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Gaodidi
1 abonné
6 critiques
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2,0
Publiée le 7 février 2024
Un véritable problème de rythme qui empêche de rentrer complètement dans le film. Des lenteurs à n'en plus finir. C'est bien dommage car les thèmes abordés sont passionnants.
4ème long métrage de Kei Ishikawa, premier cependant dans nos salles en France. Un film riche, magnifique, passionnant.
La 1ère et la dernière image sont un tableau de Magritte - La Reproduction interdite. Entre les deux, un scénario aussi insensé que remarquable creuse un doute identitaire derrière chaque personnage : qui était ce mari défunt, qu’est devenu le vrai Daisuke Taniguchi, qui est vraiment Akira Kido cet avocat qui aide Rie avec tant de bienveillance. « A man », un homme peut en cacher un autre…
C’est donc en premier lieu un drame psychologique, dont la 2ème partie est mise en scène dans le genre d’un thriller mais avec des codes bouleversés : les rebondissements sont relativement doux, les ressorts de peur sont modérés. Un thriller qui n’étouffe jamais le sujet principal, qui est celui de la psychologie des personnages.
Très bon jeu d'acteurs. Des images d'une grande beauté. Le montage est efficace dans un rythme juste.
La question des disparitions et usurpations d’identité, à laquelle s’intéresse A man, existe aussi chez nous. Le traitement qui en est fait est puissant et confère une portée universelle à ce film. Le nom et l’identité font un tout. Changer le premier pervertit le second et crée des troubles pour l’entourage : Celui qui est parti manque et ne peut être honoré. Le nom de ceux qui reste peut être remis en cause, la sépulture impossible à établir, la succession réduite à néant.
Au-delà de son sujet, la réalisateur dénonce les carcans de la société japonaise, la classification sociale, la propension au mépris. Des maux à la racine du besoin de tirer un trait sur son passé. Ils sont dénoncés par petites touches dans le film.
Immersion dans la société japonaise dans les dédales d'une enquête sur une usurpation d'identité d'un homme qui désirait reconstruire sa vie mais qui, du coup, a menti à son entourage. Son décès accidentel précipite la famille dans la découverte de ses secrets. Film émouvant et ciselé sur les rapports hommes-femmes et parents-enfants dans une culture bridée dans les bonnes manières. Une bonne surprise.
Ce film dont l’action se déroule à la vitesse d’un escargot japonais en furie semble vouloir traiter plusieurs sujets fort ambitieux à la fois. Le spectateur européen moyen que je suis a en outre, un peu de peine à comprendre les finesses qui sous-tendent le déroulement des faits relatés dans l’esprit qui règne au pays du soleil levant… Quoiqu’il en soit, le sujet principal, l’usurpation d’identité en l’occurrence, est universel et passionnant. On passe donc un très bon moment tant en ce qui concerne la réflexion sur le sujet principal que la sur culture japonaise en général.
Une identité, ça peut être lourd à porter. Il faut subir les attentes, les assignations qui lui collent à la peau. Alors, pour fuir ou pour changer de destin, une nouvelle identité peut apporter une nouvelle vie. Quand Rie perd son mari, elle découvre l'usurpation d'identité de celui qu'elle aimait et engage un avocat pour comprendre qui il était. Nous suivons l'avocat dans son enquête, pas à pas. Un film prenant, calme. La photographie est belle. Les acteurs sont subtils. Peu importe l'identité, c'est l'amour donné qui reste. Un beau film, qui donne à penser.
Un film sur l'identité intérieure et sociale, sur la transmission et l'héritage, sur l'être que l'on ressent et le paraître que l'on donne à voir. Malgré soi parfois. La thématique est filmée au long cours dans l'observation des quotidiens, avec ses bonheurs et ses malheurs, les rencontres et les épreuves qui font les individus, au travers de personnages tous interprétés avec pudeur et retenue. Les liens aux gens, aux métiers, aux paysages, la quête de l'espace où l'on peut s'épanouir laisse un sentiment doux-amer.
D'une lenteur toute nippone cette histoire compte autant pour son histoire d'identité volée que pour la propre quête du héros ? Sous-tendu quand est-on intégré dans le pays qui nous a vu naître et grandir ?
Un peu brouillon, même si tous les personnages sont attachants. Bravo par ailleurs au jeu d’acteur du fils! Peut-être que le film aurait été plus intense s’il avait suivi une trajectoire linéaire dans la temporalité, car le fait de changer sans arrêt de protagoniste déconcerte et ça laisse un regard trop extérieur. Car le sujet et certains plans (dont le premier & dernier) sont fins et forts.
Un film lent, à la mode japonaise dans lequel le vent et le pluie ont beaucoup d'importance. J'ai vraiment aimé Rye, la mère qui se marie et devient veuve, l'amour qu'elle porte à son fils, sa volonté d'avoir une famille aimante. J'ai aimé le personnage de l'avocat enquêteur qui est coréen et qui se prend chaque jour des remarques racistes. Un film sur l'identité : celle qui nous vient de nos parents, et celle que l'on se construit. Dommage qu'il soit si lent.
Un film qui se veut un conte , saupoudré de quelques notes nostalgiques de piano . Des longueurs . Le scénario ne m'a pas emballé et ma fois concernant cet homme on peut essayer de gommer , tenter d'effacer , mais on n'oublie pas ... Dommage car les acteurs (ices ) sont très bons et c'est pourquoi j'ai rajouté une 3ème petite étoile .
Profondeur et délicatesse Magnifique film d'Ishikawa, plein de délicatesse mais aussi de profondeur pour aborder la question de l'identité , mis aussi des relations humaines, avec des évocations du racisme, du complotisme, le tout sans lourdeur. Excellents acteurs qui transmettent bien leurs interrogations mais aussi leurs engagements. Après "Innocence" de Kore Eda, deux aspects, différents mais aussi beaux , du cinéma japonais actuel et illustrant sa richesse