ai senti une quelconque tension comme dans "Fenêtre sur cour" ou "Vertigo". Heureusement que le jeu des acteurs relève un peu le niveau du film : l'excellent Charles Laughton en mégalomane, la novice mais déjà talentueuse Maureen O'Hara, le rustre Leslie Banks. Eviter à tout prix l'édition DVD de Alpa Media (transfert VHS avec sous-titres forcés, incomplets et truffés de faute; image médiocre et son étouffé). Allez plutôt voir du côté des éditeurs américains.
En 1939, un an avant Rebecca, Alfred Hitchcock signe une oeuvre peu connue du grand public, comme en témoigne l'absence de critique à ce sujet, La taverne de la Jamaïque. Tourné en noir et blanc, d'une assez courte durée nous présente un film historique/d'aventure autour d'un lieu centrale: la taverne. L'endroit est fréquenté par des bandits dont leur activité consiste à attirer des navires marchands afin qu'ils s'échouent sur la côte. Aux premiers abords, ce film ne paie pas de mine, par son scénario un peu ronflant, sa réalisation approximative. Mais le charme d'en temps ne nous laisse pas inerte, plutôt rêveur et songeur au doux crépitement de la pellicule vieillie. On passe un bon moment, ponctué de petits sourires relatifs, baigné dans l'atmosphère du cinéma d'avant-guerre. La comparaison avec un Psychose ou Vertigo n'est pas pensable, mais c'est un cinéma modeste et divertissant que nous offre le Maître du suspens, par son magnifique jeu d'acteur et l'ambiance qu'il semble y demeurer.
Jamaica Inn (titre français La taverne de la Jamaïque) est le tout dernier film britannique d’Alfred Hitchcock avant son départ pour les Etats-Unis d’Amérique. Sorti en 1939, il est la première adaptation au cinéma d’un roman de Daphné de Maurier par le réalisateur (son film suivant sera en effet Rebecca, le chef-d’œuvre de l’auteure, puis bien plus tard Les oiseaux).
Le film débute par le naufrage d’un navire marchand sur les côtes rocheuses de Cornouailles. A l’origine : une bande de malfrats qui, après avoir dissimulé la lumière alertant de la proximité de la côte, massacre tout l’équipage et pille l’embarcation. Ces brigands se retrouvent au repaire à la sinistre réputation : L’Auberge de la Jamaïque. Une irlandaise, Mary Yellan, devenue orpheline depuis peu, se présente après quelques péripéties à l’auberge pour vivre avec sa tante, prénommée Patience, la femme du gérant qui n’est autre que le chef de la bande. Mary s’impliquera alors au péril de sa vie dans une intrigue pleine de rebondissements, qui dévoilera l’identité de la tête pensante manipulant l’ensemble des malfrats.
Malgré des qualités indéniables, comme la scène de naufrage remarquable pour les moyens de l’époque, et une action continue, le film peine à intéresser, il ne marque pas les esprits. Là où Une femme disparaît, le précédent film du réalisateur, ne créait pas non plus d’inconfort chez le spectateur contrairement à beaucoup de ses films, il réussissait néanmoins à captiver son attention, ce qui fait défaut ici… Même l'humour est moins présent que dans les précédentes oeuvres, si ce n'est la convive sollicitant du juge une ode à la beauté, ode qu'il accepte de faire mais à se référent à une jument plutôt qu'à son invitée! A noter toutefois, et selon moi y réside le principal intérêt du film, qu’il semble qu’Hitchcock a projeté beaucoup de lui-même dans le riche juge Pengallan : outre la corpulence, le personnage ne se départit pas d’un sourire narquois, se jouant de la détresse des différents personnages qu’il manipule à sa guise, tel le réalisateur avec ses acteurs comme plusieurs anecdotes l’attestent. On sent donc toute sa sympathie pour ce personnage au rôle exécrable.
Jamaica inn est film bien réalisé, sans conteste, mais ne présente pas de grand intérêt, surtout mis en perspective avec les œuvres majeures du réalisateur.
Comme l'ont déjà dit plusieurs spectateurs avant moi, nous avons du mal à déceler la patte de Sir Alfred dans ce film. J'ai apprécié ce film surtout pour son atmosphère (le bord de mer, la tempête) et l'époque de l'histoire. L'interprétation de Charles LAUGHTON remonte sans aucun doute le niveau du film. Mais il ne mérite pas plus de 2 sur 4. Heureusement que l'autre adaptation d'un roman de Daphné DU MAURIER, REBECCA, était réussit.