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Artriste
117 abonnés
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4,0
Publiée le 4 juillet 2024
Comédie de science-fiction canadienne, réalisée par Stéphane Lafleur, On Dirait La Planète Mars est un très bon long-métrage. L'histoire nous fait suivre cinq anonymes sélectionnés pour leurs profils psychologiques quasi identiques à ceux de cinq véritables astronautes envoyés sur Mars pour y mener la première mission habitée. Mais celle-ci est en péril à cause de dissentions internes. C'est pourquoi leurs doubles envoyés dans une base en plein désert ont comme but de vivre comme eux, de penser comme eux, tout simplement d'être comme eux afin d'anticiper et résoudre les conflits. Ce scénario particulièrement original nous immerge pendant environ une heure et quarante-cinq minutes dans un récit aussi intrigant que captivant. Celui-ci nous embarque dès ses premières secondes dans son univers à la fois sérieux et décalé traitant de l'espace et de la recherche. Tout le sel du métrage se joue dans les relations entretenues par ces cinq membres et les deux superviseurs de l'expérience qui vont devoir faire semblant de vivre comme sur Mars et vont devoir cohabiter pour le pire et le meilleur. Tout cela donne lieu à des scènes fortement réjouissantes faisant ressortir la nature humaine enfouie en chacun d'eux. Le ton se veut doté d'un humour fin et judicieux fonctionnant parfaitement en procurant des rires et des sourires tout du long. L'ensemble est porté par des personnages appréciables possédant chacun sa personnalité et trouvant tous leur place au sein de cette station improvisée. Ces derniers sont interprétés par une distribution convaincante comportant Steve Laplante, Hamza Haq, Fabiola Nyrva Aladin, Larissa Corriveau et Denis Houle pour les cinq cobayes. Marie Brassard et Martin David Peters jouent eux les superviseurs. D'autres rôles plus secondaires viennent se greffer à eux comme ceux de Marie-Laurence Moreau, Rémi-Pierre Paquin ou encore Christopher Heyerdahl. Tous ces individus entretiennent des rapports conflictuels tentant d'être résolus en dialoguant. Des liens qui procurent beaucoup d'amusements, notamment à la faveur de dialogues subtils très bien écrits, mais également un sentiment dramatique bienvenu. Sur la forme, la réalisation du cinéaste canadien s'avère qualitative. Sa mise en scène évolue dans un environnement isolé faisant parfaitement ressentir la solitude d'être à des années lumières de chez-soi. De plus, elle comporte quelques plans spatiaux à l'aspect onirique particulièrement beaux. Ce visuel rougeâtre est accompagné par une excellente b.o. aux compostions mettant à l'honneur le saxophone pour un résultat auditif puissant. En effet, les notes entendues ont un grand impact sur les images et choisissent à chaque fois leur moment pour intervenir, le film n'abusant pas de la musique, préférant souvent laisser place aux silences et aux bruits naturels. Cette mission loufoque s'achève sur une bonne fin, même si elle est un brin en dessous des attentes. En conclusion, On Dirait La Planète Mars est un film méritant grandement d'être découvert tant c'est une œuvre cinématographique atypique extrêmement qualitative.
Stéphane Lafleur est un réalisateur canadien vivant dans la région du Québec. A travers cette comédie absurde de science-fiction, il parodie le voyage spatial avec un humour jouissif.
“Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire, troisièmement, une bonne histoire.” On dirait la planète Mars, c'est aussi renouer le lien avec le meilleur de la série B. Plus subtil qu'il n'y parait, le film dépasse le cadre du comique burlesque, et on peut y voir un conte philosophique voir un drame psychologique.
Ce film est un petit ovni (blague obligatoire, désolé). Petit budget, petits moyens, mais beau moment de cinéma. Ces doublures d'astronautes à l'accent québécois sont très drôles. Le petit regret est que Stéphane Lafleur n'est peut-être pas allé assez loin dans le délire de ces amateurs qui se prennent au jeu. Un bon moment de cinéma tout de même.
