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Film très engagé qui doit faire faire des cauchemars à notre ministre de l'intérieur. Le film sait nous faire rentrer dans la tête des protagonistes, leurs motivations, l'intérêt de leur acte, la recherche de l'action idéale pour mettre à mal l'industrie pétrolière avec le degré de violence le plus mesuré possible.
Allez, maintenant, on passe à l'action!
Allez, maintenant, on passe à l'action!
Yves G.
Huit personnages se retrouvent dans l’ouest du Texas pour y saboter un pipe-line. Chacun a ses raisons qu’une série de flashbacks va éclairer.
"Sabotage" se veut l’adaptation de l’essai théorique "How to Blow Up a Pipeline : Learning to Fight in a World on Fire" du militant marxiste et anticapitaliste suédois Andreas Malm,. Partisan de la désobéissance civile, il y fait le constat de l’échec des actions non violentes pour lutter contre le réchauffement climatique et y défend une radicalisation de la lutte voire un recours à la violence contre les biens à l’exception de toute violence contre les personnes.
"Sabotage" n’est nullement un documentaire théorique mais un vrai thriller qui emprunte aux canons du film de genre, ici le film de braquage pour mettre en scène, en l’espace de quelques heures, les préparatifs du sabotage et son exécution. Le dispositif est sacrément efficace qui alterne la narration en temps quasi-réel de l’opération et des flashbacks qui présentent alternativement chacun des protagonistes et éclairent leurs motivations.
"Sabotage" n’en pose pas moins un problème éthique délicat. Ce film ne prend aucune distance avec l’idéologie qui y est prônée. Au contraire, il s’en revendique. Cette idéologie reconnaît, comme le fait Andreas Malm dans ses écrits, la légitimité du recours à la violence mais lui oppose des limites très strictes. Le plus dérangeant est ailleurs que résume le slogan du film : « If the law will not punish you, then we will » (Si la loi ne vous punit, alors nous vous punirons »).
Contester l’ordre établi n’est pas un crime. C’est au contraire un droit que toute démocratie saine doit activement défendre, dès lors que cette contestation s’exprime selon les procédures prévues (le droit d’expression d’une opinion dissidente, le droit de réunion, le droit de manifestation, le droit d’accès à un tribunal et le droit d’y voir sa cause jugée dans un procès équitable…). À ce titre, les activistes climatiques sont dans leurs droits en s’exprimant pour des mesures plus ambitieuses et en manifestant contre l’inertie qu’ils reprochent aux gouvernements de leurs pays.
En revanche est plus problématique le fait de s’ériger en législateur et en tribunal et de décider soi-même des punitions à infliger à ceux qui auront violé les règles qu’on aura érigées en Loi, par exemple les conducteurs de 4×4, les propriétaires de jets privés, ou les sociétés pétrolières.
Quelle légitimité les ecowarriors possèdent-ils pour décréter ces règles et pour mener ces actions ? De quel droit leur reconnaître ce droit au risque d’affaiblir la loi, expression de la volonté générale, et de se retrouver démuni face à des groupes d’opinions, aussi minoritaires soient-ils, qui au nom d’impératifs supérieurs, revendiqueraient eux aussi le droit de violer le monopole étatique de la violence légitime ?
Que dirait-on d’un livre ou d’un film qui raconterait l’action menée par un groupe d’activistes d’extrême droite organisant une battue à la frontière franco-italienne pour y intercepter des immigrés tentant d’entrer illégalement en France et les remettre aux forces de l’ordre ?
"Sabotage" se veut l’adaptation de l’essai théorique "How to Blow Up a Pipeline : Learning to Fight in a World on Fire" du militant marxiste et anticapitaliste suédois Andreas Malm,. Partisan de la désobéissance civile, il y fait le constat de l’échec des actions non violentes pour lutter contre le réchauffement climatique et y défend une radicalisation de la lutte voire un recours à la violence contre les biens à l’exception de toute violence contre les personnes.
"Sabotage" n’est nullement un documentaire théorique mais un vrai thriller qui emprunte aux canons du film de genre, ici le film de braquage pour mettre en scène, en l’espace de quelques heures, les préparatifs du sabotage et son exécution. Le dispositif est sacrément efficace qui alterne la narration en temps quasi-réel de l’opération et des flashbacks qui présentent alternativement chacun des protagonistes et éclairent leurs motivations.
