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    Aucun ours
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    dan47
    dan47

    45 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 décembre 2022
    ouh la la !!! mais il faut arrêter d'encenser ce qui ne pas l'être. j'ai tenu parce que je voulais comprendre comment ce film pouvait être aussi bien noter !!!! et bien je ne comprend pas. plans séquences sur plans séquences. d'une longueur abyssale à vous endormir (c'est ce que j'ai failli faire) et je ne parle pas du scénario vide
    Hotinhere
    Hotinhere

    436 abonnés 4 775 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2024
    Entre documentaire et fiction, un témoignage sombre et courageux mais peu captivant sur l'oppression subie en Iran.
    norman06
    norman06

    306 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Tout l'art de Panahi est en en valeur avec cette subtile mise en abyme autour d'un tournage à distance, en parallèle à un récit sentimental qui tourne mal, le tout prenant une troublante résonance avec la triste actualité iranienne. Remarquable.
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Un film à la fois drôle et touchant. Aucun Ours s'inspire grandement de la vie de son réalisateur, Jafar Panahi, qui était alors interdit de sortie du territoire iranien, et interdit de réalisation. Il a depuis été enfermé par le régime.
    Grâce à son écriture fine et a une réalisation riche et signifiante, le film parvient à nous emporter et nous transmet une grande variété d'émotions, nous faisant passer du rire aux larmes (et inversement).
    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 avril 2023
    Le nouveau film de Jafar Panahi, toujours tourné dans la clandestinité, raconte 2 histoires qui se rejoignent et qui permet au cinéaste de parler de l'Iran.
    Filmant son nouveau film à distance, le cinéaste évoque les problèmes de l'émigration pour ces concitoyens (et surement pour lui aussi) et nous livre d'étonnantes scènes de tournage, mêlant fiction et réalité.
    Pendant ce temps, dans un village proche de la frontière, le cinéaste va se retrouver confronté directement à un drame social et local.
    2 histoires pour un même constat, l'Iran est un pays empêtré dans ces traditions et dans une politique répressive qui empêche toute forme de liberté.
    Malgré la gravite du sujet, le film possède une certaine légèreté et n'est pas pesant à regarder car il évite tout misérabiliste facile.
    Un film témoignage certes sans grande surprise mais méritoire.
    Fenêtre sur salle
    Fenêtre sur salle

    33 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    @jafar.panahi nous offre un film remarquablement écrit, aux multiples niveaux de lecture, troublant mélange de réalité et de fiction,
    dans lequel il joue lui-même un réalisateur reclus dans un village qui ne peut gérer le tournage de son film qu'à distance (troublant lorsque l'on sait que Jafar Pahani est actuellement emprisonné). Comme à son habitude, il s'attaque à la condition des femmes dans son pays et parvient à tenir le spectateur en haleine en instillant une tension grandissante au fur et à mesure du film.
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 janvier 2023
    Certes, Jafar Panahi est un cinéaste engagé qui n'hésite pas à braver le danger (il est actuellement incarcéré) pour défendre le septième art et les droits des iraniens. Et pourtant, malgré le courage que l'on doit lui reconnaître, "Aucun Ours" n'est pas à mes yeux le grand film annoncé. Je ne suis "entré" que tardivement dans cette oeuvre où deux histoires s'entremêlent. Et pourtant, les scènes filmées au sein du village où l'acteur/réalisateur pilote à distance un film dans le film sont intéressantes. En effet, il montre bien l'accueil chaleureux de ces campagnards face à un homme de la ville, puis la méfiance qui va s'instaurer sur fond de querelle amoureuse. En somme, aller voir ce film même si il est surcoté relève d'un geste citoyen au vu de la censure en Iran.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 janvier 2023
    Dernier film en date du cinéaste iranien Jafar Panahi, qui purge une peine de six ans de prison à Téhéran depuis juillet 2022, dans un contexte où son pays connaît de forts mouvements de révolte contre son régime, Aucun ours prend une dimension toute particulière. Sorti quatre ans après Trois visages, avec lequel il partage de nombreux points communs, le long-métrage met à nouveau en scène le réalisateur lui-même, dans ce ton qui lui est si particulier, s’expatriant ici dans un petit village du Kurdistan iranien pour diriger un film à distance. En prise avec les habitants du village, englués dans des traditions ancestrales dont il pointe avec malice les contradictions, Panahi dresse un portrait ironique de son pays, dans lequel il raconte son propre statut d’artiste empêché, pris en étau entre son envie de créer malgré la censure et la tentation de l’exil. Une œuvre bouleversante.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2023
    Chez Jafar Panahi, comme chez beaucoup de réalisateurs iraniens mais de manière encore plus paroxystique, la fiction reste indissociable de la réalité ou plutôt, elle s’y mélange, la triture, s’emprègne et l’imprègne en retour, parfois même la remplace jusqu’à ce qu’il devienne difficile de déterminer si c’est la fiction qui s’inspire de la réalité ou s’il ne s’agit que d’un seul et même concept, artistiquement parlant. Dans le cas de ‘Aucun ours’, ce qu’on prend d’abord pour la fiction principale est en réalité un film que l’alter-égo du réalisateur à l’écran - joué par lui-même - s’efforce de tourner à distance, par délégation et webcam interposée, puisque le tournage a lieu en Turquie et que le cinéaste est coincé en Iran, de l’autre côté de la frontière. A toutes fins utiles, précisons que Jafar Panahi, le vrai, est sous le coup d’une interdiction de quitter le territoire iranien depuis plus de dix ans (et d’une interdiction de tourner, qu’il défie allégrement) et qu’il a d’ailleurs été incarcéré quelques mois après la sortie européenne de ‘Aucun ours’ pour propagande contre le régime. D’autre part, ce film, consacré à un couple de réfugiés qui tentent de gagner l’Europe, n’est une fiction qu’aux yeux du spectateur puisqu’à l’échelon de la “réalité cinématographique”, ce sont les réfugiés eux-mêmes qui se prêtent à l’exercice de la fictionnalisation de leur parcours. Pendant ce temps, à l’autre bout de la webcam, le réalisateur empêché pourrait quitter l’Iran et se rendre discrètement en Turquie à travers les montagnes mais ne se décide pas à sauter le pas. Il se retrouve également pris dans un conflit au sein du village reculé où il a établi ses quartiers : on l’accuse de détenir la preuve photographique qu’une jeune femme rencontre discrètement un homme du village alors qu’elle a été promise à un autre depuis sa naissance. On pourrait croire que de telles acrobaties conceptuelles verrouillent le dispositif et rendent le film froid et cérébral, entièrement dévoué à sa démonstration théorique. Il n’en est rien et l’histoire, proche de la fable, reste intrigante à souhait et permet autant à Panahi de fustiger les coutumes immuables et potentiellement meurtrières de ses compatriotes que de dénoncer les conditions dans lesquelles il travaille et de s’interroger sur le pouvoir et la responsabilité de celui qui produit des images.
    Patjob
    Patjob