Film réjouissant très réussi sur les apprentis sorciers de la conquête de l'espace. Des individus ordinaires sont recrutés pour être les doubles des astronautes envoyés sur Mars ; contrairement aux vrais, ils resteront sur terre, enfermés dans une station où ils devront tenter de s'identifier à leurs doubles voyageurs. J'ai beaucoup ri au spectacle de ces doux rêveurs qui veulent à tout prix faire "comme si..." Le beau projet sorti des crânes d’œuf déconnectés va rapidement se gripper et produire des situations souvent cocasses. Les acteurs sont excellents, les décors assez minables pour montrer que le rêve de l'espace n'est pas à la portée de tout un chacun.
En pleine représentation de la pièce « Le Cocu », un très mauvais boulevard, un spectateur Yannick se lève et interrompt le spectacle pour reprendre la soirée en main... Le synopsis est plutôt original et pas mal trouve. Mais la réalisation manque de mordant et de loufoque. Quentin Dupieux retombe dans les travers d'INCROYABLE MAIS VRAI : une bonne idée et pas grand chose autour. Tous ça dans un court long métrage d'AH07. Ceux qui ne sont pas illimité et ont payés leur place apprécieront moyennement.... Heureusement interprétation de Raphaêl QUENARD dans un Yannick un peu simple mais finalement touchant est reussi a
On peut faire confiance aux Quebequois pour avoir des scénarios originaux. Les comédies de nos cousins d'outre atlantique sont souvent un peu loufoque. Stéphane Lafleure reussit à faire une film de science fiction sous l'angle de la comédie mais surtout sans science fiction. Alors que la 1er mission habité sur Mars est en péril, 5 personnes aux profils psychologique similaires aux astronautes sont recrutés et envoyé dans le dezért au milieu de nul part. Ils doivent penser, vivre comme les vrais pour ainsi anticiper et résoudre les problèmes. Sauf qu'ils sont plus proches de pieds nickelé que de véritables aventurier de l'espace. L'idée de base est originale et a ma connaissance jamais vue. L’attitude ou plutôt les difficultés à jouer le rôle d'un autre est pretexte à pas mal de situations comiques. A commencer par les « doubles » de sexe opposé ou la chef de mission psychorigide . Mais le plus réussit est le personnage de David qui va petit à petit se prendre pour son double John. Pour autant le film n'est pas dépourvut de défauts. Il manque de folie de piquant. Malheureusement il ne prend pas le tourant attendu. La seconde partie devient fade, plus accès sur les interrogations de personnages que sur les ressorts comiques. Dommage, avec un peu plus de folie le film aurait été tous autre.
Je n'avais lu que le synopsis avant mon visionnage et m'attendais à une comédie, mais pas du tout puisque c'est un film dramatique.
On y suit un groupe de cinq personnes, choisies par la NASA, dont la personnalité est proche de celles des cinq astronautes actuellement en mission pour aller sur Mars. Le but étant d'anticiper les problèmes matériels, relationnels ou psychologiques que peuvent rencontrer les professionnels.
Et de ce postulat, comme dit plus haut, je m'attendais à rire, ce qui n'a pas vraiment été le cas, puisque le groupe va très vite être confronté à des problèmes bien plus gros qu'eux. L'un des astronautes a des idées sombres, la femme de l'un d'eux est gravement malade, une finie enceinte... Et les cobayes devront trouver des solutions à ses gros soucis entrecoupés de petits tracas du quotidien, car non seulement de devoir régler eux des professionnels, ils vont devoir aussi régler les leurs !
J'aime beaucoup l'amitié qui se lie entre David, le personnage que l'on suit le plus, et Marie-Josée : ils essaient tous les deux de rester eux-mêmes malgré les rôles qu'ils incarnent ! Et concernant le retournement de situation final qui va faire perdre tout espoir au héros en ce qui concerne le but de la mission... Je l'ai aussi mal pris que lui !