"Sabotage" n’en pose pas moins un problème éthique délicat. Ce film ne prend aucune distance avec l’idéologie qui y est prônée. Au contraire, il s’en revendique. Cette idéologie reconnaît, comme le fait Andreas Malm dans ses écrits, la légitimité du recours à la violence mais lui oppose des limites très strictes. Le plus dérangeant est ailleurs que résume le slogan du film : « If the law will not punish you, then we will » (Si la loi ne vous punit, alors nous vous punirons »).
Contester l’ordre établi n’est pas un crime. C’est au contraire un droit que toute démocratie saine doit activement défendre, dès lors que cette contestation s’exprime selon les procédures prévues (le droit d’expression d’une opinion dissidente, le droit de réunion, le droit de manifestation, le droit d’accès à un tribunal et le droit d’y voir sa cause jugée dans un procès équitable…). À ce titre, les activistes climatiques sont dans leurs droits en s’exprimant pour des mesures plus ambitieuses et en manifestant contre l’inertie qu’ils reprochent aux gouvernements de leurs pays.
En revanche est plus problématique le fait de s’ériger en législateur et en tribunal et de décider soi-même des punitions à infliger à ceux qui auront violé les règles qu’on aura érigées en Loi, par exemple les conducteurs de 4×4, les propriétaires de jets privés, ou les sociétés pétrolières.
Quelle légitimité les ecowarriors possèdent-ils pour décréter ces règles et pour mener ces actions ? De quel droit leur reconnaître ce droit au risque d’affaiblir la loi, expression de la volonté générale, et de se retrouver démuni face à des groupes d’opinions, aussi minoritaires soient-ils, qui au nom d’impératifs supérieurs, revendiqueraient eux aussi le droit de violer le monopole étatique de la violence légitime ?
Que dirait-on d’un livre ou d’un film qui raconterait l’action menée par un groupe d’activistes d’extrême droite organisant une battue à la frontière franco-italienne pour y intercepter des immigrés tentant d’entrer illégalement en France et les remettre aux forces de l’ordre ?
Certe il y a du suspense qui nous maintiens en éveil mais à part cela bof. Musique omniprésente images bâclé sur le fond les personnages n ont aucune épaisseur sans interaction entre eux. Ce qui est grave à mon sens c est que les activistes écoles sont représenté comme des marginaux proche de la débilité mentale.
Un film à la limite du documentaire, le forme est démentielle et le fond est choc.
Le montage est intelligent tout le long.
Un petit film qui à tout pour être grand !
Le montage est intelligent tout le long.
Un petit film qui à tout pour être grand !
Très agréablement surpris. Un film haletant mené tambour battant. Les personnages sont brillamment incarnés et le sujet traité, brûlant. Surpris par la faiblesse du nombre de salles qui le propose...
film intriguant et intéressant départ le scénario qui nous embarque dans un projet haletant malheureusement le film reste assez simpliste et les acteurs ne se démarquent pas particulièrement ..p
Une des grosses surprises de l'année. Le film est percutant et captivant. C'est tendu jusqu'au générique de fin. Le message "détruire pour se faire entendre" apparaît comme simple mais en réalité le film brasse plusieurs thématiques intéressantes sur l'exploitation économique du territoire américain ou sur le terrorisme. Le casting de jeunes est génial.
A la mort de sa mère, Xochitl se lance une mission : alerter sur l’urgence écologique. Elle va alors s’entourer des meilleurs sensibles à sa cause pour mener à bien un projet. C’est sensible et brillamment intelligent. Ce film questionne les méthodes à employer pour sensibiliser sans braquer. Comme une réponse au mot eco terrorisme lancé par nos dirigeants.
Sabotage s’avère être un excellent thriller, plus qu’un film politique ou revendicatif. Il ne cherche pas à convaincre à tout prix et joue plus sur l’affect pour les personnages et leurs histoires que sur leur motivations politiques. Il n’en demeure pas moins perturbant car on en vient à souhaiter le succès d’actes quasi terroristes. Pour en revenir à l’aspect thriller, c’est vraiment bien fichu. Crédible, précis, captivant, avec ce qu’il faut d’intrigue et de rebondissement. Une très bonne surprise.
Ce thriller militant écolo est réalisé avec la même énergie que celle qui anime ses protagonistes. Devant l’urgence à agir, plus le temps de tergiverser. Daniel Goldhaber reprend quasiment les codes du film de braquage pour construire un scénario haletant et habilement monté. Les flash-backs qui suspendent brutalement l’action qui défile à vitesse grand V permettent de présenter les différents personnages, et d’entretenir efficacement le suspense. Pour autant aucun temps mort, pas d’introspection psychologique sur le sens de leur engagement. Le choix n’est plus discutable, il convient de passer à l’action.
