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    A Man
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    3,8
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    118 critiques spectateurs

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    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2024
    L'identité est une affaire de mœurs qui préoccupe de plus en plus les sociétés occidentales et il en va de même sur le territoire nippon, qui connaît une escalade, discrète mais avérée, d'immigration. A Man détourne les codes du thriller afin de pleinement se plonger dans une enquête, où les protagonistes ne cessent de traîner leur double dans un miroir. Si ce concept suffit amplement à vous intriguer, la suite du programme promet une lente et douloureuse introspection sur ces reflets, fatalement omniprésents au quotidien.

    Déjà aperçu dans un arc d'Anticipation Japon en 2018, Kei Ishikawa revient avec une vision plus proche de notre actualité afin de mettre en lumière une tendance peu commune : la permutation d’identité. Une enquête est donc ouverte suite à la tragique disparition Daisuke (Masataka Kubota). Pourtant, son fantôme hante chaque étape d’une enquête qui remonte jusqu’à la face cachée d’une pratique qui remet en cause la notion d’identité. Qui est-on vraiment ? Qu’est-ce qui nous définit réellement dans ce monde dominé par les regrets et la mélancolie ?

    C'est par le regard de Rie (Sakura Andô) que le récit s’ouvre et nous invite dans un deuil qu'elle tente de surmonter (un rôle plus élaboré que son personnage dans Godzilla Minus One). Elle élève seule un fils qui est en âge d’apprendre à distinguee les liens du sang et les liens spirituels entre ses proches. Blue Bayou nous l’a d’ailleurs appris avec beaucoup d’émotion. La parentalité est au cœur de ce chassé-croisé et c’est ce que va découvrir Akira Kido (Satoshi Tsumabuki), un avocat missionné pour rétablir la vérité sur un époux qui n’est pas celui qu’on croit. Ce dernier nous emmène à travers les eaux thermales, les bars de nuit, des expositions de dessins et dans d’autres lieux qui n’ont finalement rien en commun, si ce n’est le passage de Daisuke, surnommé « Monsieur X » le temps du profilage.

    « Montre-moi ton intérieur, je te dirai qui tu es. »

    A fur et à mesure que l’on dénoue une pelote d’interrogations, d’autres viennent s’y greffer, non pas avec l’intention de brouiller les pistes, mais pour tracer des déviations utilitaires. C’est le portrait de la société japonaise qui prend forme, où l’on finit par reconnaître qu’explorer la psyché ou le passé des individus est une tâche ardue. Les conventions sociales sont faites de micro-répressions, du fait de nos origines ethniques, nos noms, notre arbre généalogique. Et c’est justement cet arbre à laquelle Daisuke tente de s’émanciper. La symbolique de son travail de sylviculteur en témoigne. Son objectif est de prolonger la vie des arbres de 50 ans, en les coupant à même la souche, tout proche de leurs racines… C’est à croire que tout le monde hérite tôt ou tard du titre de "Monsieur X", un avatar que l'on fantasme ou qui sert de tremplin pour se réinventer.

    Peut-on et doit-on nécessairement renaître de ses cendres ? Pourquoi consentir à un dédoublement de personnalité ? Toute cette matière nous est servie avec grâce, lorsqu’Ishikawa choisit de composer son cadre avec des personnages en cage et dont les barreaux sont tantôt visibles, tantôt invisibles. L’avocat Kido a beau avoir de la répartie ou un certain confort dans son foyer, ce film est à l’image de ce personnage, bloqué dans une obsession superficielle, nargué par son propre reflet qui lui tourne le dos. Si lui ne le sait pas encore, A Man fait des spectateurs les témoins d’une grande tragédie et n’hésite pas non plus à nous tendre un miroir dans son ultime séquence. Un geste d’une splendeur infinie et qui est porteur d’une intense réflexion sur soi.
    tupper
    tupper

    132 abonnés 1 378 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2024
    La mise en scène est élégante et envoûtante. Le récit entre thriller et drame est bien ficelé mais d’une platitude dans l’action qui fait naître une certaine impatience.
    Arthus27
    Arthus27

    91 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2024
    Tantôt intrigant, tantôt confus, A Man reste un film globalement intéressant et ludique. On suit l'enquête aux côtés de cet avocat tâchant de faire éclater la vérité, rendant le dispositif immersif. La mise en scène est assez neutre, et le jeu des acteurs/actrices relativement sobre.
    petitbandit
    petitbandit

