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    Blue Jean
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    Pascal F.
    Pascal F.

    26 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2023
    Jean, enseignante d’éducation physique va cacher son homosexualité, lorsque l’Angleterre thatchérienne cherche à isoler la communauté gay et lesbienne en souhaitant promulguer une loi la stigmatisant.
    En racontant cette histoire, la réalisatrice Georgia Oakley nous fait découvrir cette difficulté de vivre dans le mensonge, de vivre en cachant à ses proches et son milieu professionnel si frileux, pour ne pas dire plus, son orientation sexuelle.
    On rentre avec plaisir dans les années 80, les boites gays et leurs univers musicaux, le monde des enseignants que l’on pourrait penser assez ouvert, ce qui est loin d’être le cas.
    Un bravo pour l’actrice principale Rosy McEwen, qui réussi à interpréter son rôle avec subtilité et toutes les nuances de jeux que cela nécessite : le stress, la réserve, la passion, le désespoir, l’espoir…
    Rarement j’ai vu la communauté lesbienne représentée aussi bien mais il faut bien reconnaître que je ne suis pas un grand connaisseur.
    Ce film montre, même si ce n’est pas sa raison d’être, le chemin parcouru dans les sociétés occidentales concernant l’homosexualité sans oublier que les avancées sont et restent toujours fragiles.
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2023
    « Qu'est-ce qui te fait croire qu'elle a une place dans ce monde ? » Il n'est pas question de Jean, mais lorsqu'elle prononce cette phrase, Jean sait de quoi elle parle, car elle connaît le monde dans lequel elle vit. Nous sommes dans les années 80 et Jean, une professeure de sport, mène sa vie sans faire de bruit. Elle ne se cache pas, mais elle se fait discrète, car elle sait très bien qu'elle a beaucoup plus à perdre qu'à gagner. C'est de son métier et de sa vie qu’il s'agit et elle ne veut ni perdre son poste ni chambouler son quotidien. À travers l'histoire de Jean, Georgia Oakley raconte le quotidien d'une femme issue de la communauté homosexuelle à l'époque de Margaret Thatcher et de l'article 28. Georgia Oakley ne montre rien de concret à ce sujet puisque l'on ne quitte jamais la bulle créée par Jean, mais on ressent les conséquences de cette politique avec l'état de panique dans lequel se trouve Jean lorsqu'elle sent que son "secret" peut être exposé aux yeux de tous. Le contexte homophobe de l'époque est uniquement montré ou plutôt exprimé à travers des extraits télévisés ou radiophoniques que l'on entend en fond. On oublie parfois qu'on est face à un drame avec la réalisatrice qui installe une vraie tension à la hauteur des enjeux avec Jean qui résiste du mieux qu'elle peut à toute cette pression. En somme, un premier film solide qui doit beaucoup à ses formidables actrices.
    ben desiles
    ben desiles

    42 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 26 avril 2023
    Vraiment pas captivant. L'héroïne arbore sempiternellement le même visage inexpressif. Son élève paraît beaucoup trop jeune pour fréquenter une boîte lesbienne. Et les personnages secondaires sont tous plus caricaturaux les uns que les autres. Très décevant.
    rvrichou
    rvrichou

    101 abonnés 426 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 22 avril 2023
    Le film se veut subtil , il est lourdingue. Un scénario indigent aggravé par une mise en scène pénible: on devrait compter le nombre de cigarettes allumées par les personnages, ça fait tousser. Ou encore le nombre de verres de bière ou d'alcool ingurgités . Heureusement les acteurs principaux talentueux sauvent le film du désastre.
    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 mai 2023
    Nous sommes en 1988, en plein thatchérisme, alors que la Section 28, qui interdit de « promouvoir l’enseignement dans aucune école publique de l’acceptabilité de l’homosexualité » vient d’être promulguée. Jean (Rosy McEwen), la petite trentaine, est prof de sport dans un lycée du nord de l’Angleterre. Jean est lesbienne, vit une relation amoureuse avec Viv, mais le cache à ses proches et à son employeur de peur de perdre son poste.

    "Blue Jean" est un film qui malheureusement se laisse écraser par son sujet : l’impossibilité de vivre à visage découvert son homosexualité dans l’Angleterre conservatrice de Thatcher. Tourné à l’époque des faits, il aurait eu la rage rebelle des premiers Stephen Frears, de "Prick up your Ears" ou "My Beautiful Launderette". Mais, trente-cinq ans plus tard, il a un goût de réchauffé.

    La faute n’en incombe pas à son actrice principale qui joue à merveille un rôle ambigu, celui d’une femme qui, après un mariage malheureux (dont on ne saura ni comment il s’est noué ni comment il s’est brisé), est tombée amoureuse d’une femme et s’est reconstruite dans la douce sororité d’amies lesbiennes mais n’est pas encore parvenue à assumer socialement son homosexualité.