Même si l’on ne partage pas la radicalité du propos (nouveau Robin des Bois, bon hors-la-loi pour mener la bataille de la décroissance), il est impossible de rester insensible à l’efficacité de la mise en scène.
Même si l’on ne partage pas la radicalité du propos (nouveau Robin des Bois, bon hors-la-loi pour mener la bataille de la décroissance), il est impossible de rester insensible à l’efficacité de la mise en scène.
Tiré un roman à succès dans les cercles écoactivistes "Sabotage - ou comment saboter un pipeline !" est un film indé culotté qui nous propose de suivre en mode accéléré le montage et l'execution d'un sabotage d'installation pétrolières au coeur du Texas.
Le groupe d'activiste a tous une bonne raison d'en vouloir à l'industrie de l'Or Noir : Leucémie, expropriation, ...
Chaque participant a droit à son portrait tout au long du récit.
Les acteurs sont jeunes et tous des jeunes révélations vus dans des séries et l'ensemble tient la route même si le "inspiré de faits réels" n'est pas ici de rigueur et que quelques trous au scénario peuvent entacher le réalisme de ce qui est décrit et proposé.
Le groupe d'activiste a tous une bonne raison d'en vouloir à l'industrie de l'Or Noir : Leucémie, expropriation, ...
Chaque participant a droit à son portrait tout au long du récit.
Les acteurs sont jeunes et tous des jeunes révélations vus dans des séries et l'ensemble tient la route même si le "inspiré de faits réels" n'est pas ici de rigueur et que quelques trous au scénario peuvent entacher le réalisme de ce qui est décrit et proposé.
selenie
Au départ on a bien du mal à s'attacher à eux, d'abord parce qu'ils ne se connaissent pas entre eux et donc on ne ressent aucune osmose amicale de groupe, ensuite il faut bien avouer aussi que la plupart donne des leçons mais s'apitoie sur leur sort qui reste celui de la majorité des gens à un moment de leur vie. Bref des caricatures de révolutionnaires qui s'attaquent aux riches façon Robin des Bois écolo 2.0 tout en sachant que ceux qui en pâtiront seront bel et bien leurs semblables, les moins riches. Pourtant, petit à petit on s'attache à quelques-uns (maladie évitable, injustice... ça crée l'empathie forcément), et finalement leur rêve utopiste s'avère pourtant un peu celui de tout le monde, celui de bousculer l'ordre établie, de bouger les choses, de tenter au moins d'autres solutions dans une fougue d'une jeunesse désabusée. Mais surtout le scénario est malin, la mise en scène est en adéquation, jouant la carte du thriller façon braquage de banque que le contexte texan facilite haut la main (tous un flingue). Un film à la morale facile et démago qui ravira les anars et cie, c'est même assez jouissif si on veut la marge, c'est donc une morale tendancieuse (appel à la violence) mais le film est solide, prenant et pousse néanmoins à la réflexion ce qui n'est jamais inintéressant.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Prenant de bout en bout, film super divertissant pour faire passer un message politique fort et terriblement d'actualité
Un grand film brulant, sous la forme cardiaque d'un film de casse. A voir absolument, urgemment. Bien plus malin qu'il n'y parait.
Film choral sur un sujet peu traité ...
On a déjà vu les braquages de banques ou de casinos par des équipes improbables..
Ici le sujet va au delà de la désobéissance civile vers un militantisme radical !
La construction du commando avec ses membres aux personnalités variées est traitée de en flash-back levant petit à petit les zones d'ombre sur les motivations de chacun-e-s.
Le scénario nous présente des militants bien plus futés qu'ils n'en ont l'air.
Les personnages sont crédibles et l'ennemi invisible !
Bref ! Un excellent moment de cinéma.
On a déjà vu les braquages de banques ou de casinos par des équipes improbables..
Ici le sujet va au delà de la désobéissance civile vers un militantisme radical !
La construction du commando avec ses membres aux personnalités variées est traitée de en flash-back levant petit à petit les zones d'ombre sur les motivations de chacun-e-s.
Le scénario nous présente des militants bien plus futés qu'ils n'en ont l'air.
Les personnages sont crédibles et l'ennemi invisible !
Bref ! Un excellent moment de cinéma.
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