    89 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2024
    Une histoire singulière sur un homme qui change d'identité et dont l'épouse va engager à sa mort un notaire pour tenter de découvrir qui il est vraiment. À travers ce portrait, une critique de la société japonaise sur ses standards, ses codes, sa morale pour être quelqu'un.. Si l'interprétation et la mise en scène sont bonnes, il manque quand même quelque chose pour que le film nous transporte. L'enquête est prenante mais que c'est bavard... Il faut suivre pour ne pas rater l'intrigue. Une scène finale inattendue. Pas mal dans l'ensemble
    Fabios Om
    Fabios Om

    51 abonnés 1 269 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2024
    A Man, adapté d'un roman éponyme, commence comme un drame, avec une ellipse fulgurante qui montre d'emblée que le récit ne sera peut-être pas aussi lisse qu'il pourrait y paraître.  A Man interroge avec acuité notre identité profonde avec les faux-semblants et les secrets qui forment la nature de chaque humain. De la mise en scène à la technique et à l’interprétation. Seul bémol est pas des moindres le scénario finit par être donc trop n'importe quoi ou illogique dommage cela lui vaut donc des point en moins. C'est parfois un peu long et un peu froid, mais si vous aimez les atmosphères hitchcokiennes et les retournements de situation improbables, le tout dans une ambiance feutrée, nippone en diable, A man est pour vous. Nous vient du Japon le quatrième film de Kei Ishikawa, le premier à sortir en France. C’est l’adaptation d’un roman publié en 2018, non traduit en français, de Keiichiro Hirano, lauréat du prestigieux prix Yomiuri, le Goncourt japonais.
    pietro bucca
    pietro bucca

    66 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2024
    Une enquete d'un avocat assez prenante et interressante. Quelques longueurs, pas un rythme de dingue pour ce film. Plutot bien tout de meme.
    ATON2512
    ATON2512

    58 abonnés 1 124 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2024
    De Kei Ishikawa (2024). Titre original : Aru otoko .
    Il y a quelque chose d'envoutant limite irréel dans ce film subtil traitant de l'usurpation de l'identité. Le réalisateur tisse une toile implacable dans laquelle le spectateur se perd et est happée.
    Tres bien interprété avec finesse , pudeur et aussi beaucoup de force .
    Avec Satoshi Tsumabuki, Sakura Andô, Masataka Kubota
    octopus_fr2002
    octopus_fr2002

    72 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 février 2024
    Le grand Ozu a un héritier ici dans ce film lent, doux, délicat et plein de mystère. Questionner les fondements ontologiques de l’être humain et par delà, de la société, n’est pas simple et je ne suis pas sûre d’avoir tout bien compris. Mais j’ai aimé ce faux polar à la photo superbe, aux cadrages variés et souvent originaux. Les acteurs sont très convaincants et pleins d’humanité.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2024
    Sur un thème intéressant, de bons acteurs, dans un jeu sensible, dirigés par un réalisateur qui maîtrise bien le scénario.
    Si la connexion entre les deux parties, qui peut paraître quelque peu juxtaposée, interroge dans la deuxième partie du film sur sa cohérence, le dénouement efface cette sensation fugace.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 817 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2024
    "A man" est un film complexe et tortueux difficile à classer. Daisuke, malgré sa timidité, va séduire Rie, tenancière d'une papeterie et déjà mère d'un enfant. Seulement voilà, à la mort du jeune marié, un doute s'installe sur la véritable identité de ce bûcheron/dessinateur. Kei Ishikowa prend un malin plaisir à brouiller les pistes et à questionner ses personnages en mettant en avant deux histoires familiales. Plus qu'un thriller, ce récit s'apparente plus à une réflexion sur le poids de ses origines et le sens à donner à sa vie. Un drame intense avec une pointe de politique à travers l'avocat, qui mérite une attention de tous les instants, au risque de décrocher de ce récit un poil nébuleux.
    Joce2012
    Joce2012

