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    A Man
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    118 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    685 abonnés 3 006 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 mars 2024
    Dans une réactualisation involontaire du roman Mémoires d’Hadrien (Marguerite Yourcenar, 1951), qui amenait l’empereur à s’interrogeait sur les différentes personnes qu’il avait été sa vie durant sans parvenir à aboutir à une seule et même identité, Aru Otoko prend la forme d’une enquête, aussi appelée « chasse à l’homme » par l’épouse du détective, pour mieux remonter la piste d’une vérité tout à la fois juridique et philosophique, quoique l’intérêt de cette première s’estompe au profit de la seconde. Car l’essentiel réside moins dans la connaissance d’un nom véritable et de la biographie associée, que dans la vérité présente dans une fausse identité, au sein de laquelle s’accomplit une résurrection perturbée çà et là de retours en arrière, des fantômes que l’on transporte avec soi et que l’on porte en soi. Le long métrage interroge et démantèle la notion de déterminisme, qu’il ancre dans un Japon fracturé en son sein par des revendications nationalistes et racistes, lui préférant la thèse du rachat par l’art et par la fiction, incarnés par les dessins des condamnés à mort et par les différentes usurpations.
    Son intelligence, même si elle repose de façon quelque peu schématique sur des symboles lourdement assénés, tient alors au refus du double, poncif psychanalytique, pour lui préférer le triple, ou plutôt la médiation par un tiers présent de deux absents, séparés par la géographie ou par le statut de vivant : le détective Akira Kido circule entre trois familles, à savoir celle de Rie, qu’il connaît déjà pour s’être occupé d’un précédent divorce, celle des Taniguchi véritables et celle, enfin, dans laquelle il s’inscrit en tant que père et mari aimant. Non pas une simple binarité, mais une tripartition ouverte sur une infinité de dédoublements, à l’image du tableau qui ouvre et referme le film, capté dans un miroir.
    Parfaitement interprété et rigoureusement mis en scène, Aru Otoko prône la reconquête de sa vie et d’une identité apte à la refléter, dessinant trois espaces possibles : enterrer son passé pour mieux renaître (le faux Daisuke), se raccorder in extremis à son passé (le vrai Daisuke, retrouvé par son ancienne petite-amie au restaurant), errer entre ces deux rives dans une quête (in)finie de soi.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 817 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2024
    "A man" est un film complexe et tortueux difficile à classer. Daisuke, malgré sa timidité, va séduire Rie, tenancière d'une papeterie et déjà mère d'un enfant. Seulement voilà, à la mort du jeune marié, un doute s'installe sur la véritable identité de ce bûcheron/dessinateur. Kei Ishikowa prend un malin plaisir à brouiller les pistes et à questionner ses personnages en mettant en avant deux histoires familiales. Plus qu'un thriller, ce récit s'apparente plus à une réflexion sur le poids de ses origines et le sens à donner à sa vie. Un drame intense avec une pointe de politique à travers l'avocat, qui mérite une attention de tous les instants, au risque de décrocher de ce récit un poil nébuleux.
    Patrick PIERROT
    Patrick PIERROT

    10 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2024
    Ce film dont l’action se déroule à la vitesse d’un escargot japonais en furie semble vouloir traiter plusieurs sujets fort ambitieux à la fois. Le spectateur européen moyen que je suis a en outre, un peu de peine à comprendre les finesses qui sous-tendent le déroulement des faits relatés dans l’esprit qui règne au pays du soleil levant… Quoiqu’il en soit, le sujet principal, l’usurpation d’identité en l’occurrence, est universel et passionnant. On passe donc un très bon moment tant en ce qui concerne la réflexion sur le sujet principal que la sur culture japonaise en général.
    PL06
    PL06

    10 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2024
    4ème long métrage de Kei Ishikawa, premier cependant dans nos salles en France. Un film riche, magnifique, passionnant.

    La 1ère et la dernière image sont un tableau de Magritte - La Reproduction interdite. Entre les deux, un scénario aussi insensé que remarquable creuse un doute identitaire derrière chaque personnage : qui était ce mari défunt, qu’est devenu le vrai Daisuke Taniguchi, qui est vraiment Akira Kido cet avocat qui aide Rie avec tant de bienveillance. « A man », un homme peut en cacher un autre…

    C’est donc en premier lieu un drame psychologique, dont la 2ème partie est mise en scène dans le genre d’un thriller mais avec des codes bouleversés : les rebondissements sont relativement doux, les ressorts de peur sont modérés. Un thriller qui n’étouffe jamais le sujet principal, qui est celui de la psychologie des personnages.

    Très bon jeu d'acteurs. Des images d'une grande beauté. Le montage est efficace dans un rythme juste.

    La question des disparitions et usurpations d’identité, à laquelle s’intéresse A man, existe aussi chez nous. Le traitement qui en est fait est puissant et confère une portée universelle à ce film. Le nom et l’identité font un tout. Changer le premier pervertit le second et crée des troubles pour l’entourage : Celui qui est parti manque et ne peut être honoré. Le nom de ceux qui reste peut être remis en cause, la sépulture impossible à établir, la succession réduite à néant.