J'ai vraiment trouvé le film intéressant, aimant beaucoup tout ce qui traite des relations humaines. L'imagerie est très belle, autant les scènes intérieures que le peu qu'il y a l'extérieur. Le rythme est constant, ce qui fait qu'on ne voit pas vraiment le temps passer !
David, quarantenaire à la vie bien tranquille, intègre une équipe de cinq personnes, censées avoir les mêmes traits comportementaux que cinq astronautes en mission sur Mars. Ensemble, David et ses collègues sont chargés d’élucider les raisons des tensions que connaissent les véritables astronautes sur Mars, afin de pouvoir les résoudre. La thématique de la reproduction à l’identique donne lieu à des possibilités infinies de décalage comique : l’inconfort propre à un vaisseau spatial est recréé artificiellement sur Terre, jusqu’à l’absurde. Mais à force de faire semblant, David ne finit-il pas par y croire lui-même ? Ma critique à retrouver en intégralité sur Le Mag du Ciné: https://www.lemagducine.fr/cinema/critiques-films/on-dirait-la-planete-mars-stephane-lafleur-avis-10062130/
C'est un film vachement drôle qui fait des gags vraiment mémorables et originaux qui ont en même temps une simplicité hilarante et un second sens intelligent ! Au niveau du scénario, on s'attend à rien, tout est parfaitement maîtrisé. Ni trop pathos, ni trop simplet. Finalement sans être moralisateur, il dit vachement de choses sur pleins de sujets et explore des émotions avec puissance. C'est extrêmement bien interprété avec un casting à la fois diverses et talentueux (porté par Steven La plante dans un premier rôle parfait). On peut craindre par moments des lourdeurs qui sont immédiatement prises en main par le réalisateur qui arrive à rebondir sans cesse. L'esthétique est niquel, flawless, savoureuse et "tasty". Non, non c'est un sans faute qui mérite vraiment qu'on le regarde à plusieurs ou seuls ! On dirait la planète Mars est un film qui reste sur Terre pour nous emporter en fusée dans le septième art !
Une comédie extrêmement drôle et un film d'une inventivité folle. On dirait la planète Mars est écrit très finement, et brillamment interprété. Malgré un ton absurde, et un jusqu'au-boutisme assumé, l'histoire parvient à garder une certaine vraisemblance, et à entrer en résonance avec la réalité de la nature humaine. A voir à tout prix.
Très bien vu : où la gestion des situations sur le mode froid du "management" est vouée à l'impasse, chaque personne humaine se révélant unique.
Autres questions posées par le film : - peut-on vivre un rêve par procuration ? - celle posée par la chanteuse Barbara ("Dis, quand reviendras-tu / Dis, au moins le sais-tu / Que tout le temps qui passe, ne se rattrape guère / Que tout le temps perdu, ne se rattrape plus ?)
On dirait la planète Mars mais c'est dans un canyon canadien qu'une équipe de quidams est la réplique psychologique parfaite des astronautes qui se sont réellement posés sur l'astre lointain. Bien que n'ayant aucune compétence particulière sur l'Espace cet équipage va un peu trop se prendre au jeu. Un film très particulier, original, assez cynique et à l'humour froid mais qui ne décolle jamais vraiment. Un comble.
A première lecture du synopsis, je n’étais pas trop inspiré. Mais comme c’est un peu le calme plat en cette période estivale pourquoi ne pas se laisser tenter par ce film sorti bien plus tôt ailleurs. Les films québécois sont souvent des petites pépites. Et l’intonation québécoise ainsi que les expressions du cru plaisent à nos oreilles. Un parler parfois si spécifique qu’en général le sous-titrage est le bienvenu (ce qui n’est pas trop le cas ici, ni davantage nécessaire d’ailleurs, bien que ce film soit référencé VOST). Une comédie ? Mais sur quel registre ? Je n’ai pas identifié car à vrai dire je me suis surtout ennuyé cherchant en vain le sens profond du propos. Amuser ? Vulgariser la psychologie de groupe ? Ma note est donc en rapport.