Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Antoine
35 abonnés
58 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 8 juillet 2023
Film qui vous happe dès ses prémisses et vous emmène dans un voyage dans le temps, comme témoin d'un destin en devenir entre le royaume de Naples, la République de Venise et l'empire Autrichien où un compositeur porté par son ambition sans limite, traverse un milieu aristocratique avare en actes gratuits.
Etonnamment, le personnage du compositeur, qu'on aurait cru central dans le film, est finalement en retrait. On ressort en se demandant qui il pouvait bien être. Ce n'est pas bien grave, on se renseigne. Tous les personnages sont traités de la même manière et c'est dommage. Restent un beau film, de beaux airs d'opéra, de beaux costumes, de beaux décors...
je suis partagée, je suis allée voir le film car il me faisait penser à Amadeus de Milos Forman que j'adore et peux regarder régulièrement sans m'ennuyer. Si les décors, la musique, les costumes, l'ensemble des acteurs m'a plu, j'ai senti au fur et à mesure du film une sorte de voile noir qui tombait sur le film, avec de nombreuses scènes que j'ai trouvé lourdes, longues, insistantes, pénibles à force sans pudeur. spoiler: Le sexe, la drogue, la maladie, la mort, le sang et son étalage dans une forme de voyeurisme m'est devenu difficile à surmonter et soutenir, malgré la beauté de la musique. Même la façon de filmer les chanteurs étaient lourde à force, trop de plans serrés, trop de grimaces. Pour mi, trop d'effets tuent le bon effet. Celui que j'ai trouvé dans Amadeus. bref déçue tellement j'aurais aimé retrouver l'ambiance noire mais légère d'Amadeus, au contraire, tout était lourd et pesant. Ce serait comme une cuisine trop chargée en sel ou en gras... A force on ressent une indigestion...
Les amoureux de l’opéra seront ravis ( de nombreux extraits ) quand le spectateur lambda pourra saluer la découverte d’un musicien de talent peu reconnu encore aujourd’hui quand l’homme précédait de quelques années le jeune Mozart. Une allusion reprise en filigrane dans cette évocation historique que Petr Vaclav filme de manière très linéaire, voire classique, laissant aux faits de l’Histoire le soin d’agencer une vie semée de peine et de réjouissances auprès des femmes qui l’ont beaucoup côtoyé. Vojtěch Dyk dans le rôle-titre compose un personnage conforme semble-t-il au profil évoqué par les quelques archives existantes. On les dit rares. Dans les bonus le réalisateur s’emploie à les faire revivre. De nombreux extraits des opéras de l’auteur sont également repris . AVIS BONUS Le réalisateur évoque son projet , avant de laisser libre cours à sa recherche sur le musicien : un excellent documentaire. De nombreux extraits des opéras sont également repris . Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Intéressant biopic qui fait découvrir ou redécouvrir la vie et l’œuvre du compositeur Josef Myslivecek, qui eut ses heures de gloire en Italie entre 1766 et 1780, mais dont l’Histoire s’est appliquée à oublier le nom, peut-être en raison de sa fin peu glorieuse. Le fond et la forme du film témoignent d’une maîtrise classique. Récit d’une ascension et d’une chute. Portrait d’un homme, artiste et libertin. Différents portraits de femmes qui disent la diversité de la condition féminine au 18e siècle. Tableau d’une époque qui cultive de grands écarts entre beauté et laideur, élégance et vulgarité, raffinement et violence, jouissance et souffrance. Ces portraits et ce tableau sont peints intelligemment, avec une certaine mesure (qui évite les effets faciles), un sens du symbole (symbolique filée du masque), mais sans concession (description crue de la maladie qui ronge le personnage principal). La reconstitution, dans ses aspects visuels et sonores, est soignée. Quant à l’évocation du monde musical et de ses évolutions, elle semble assez fine. Si le film n’atteint pas des sommets, c’est probablement à cause de la réalisation, qui manque de personnalité, et de la narration, un peu monocorde et souffrant de quelques longueurs.
Un biopic sur un inconnu. Belle idée. Belle dynamique dans la mise en scène des opéras, de la musique, bien mise en valeur. D'autant plus méritant que ce ne sont pas des hits classiques comme pour Amadeus par exemple. Le déroulé du biopic reste cependant sur une trame assez balisée.
Dans la deuxième moitié du 18ème siècle, à Venise et dans d’autres villes d’Italie, le compositeur Praguois Josef Myslivecek vit pauvrement sans parvenir à percer jusqu’à ce qu’une femme lui ouvre les clés de la cité. Un film de sage facture qui ravira les amateurs de musique classique (Philippe Jaroussky chante). L’atmosphère libertine de la Venise de l’époque et celle, différente, de Naples sont bien restituées. Les actrices sont belles et touchantes, en particulier Elena Radonicich, en comtesse sensuelle et libertine et Lana Vlady en victime romantique. Certaines scènes d’orgies ne sont pas sans rappeler le sublime « Eyes wide shut ». Dommage que l’acteur principal, mou, inexpressif, ne soit pas à la hauteur. Un film plaisant mais qui, un peu terne et plat dans sa réalisation, est en-dessous de son passionnant sujet.
très beau film d'époque, vivant, sans effets compliqués tout repose sur le récit et la musique on se laisse porter par l'histoire c'est juste beau actrices et acteurs magnifiques le héros est excellent il a des airs d harison Ford.