    Au-delà de son sujet, la réalisateur dénonce les carcans de la société japonaise, la classification sociale, la propension au mépris. Des maux à la racine du besoin de tirer un trait sur son passé. Ils sont dénoncés par petites touches dans le film.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2024
    De Kei Ishikawa (2024). Titre original : Aru otoko .
    Il y a quelque chose d'envoutant limite irréel dans ce film subtil traitant de l'usurpation de l'identité. Le réalisateur tisse une toile implacable dans laquelle le spectateur se perd et est happée.
    Tres bien interprété avec finesse , pudeur et aussi beaucoup de force .
    Avec Satoshi Tsumabuki, Sakura Andô, Masataka Kubota
    Lil Sprite
    Lil Sprite

    40 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2024
    Un thriller japonais très efficace et rondement mené, parsemé de révélations durant toute sa durée. L'enquête prend petit à petit de l'ampleur et on ressent de plus en plus la tension qui en découle. Du très bon cinéma japonais !
    vincent COLLIER
    vincent COLLIER

    35 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2024
    Un bon film fin... presque philosophique et tout à fait japonais et bien interprété....par contre ce n'est pas vraiment un thriller...les catégories de films sont souvent trompeuses. Seul bémol la première demi heure pas forcément nécessaire et quelques longueurs....
    Cervonichristian
    Cervonichristian

    4 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 mars 2024
    Ce film traite une thématique universelle sur notre identité et nos choix de vie. Elle prend une résonance très forte au Japon compte tenu du poids des traditions. Le jeu des acteurs est magnifique, y compris les seconds rôles, dans ce contexte on appréciera le rôle du jeune garçon Yuto qui tient une place essentielle dans cette histoire.
    Matthieu B.
    Matthieu B.

    12 abonnés 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Film visionné au cinéma.

    Le tableau de René Magritte, avec le miroir ne reflète pas la face, mais au contraire le dos du sujet. Ce miroir nous invite à assister, avec l'avocat, à la mise en abîme de son personnage. Sa vie s'échappe devant lui, impuissant, incapable de l'attraper.
    Ce qui se cache derrière A Man est en réalité une attaque en règle contre les préjugés. Mais pas uniquement comme le montre ce tableau, il s'agit également d'une aude à la liberté, une réponse personnelle à un mal-être qui tourmente de nombreuses personnes aujourd'hui. Cette réponse est conduite brillamment et avec une implacable justesse, sur le racisme ambiant et normalisé, l'immigration ou l'assistance publique, les relations familiales toxiques (la prison de l'héritage qui renvoie également au tableau de René Magritte).
    Nathaliegauchet0
    Nathaliegauchet0

    3 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Le scénario est bien , mais la chute est un peu décevante, je m attendais une fin avec plus de suspen .
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    19 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2024
    Le film se perd un peu sur la longueur et sur les thèmes abordés. Celui de l'identité est bien sur prégnant, mais questionne ce qui nous définit : notre famille, notre nationalité, notre métier, notre condition sociale, nos papiers, ... ça fait beaucoup sur la longueur. On ne sait plus si le film s'intéresse à l'investigation, ou, ce qui est res intéressant, aux victimes collatérales.
    Finalement le film apporte une réponse à ses personnages mais aussi aux spectateurs. Ce qui nous définit, finalement, ce sont peut-être nos intentions, simplement.
    Babou
    Babou

    8 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 février 2024
    Une identité, ça peut être lourd à porter. Il faut subir les attentes, les assignations qui lui collent à la peau. Alors, pour fuir ou pour changer de destin, une nouvelle identité peut apporter une nouvelle vie. Quand Rie perd son mari, elle découvre l'usurpation d'identité de celui qu'elle aimait et engage un avocat pour comprendre qui il était. Nous suivons l'avocat dans son enquête, pas à pas. Un film prenant, calme. La photographie est belle. Les acteurs sont subtils. Peu importe l'identité, c'est l'amour donné qui reste. Un beau film, qui donne à penser.
    Orno13
    Orno13

    12 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2024
    Un thriller assez prenant et filmé de très bonne manière, avec un scénario labyrinthique qui narre la vie de plusieurs personnages comme le cinéma asiatique c est si bien le faire.
    Le thème principal de ce long métrage est peut on s extirper d un déterminisme familial et vivre une nouvelle vie sans commettre de dégâts collatéraux.
    On navigue dans la première heure qui est une enquête à proprement parlé et en second temps on passe de rebondissements en rebondissements qui fait évoluer la narration et jusqu a la dernière image on reste scotché de la tournure des événements.
    Un bon film qui est pour moi un peu en dessous des films de bong Joon-ho ou de jia zangkhe.
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    227 abonnés 973 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2024
    À la mort de son mari, Rie découvre que ce dernier n’était pas l’homme qu’il prétendait être. Elle engage un avocat pour découvrir sa véritable identité. Un thriller complexe et brouillon qui se perd dans une enquête sans queue ni tête.
    Simkiso
    Simkiso

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2024
    Un excellent film, l'émotion est présente, le jeu d'acteur est top et la moral de l'histoire est subtile mais poignante. Ishikawa a su transporter et toucher le lecteur et mettre en lumière un sentiment que beaucoup de personnes ressentent ou on déjà ressenti avec finesse. Cependant le film reste sur une même tonalité, ce qui peut le rendre "plat". Ce qui m'a marqué, c'est la dernière discussion, très sage et bien amené pour clôturer le film et apporter une morale à l'histoire. Je le recommande !
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