Monique Zimmer, sexagénaire, vient de tuer son amant, Oscar Foulard. Découpé en morceaux, le cadavre est disséminé dans la nature et le tronc se retrouve enfermé dans une valise. Ce dernier continue de parler et d'interagir… avec son pénis.
Karl Zéro s’inspire du fait divers de celle que l’on surnomme "La diabolique de Nancy" (Simone Weber a assassiné son mari en 1985 et découpé ce dernier à la meuleuse à béton) et réalise ici une comédie parfaitement invraisemblable, absurde et débilisante.
En voulant s’inspirer de l’univers des "ZAZ" (Zucker, Abrahams & Zucker), le présentateur télé se vautre dans le grand n’importe et y réalise une comédie incompréhensible et bordélique. Un vrai bourbier confus et hétéroclite où pêle-mêle, on y retrouve des blacks engoncés dans des sacs de couchages blancs (censés représenter l’ADN) qui font du rap sous microscope (vous n’avez rien compris ? c’est normal), des interludes musicales (chantées par des pseudos Gipsy Kings, un ersatz de La Compagnie créole et même les Village People), des communistes, un chien en peluche qui parle, un chat empaillé, Karl Zéro grimé en Marguerite Duras, Lova Moor, Freddy Krueger, des singes en charge du contrôle douanier, Elephant Man et j’en passe.
L’ensemble aurait pu être drôle si Karl Zéro et ses co-scénaristes s’étaient donnés la peine de faire les choses bien, mais en dehors d’être complètement à côté de la plaque, jamais drôle et abscons, il m’est difficile d’y adhérer ou d’y trouver ne serait-ce qu’une seule bonne idée. Mais je crois que le pire à supporter reste l'insupportable voix du tronc (incarnée par Jean-Luc Reichmann). Estimons nous heureux que le film ne puisse durer que 75 minutes…
L'erreur de Karl Zéro est de s'être cru capable de faire un long métrage avec les mêmes principes que ses courtes et impertinentes interventions sur le petit écran. Karl Zéro maitrise d'autant moins sa mise en scène que son style de séquences brèves ne permet pas la moindre cohésion. De sorte que son agglomérat de provocations tout azimut donne au film un aspect foutraque et abrutissant. Le sujet permet cette dispersion parce qu'il est le récit de l'inconcevable périple d'une valise contenant un tronc humain, laquelle, passant de mains en mains, traverse les endroits les plus divers et les plus étranges. Inspiré de l'affaire Simone Weber, le film parodie et provoque grossièrement à coups de sarcasmes incessants et de délires fantasmatiques souvent violents. Karl Zéro s'en remet complaisamment au gore et au sexe et révèle ainsi les limites de son talent pour le mauvais goût. Les bonnes idées se noient dans la masse incohérente. Film foisonnant de thèmes, "Le tronc" surprend, certes, par son agressivité et son irrévérence mais fatigue par son absence de structure et de modération. La meilleure idée de l'auteur est d'avoir prêté au tronc (pour qui s'en souvient) la "voix" de TF1 qui, pour l'occasion, s'auto-parodie savoureusement.
J'ai vu ce film il y a très longtemps..et je ne l'ai toujours pas oublié tant ce "tronc" m'avait semblé nul ! A coté les Ed Wood et Max Pecas sont des rigolos, même eux ne sont pas parvenus à faire pire que ce film qu'il faut sans doute voir au 500 ème degré pour apprécier (désolé mon cerveau n'est pas équipé pour !).
Jamais entendu parler avant que ma copine ne me le fasse découvrir. Un ovni du cinéma, un humour fabuleux, des personnages géniaux (le juge!), dommage que le DVD n'existe pas, car il ferait parti de ma dvdthèque... Karl Zéro, si tu nous lis, pense à nous et balance le DVD dans le commerce!
j ai vu ce film sur canal , je devais avoir 13, 14 ans : je m' en rappel encore comme quoi il m'a marqué.je me rappel l'avoir trouvé bizzar, mais drole. Envie de le revoir par curiosité.
j ai vu ce film il y a plus de quinze ans a l epoque je l avais trouve dementiel je l ai revu il y a quelques jours et je le trouve toujours aussi bien j aimerais bien l avoir dans ma dvdteck