    L’enjeu du film, on le sait par avance, est de deviner quand et comment « Jean la mélancolique » (c’est je crois le sens du titre) fera son coming out. Elle y sera obligée par une de ses élèves, Lois qui, comme Jean quelques années plus tôt, essaie dans l’hostilité générale, d’affirmer son identité sexuelle. Jean est tiraillée entre la crainte que Lois ne la trahisse et le souhait de l’aider. Elle est peut-être aussi animée de pensées plus troubles pour l’adolescente.

    "Blue Jean" est construit au point de rencontre de deux univers dont la description n’évite pas hélas les clichés : d’un côté un lycée anglais engoncé dans son conservatisme hors d’âge avec ses collégiennes en uniforme, de l’autre un club de lesbiennes sans soutien-gorge, l’aisselle buissonnante, tatouées et piercées. Ce qui réunit ces deux univers, outre l’héroïne : la musique new wave aux parfums de madeleine proustienne qui rappellera à tous ceux qui ont mon âge le parfum de leur adolescence plus ou moins rebelle.
    traversay1
    traversay1

    3 572 abonnés 4 861 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2023
    L'époque que décrit Blue Jean, le premier long-métrage de la Britannique Georgia Oakley, est précise. Il s'agit de 1988, au moment où le gouvernement de Margaret Thatcher adopte une loi stigmatisant la communauté gay. Si l'homosexualité de Jean, professeure d'éducation physique au nord de l'Angleterre, est dévoilée, elle ne pourra plus enseigner. Portrait d'une femme obligée à une double vie, le jour au lycée, la nuit dans un club lesbien, le film fait sentir subtilement le poids d'une société naturellement homophobe et la manière dont Jean tente de vivre sans ressentir de honte devant une orientation qu'elle ne peut assumer qu'à moitié. Le travail sur l'image, les décors, les costumes et la musique de cette période donne au film une authenticité probante, tandis que les personnages secondaires, de par leur diversité d'attitudes, élargissent le spectre narratif, en évitant les pièges du simple militantisme. Le caractère de Jean reste psychologiquement complexe et son cheminement passionnant à suivre, même si le récit se révèle parfois trop neutre, surtout dans sa première partie. Le film ne laisse pas un moment de répit à son anti-héroïne, multipliant les gros plans d'un visage d'apparence lisse mais sans cesse traversé par des questionnements intimes douloureux. Autant dire l'importance de la qualité de l'interprétation de Rosy McEwen, déjà remarquée dans Vesper Chronicles. Sa performance est tout bonnement irréprochable.
    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2023
    Comme « L’événement » d'Audrey Diwan est un rappel à la conscience, « Blue Jean » nous met en alerte face au retour de l’esprit Thatcher que des lois liberticides ont entaché le paysage. L'ont parfois même détruit. Avec en point de mire la persistance de ces lois , ici homophobes, un peu partout dans le monde. Jusqu'au début des années 2000, il est interdit de parler d'homosexualité dans les écoles au Royaume Uni. On disait même « faire la promotion ». Une épée de Damoclès sur la tête de Jean qui professe avec sérieux l’éducation physique avant de rejoindre sa compagne le soir dans les clubs lesbiens. Dichotomie quotidienne qui perturbe son bien être et le met souvent en porte à faux vis-à-vis de ses collègues et copines. En quête de son identité Jean peu s’appuyer sur la caméra tranquille de Georgia Oakley, qui d’abord attentive, réactive, presque trop directive, lâche et abandonne presque son héroïne à ses responsabilités. Un second souffle aussi bienfaiteur que le premier était bienveillant. On a depuis longtemps rejoint le camp des militants , et adhéré à ce premier film
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2023
    En Angleterre dans les années 80 le gouvernement Tatcher veut tout simplement éradiquer l'homosexualité, ce qu'il fit pour la musique électronique et ce qui provoqua l'effet inverse : la prolifération des raves parties clandestines et l'émergence d'un mouvement. Il en fut de même pour les LGBT. Mais en attendant de pouvoir aimer qui elle le souhaite une jeune professeure de sport voit son secret mis en danger par une de ses élèves également lesbienne. Un film social et politique réussi sur une période sombre de l'histoire anglaise et qui montre la fragilité des luttes remportées. Dans le sein même de l'Europe où de nos jours certains pays membres remettent en cause les droits des homosexuels.
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    342 abonnés 646 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2023
    "Blue Jean" qui est visible dans un petit nombre de salles est pourtant un beau grand film qui mérite le détour.

    1988, l’Angleterre de Margaret Thatcher. Jean, professeure d’éducation physique, est obligée de cacher son homosexualité, surtout depuis le vote d’une loi stigmatisant la communauté gay. C’est sans compter sur une nouvelle étudiante qui menace de révéler son secret…

    La scène d'ouverture est à elle seul un marqueur de la finesse avec laquelle la réalisatrice Georgia Oakley aborde son sujet.

    On y voir Jean se teindre les cheveux en blonde pour ensuite prendre le chemin du club dans lequel elle retrouve ses amies et son amour du moment, bien plus impliqué et politisée qu'elle face au vote imminent de la Clause 28, un scandale à l'époque car interdisant de promouvoir une image positive de l'homosexualité dans les organismes communaux britanniques.