    203 abonnés 577 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 février 2024
    Film assez complexe à comprendre sur la recherche d'identité, on se mélange un peu dans les personnages
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    78 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mars 2024
    ​        Un magnifique film japonais qui n'a certainement pas eu la carrière qu'il méritait, mal sorti sans doute, à un moment où de nombreux films plus "grand public" apparaissaient sur les écrans. Mais quand on est inconditionnel du cinéma japonais, quelle merveille!
           C'est un film à entrées multiples. Sur ce rêve que souvent l'on peut faire: et si j'étais quelqu'un d'autre? Et si je pouvais changer ma vie, l'échanger contre une autre? continuer dans la peau d'un autre? Un film sur le phénomène japonais des "jōhatsu",  personnes qui s'évaporent sans que personne ne sache ce qu'ils sont devenus. Et un film politique qui nous montre une réalité complètement ignorée en France, la violence du racisme qui s'exerce à l'encontre des immigrés, en l'espèce.... les coréens. On entend au cours d'une manifestation des injures "cloportes, parasites...."  et j'en passe, qu'aucun manifestant de la droite la plus extrême n'oserait proférer chez nous. Alors, il y a beaucoup de japonais naturalisés d'origine coréenne qui cachent leurs origines, mais, on les reconnait... C'est le cas d'un des protagonistes du film, Akira.
           Mais, enfin, le film se présente comme un thriller, un thriller façon Extrême Orient qui progresse avec une lenteur.... extrême elle aussi et qui comportera en tout et pour tout sept secondes un peu gores....
         Rie (Sakura Andô) est une jeune divorcée qui travaille dans la papeterie familiale où elle vit avec sa mère et son fils. Elle a perdu un autre enfant d'une tumeur au cerveau et son couple n'y a pas survécu. Et elle rencontre un dessinateur timide, Daisuke (Masataka Kubota), avec qui, il y a tout de suite, un véritable amour. Mais, après trois années heureuses et la naissance d'une petite fille, Daisuke qui est bucheron meurt d'un accident du travail. Rie connait sa ville d'origine, sait que sa famille, très aisée, tient une auberge thermale (encore une spécificité japonaise qui nous fait rêver...), on retrouve donc le frère, un type très désagréable qui fait bien comprendre que Daisuke était un bon à rien, un marginal. Mais quand il voit la photo posée sur l'autel funéraire, il est formel: celui là n'est pas son frère, celui là n'est pas Daisuke. 
       Qui a t-elle épousé, alors? Rie demande à son avocat, Akira (Satochi Tsumabuki) d'essayer de le savoir, et c'est en cela que le film a un aspect thriller puisque l'on suit le lent cheminement d'Akira, ses nombreuses tribulations, pour retrouver celui qui se cache sous cette fausse identité, et, accessoirement, ce qu'est devenu le vrai Daisuke dont il a retrouvé la dernière amoureuse. Cela lui vaudra, entre autres, de rencontrer l'inquiétant et pittoresque Norio (Akira Emoto), une brute ricanante incarcérée à vie pour avoir trafiqué des échanges de personnalités, qui l'appellera d'abord "l'avocat joli garçon" avant de passer à "l'avocat abruti" et dont il ne tirera pas grand chose d'ailleurs. Cela lui vaudra aussi de visiter une exposition de dessins de condamnés à mort...(!!! là aussi imaginez l'équivalent en France!!) Akira sortira de cette aventure psychologiquement très marqué (même si vous avez un train à prendre, ne manquez pas la dernière scène)
       Il n'y a rien de plus dépaysant que les films japonais. Déjà, voir les gens se saluer respectueusement avec une petite courbette, ça nous fait rêver d'un monde policé.... et je dois dire que voir des dames très élégantes, en robe chic ou en tailleur, se déplacer chez elles les pieds enfouis dans d'immondes chaussons me fera toujours rire... Mais avant tout, il y a une grande noblesse de pensée dans tout ce scénario; on ne se sent pas crasseux en sortant comme après certaines projections, mais au contraire, enrichi. C'est un film passionnant à ne pas rater, pendant qu'il passe encore dans certaines salles!!.

    Hervé L
    Hervé L

    72 abonnés 633 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 février 2024
    Un film lent paisible sur un changement d'identité double et un peu embrouillé. Les acteurs sont bons mais plutôt inexpressifs à la japonaise
    Mirobole Pancrate
    Mirobole Pancrate

    36 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2024
    Un récit un peu terne sur la durée malgré l'application de la réalisation et la qualité de l'interprétation.
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    18 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2024
    Le film se perd un peu sur la longueur et sur les thèmes abordés. Celui de l'identité est bien sur prégnant, mais questionne ce qui nous définit : notre famille, notre nationalité, notre métier, notre condition sociale, nos papiers, ... ça fait beaucoup sur la longueur. On ne sait plus si le film s'intéresse à l'investigation, ou, ce qui est res intéressant, aux victimes collatérales.
    Finalement le film apporte une réponse à ses personnages mais aussi aux spectateurs. Ce qui nous définit, finalement, ce sont peut-être nos intentions, simplement.
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