Lire la critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/07/01/il-boemo-lhistoire-oubliee-du-compositeur-que-mozart-admirait/
Josef Myslivecek, surnommé Il Boemo, abandonna la meunerie à Prague pour poursuivre son rêve de devenir compositeur d'opéra en Italie à 27 ans. Après des années difficiles, il composa le premier opéra du règne de Ferdinand IV à Naples, lançant sa carrière prolifique dans les années 1770. Plus sollicité et admiré que Mozart à son époque, sa vie trépidante et sa lutte pour la reconnaissance sociale sont captivantes. Ce biopic réhabilite cet artiste oublié et présente une reproduction historique saisissante, avec des décors et costumes immersifs. La musique de Myslivecek est une force majeure, offrant des moments sublimes et une envie irrésistible d'explorer ses compositions. La performance de Vojtěch Dyk est remarquable, insufflant passion et attachement à la vie de Myslivecek, tandis que les actrices secondaires comme Barbara Ronchi, Elena Radonicich et Federica Vecchio ajoutent à l'impact de l'histoire. La présence d'Antonio De Matteo ajoute une touche sombre à l'ensemble.
Au XVIIIe siècle, l'ascension d'un jeune compositeur tchèque de Venise à Naples, des cours italiennes où l'on célèbre dans le même élan, l'opéra, les intrigues de pouvoir et le libertinage. Un film baroque en costumes que les principaux protagonistes se plaisent à enlever, un mélange de sexe et de partitions pour notre musicien qui finira par y perdre le nez. Mais qui influencera aussi un jeune musicien autrichien promis à un bel avenir, prénommé Wolfgang.
Le réalisateur franco-tchèque Petr Vaclav livre, en 2022, la biographie du méconnu compositeur Josef Mysliveček, pourtant célèbre en Italie dans la deuxième partie du XVIIIème siècle. Il est évident que la comparaison avec « Amadeus » de Milos Forman laisse ce film sur le carreau. Néanmoins, il possède quelques atouts à mettre en avant, notamment la description d’une Venise libertine où débauche et luxure régnaient au sein de la noblesse de l’époque. Ce contenu historique, associé à de nombreuses scènes de musique classique, crée une atmosphère baroque immersive. Bref, le portrait d’une société peu reluisante à travers celui d’un homme ayant connu grandeur et déchéance.
"Il Boemo" est le surnom donné à Josef Mysliveček, né en Bohème. Fils de meunier, il s'installe en Italie pour parfaire son éducation musicale qu'il a commencée à Prague. Progressivement, il devient le musicien le plus en vue d'Italie. Les plus grandes voix de l'époque interprètent ses opéras qu'on acclame à travers le pays. Le roi vient régulièrement le féliciter et Mozart, plus jeune que lui, l'admire et devient son ami. Enchaînant de nombreuses conquêtes féminines, il mourra dans la misère de syphilis et, du jour au lendemain, il passera dans l'oubli. Le film de Petr Václav est très documenté, soucieux de respecter l'histoire du musicien au plus près de la vérité historique. Les reconstitutions, décors et costumes sont magnifiques, l'image somptueuse. Les portraits de femmes sont approfondis et soignés, cantonnés dans un périmètre social très limité, de l'épouse à la prostituée. La musique du compositeur oublié tient une place centrale, pour notre plus grand bonheur, dans ce film magistral qui nous enveloppe et nous enchante du début à la fin.
Il Boemo est un biopic de Josef Myslivecek (1737-1781), un compositeur tchèque connu et admiré de Mozart et ayant passé une grande partie de sa vie à Venise, d’où il recevra son surnom, Il divino Boemo (le divin Tchèque). L’opéra à cette époque, c’est le star system d’aujourd’hui, avec ses espoirs, ses modes, ses déceptions, sa cruauté, et c’est tout le mérite du film de le montrer à travers le portrait d’un compositeur qui a alors un rôle mineur, loin derrière les divas. Sa rencontre avec Mozart enfant est touchante. La comparaison avec Amadeus (1984) de Milos Forman vient évidemment à l’esprit : le style est plus réaliste (caméra sur l’épaule), plus crû, c’est aussi très bien fait, la photo est superbe, les décors, costumes et scènes d’extérieur sont magnifiques. Le scénario aurait gagné à être resserré, mais on se laisse bercer par la B.O., intégralement de Myslivecek bien sûr. À voir, surtout pour les amateurs d’opéra ! Plus d’infos sur mon Instagram "Les sorties de Philippe"