    Jean devra faire face à ses contradictions, elle la non politisée. Même si il réserve son lot de drame, le film reste néanmoins traversé par une certaine douceur, légèreté et bénéficie d'une fantastique bande son ou New Order croise des pogos rock et de la house vocale.

    Quant à Rosy McEwen, elle interprète au delà de l'incarnation une Jean dont les yeux bleus électriques resteront pour longtemps plantés dans votre mémoire.

    Un film à voir assurément
    Eleni
    Eleni

    13 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2023
    Beau personnage, très bien et sobrement interprété. Scénario particulièrement bien construit pour faire vivre et alimenter, tout au long du film, le conflit entre le contexte socio-politique et l'intime. Le film montre bien les douleurs générées. A-t-on vraiment progressé aujourd'hui ?...
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2023
    1988, une ville du nord de l'Angleterre (Newcastle ?), un collège de cette ville , une prof d'EPS de ce collège. Jean a été mariée, elle a divorcé et elle a dû prendre conscience que l'homosexualité lui convenait mieux que l'hétérosexualité puisqu'elle vit dorénavant avec Viv, puisqu'elle fréquente assidûment un club lesbien de la ville. Oui mais, en 1988, c'est Margaret Thatcher qui est au pouvoir, une première ministre particulièrement conservatrice et pas seulement en ce qui concerne l'économie. La radio ne cesse de parler de l'article de loi n° 28, un amendement prescrivant que l'autorité locale ne doit pas promouvoir l'enseignement dans les écoles publiques de l'acceptabilité de l'homosexualité en tant que prétendue relation familiale. Jean tient à un travail qu'elle aime beaucoup, elle n'a donc jamais fait son coming out et, par peur d'être licenciée, elle va aller jusqu'à se montrer profondément injuste et lâche envers une élève qui, à cause de cette lâcheté, risque un renvoi définitif. Que voilà un sujet intéressant a priori ! Malheureusement gâté par une réalisation dont les rares moments forts ne durent jamais bien longtemps, qui alterne des scènes d'une lourdeur pachydermique avec des séquences dont l'intérêt ne saute pas aux yeux, le tout avec une peinture qui semble plutôt caricaturale de la communauté lesbienne que fréquente Jean. Quelques points positifs toutefois : le tournage en pellicule 16 mm, en raccord avec l'époque durant laquelle se déroule l'action et le jeu de Rosy McEwen, l'interprète du rôle de Jean.
    heljou
    heljou

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 avril 2023
    Franchement un chef d'œuvre, et ne vous laissez pas avoir par cette affiche vraiment pas terrible parce que la photographie est géniale, les images, la mise en scène, tout et l'histoire bien évidement, très touchante, film pour tous, vous allez etre surpris tellement c'est chouette. Effet d'un calin aussi doux qu'amer, on est tous sorti enthousiastes de la salle.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 août 2023
    Le film débute comme une chronique scolaire, une école, une prof de sport et ses élèves, une nouvelle, le basket et puis une relation lesbienne intime que la prof doit cacher à ses proches, à ses collègues et à son institution. Pour apprécier le film il est essentiel de comprendre le contexte politico-social au Royaume-Uni et les violences ou stigmatisations qui ont alors explosé. Il est juste étonnant, que dans ses années 80 le SIDA soit si occulté dans le récit. La prof est heureuse dans son métier, mais vit dans le secret et cela devient une frustration de plus en plus forte, entre sa petite amie plus libérée, les débats au Parlement et l'arrivée d'une élève lesbienne qui va être malgré elle un détonateur aussi libérateur que dangereux. Les personnages sont bien croqués, tout juste enfermés pour certains dans les clichés qui n'en étaient nullement à l'époque. Kerrie Hayes est magnifique de justesse et d'émotion. Ce film est un drame qui touche au coeur niveau émotion, et qui est intelligent sur son propos et son message. À voir et à conseiller.
    Site : Selenie.fr
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 mai 2023
    "Blue Jean" est un film dramatique qui se déroule dans l'Angleterre de 1988. Jean est professeure d'éducation sportive et cache son homosexualité. Une loi visant à stigmatiser la communauté gay est en cours de vote et Jean ne parvient pas à assumer sa relation avec une femme activiste. L'arrivée d'une élève lesbienne aide encore moins Jean à s'assumer. Si le scénario et le casting ne sont pas mauvais en soi, le film aborde un ton trop mélodramatique et de nombreuses séquences sont trop prévisibles.
    Ufuk K
    Ufuk K

    518 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2023
    "Blue Jean" qui a obtenu 13 nominations aux British Independent Film Awards (4 victoires) est un drame anglais pertinent. En effet malgré quelques faiblesses scénaristiques, la réalisatrice Georgia Oakley nous offre un film engagé, féministe et parfois fort pour les droits des LGBT dans les années 1980 pendant l'ère Thatcher qui voulait instaurer une loi contre la communauté Gay, avec un beau casting ensemble mention spéciale à la révélation de ce film Rosy McEwen.
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