    22 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 février 2023
    Le jour où je rédige cet avis (le 3 février 2023), on apprend que Jafar Panahi vient d’être libéré sous caution après sept mois d’emprisonnement et un début de grève de la faim. Le cinéaste est un chantre de la liberté et par conséquent un opposant identifié au régime des mollahs. Pour exercer son art, il agit depuis des années dans la clandestinité. Dans ce film au titre dont le sens se révèle lors de sa vision, Panahi se met à nouveau en scène en situation de création clandestine dans cet Iran liberticide. Il dénonce encore un fois le régime, mais aussi l’autre force liberticide qu’est le poids de traditions ancestrales obscurantistes dans l’Iran profond. Toute cette démarche est éminemment méritoire. Mais tout aussi admirables sont la richesse cinématographique et l’intelligence de conception du film, qui compensent ici très largement les faibles moyens mis en œuvre. Comme dans « Taxi Téhéran », le réalisateur joue sur l’ambiguïté réalité – fiction, avec une extrême habileté, et ce parti pris se révèle passionnant. Par exemple : dans le film, le film qu’il dirige à distance raconte une histoire -fictive- qui se révèle correspondre à la vie réelle des acteurs qui l’interprètent… Cette créativité impressionnante est une composante essentielle de l’œuvre. Le premier plan séquence en est un exemple frappant, qui contient deux surprises successives et se perpétue dans un lieu différent ! Alors, pour toutes ces raisons, Bravo et merci, Monsieur Jafar Panahi.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    41 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2023
    Un film d’une immense richesse , à la fois fable et documentaire sur la société iranienne, sur le processus de création et sur la manipulation de l’image devenue une arme Une mise en abîme portée par un scénario complexe et subtil qui se dévoile avec parcimonie, qui laisse se perdre le spectateur ( pour son plus grand plaisir) entre réalité et fiction, vérité et mensonge. On sort de là étourdi et impressionné par la force du cinema iranien qui convoque une nouvelle fois l’intime et le politique avec brio.
    Guillaume Lagane
    Guillaume Lagane

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Un très bon film, rythmé par le chant du coq et les ordinateurs Apple. Une description assez dure de la vie dans un village azéri et dans la prison qu’est l’Iran.
    Eleni
    Eleni

    11 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2023
    Élaboré, subtil et complexe "Aucun ours" est sans aucune doute un grand film. Panahi y ouvre des tiroirs, des croisements, qui nous font pénétrer dans l'intimité de ce que l'on vit dans un pays emmuré. Peu à peu on a l'impression de rentrer dans le cercle privé du réalisateur, voire d'en faire partie.
    Alberti21
    Alberti21

    6 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 novembre 2022
    Un film d’exception par la situation de son réalisateur, Iranien, emprisonné, face à l’hostilité et tout aussi contraignant l’affection occidentale…
    La liberté d'aimer, de désirer, d’être politique.
    Une mise en scène fabuleuse (certains réalisateurs réalisatrices ainsi que le CNC devraient voir ce film discret et puissant qui restera, lui, dans l’histoire du cinéma).
    Un film important.
    frederic T.
    frederic T.

    13 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2022
    Dans « Aucun Ours » Jafar Panahi joue Jafar Panahi réalisateur, qui tourne clandestinement l’histoire d’un couple d’iraniens réfugiés en Turquie depuis 10 ans qui tentent d’obtenir de faux passeports pour rejoindre l’Europe. Les acteurs jouent leur véritable histoire et interpellent Panahi sur le sens de son travail face à leur douloureux destin, lui qui s’est caché dans un village frontalier pour les diriger à distance.... Cette mise en abîme sur la responsabilité et l’importance des images est encore amplifiée par sa rencontre avec un jeune couple que des photos pourraient compromettre et que les villageois essaient d’obtenir pour condamner leur amour au nom de traditions ancestrales...
    Tout se mélange et se complète comme un fascinant puzzle qui assemblerait fiction et vie réelle pour dénoncer une société corsetée dans ses codes sociaux, religieux, traditionnels, patriarcaux,....
    Si le propos est glaçant et prémonitoire, il n’est pas dénué d’humour et même d’autodérision.
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