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islander29
863 abonnés
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4,5
Publiée le 2 mars 2023
UN coup de cœur pour ce drame écrit avec beaucoup de sensibilité...Dans un monde qui va vite, le cinéma doit être lent, pour prendre de la distance et de la sincérité;. C'est la grande qualité du film, le temps est distillé au compte gouttes, apaisant, il nous rend notre liberté....Vaste sujet....Le cinéma nippon, est en grande forme, Après "Professeur Yamamoto part à la retraite, la famille Asada, voici encore un petit chef d'œuvre...J'ai pensé à Kinuyo Tanaka de par l'émotion ressentie (le cinéma a bien changé, muri ? depuis les années cinquante.....c'est un drame bienveillant illustrant la maladie d'Alzheimer, illustré par de brillantes métaphores, j'ai eu la larme aux yeux à certains moments....spoiler: Il y a le cambriolage, le tremblement de terre, le feu d'artifice, (hanabi en japonais, j'ai pensé à Kitano ) ces métaphores en lien avec le souvenir, subtilement tout au long du film où revient comme un leitmotive la plus célèbres des sonates de Schumann (elle est professeur de piano)...Notons aussi la belle prestation des deux acteurs principaux ( la mère, Mieho Harada, le fils Masaki Suda)....Bref il y a un certain émerveillement dans ce film , où le scénario se pose comme la rosée sur le matin, avec délicatesse...J'ai beaucoup aimé, je conseille, si vous aimez les drames lents et sensibles.....
Écrivain et producteur de cinéma, entre autres activités, Genki Kawamura a réalisé son premier long-métrage en adaptant son propre roman, en partie inspirée par sa grand-mère. Un sujet très personnel, donc, autour de la maladie d'Alzheimer et plus largement de nos existences, régies par les souvenirs que nous gardons et ceux que notre inconscient nous fait oublier. Le film a de quoi désorienter, surtout dans ses premières minutes, rappelant parfois la façon dont The Father de Florian Zeller nous égarait dans le labyrinthe de l'esprit d'un esprit rongé par la sénescence. N'oublie pas les fleurs ne joue cependant pas excessivement de sa virtuosité formelle, dans le flou entretenu entre rêves et réalité, flashbacks et moment présent, Derrière les errements de la mémoire, c'est d'une relation mère/fils dont il est fortement question, le film évitant de faire de la femme qui entre dans une brume profonde un être parfait. La pudeur règne le plus souvent mais quelques scènes s'avèrent plus démonstratives et le mélodrame reprend alors les rênes, avec moins de délicatesse que dans la majeure partie du long-métrage. Il reste par ailleurs des zones d'ombre dans le récit qui finissent par laisser mi-séduit, mi-insatisfait. Quant à la question de savoir si N'oublie pas les fleurs restera dans la mémoire du cinéma, toute réponse serait irréfléchie.
Ce film japonais bien réalisé qui traite de la maladie d’Alzeihmer et de ses conséquences est émouvant et traité avec beaucoup de délicatesse. La relation de ce fils avec sa mère dont il voit la santé décliner est très intéressante à découvrir. Le film nous permet également de découvrir des aspects de la vie japonaise.