Derniers Avis sur L'amour à vingt ans

« Antoine et Colette » fait partie d’un film à sketches (très à la mode en Italie à cette époque) : « L’amour à 20 ans » (1962) réunissant s’il vous plait Shintaro Ishihara, Marcel Ophüls, Renzo Rossellini, Andrzej Wajda et François Truffaut avec entre chaque saynète des photos d'Henri Cartier-Bresson. Antoine (Jean-Pierre Léaud) a maintenant 17 ans et travaille dans la maison de disques Philips. Il est toujours passionné par les livres et la musique. Abonné aux Jeunesses Musicales de France, il remarque lors d’un concert Colette (Marie-France Pisier) et va déménager pour habiter devant sa maison … et les parents (Rosy Varte et François Darbon) de l’« adopter » en l’invitant fréquemment à diner alors que Colette n’est souvent pas là et arrivera un soir avec Albert, son futur mari !
Un petit film de 29 minutes mélancolique qui est clairement un film de transition annonçant le film suivant de Truffaut de par l’attitude d’Antoine face aux filles, sa passion d’écrire des lettres et de téléphoner, ses relations singulières avec les parents de ses conquêtes … On y revoit René (Patrick Auffay), son inséparable copain des 400 coups.

Petit court métrage célèbre (celui de Paris de Truffaut) mais sans intérêt cinématographique, surtout venant après les 400 coups. Seul Jean-Pierre Léaud laisse éclater son talent de comédien, les autres personnages n'ont pas de vie. Il reste le coté documentaire sur les mœurs du Paris de l'époque et le plaisir de retrouver des décors naturels. Connaissant la fin de vie de Marie-France Pisier et sa son parcours parsemé de grands chagrins, il est difficile de ne pas se sentir triste en la voyant interpréter ce rôle de jeune fille désabusée.

Je ne parlerai moi aussi que du court métrage de Truffaut : Antoine et Colette. Deuxième Antoine Doinel, on retrouve Jean-Pierre Léaud, toujours jeune (3 ans apres les 400 coups), toujours élégant et aussi excellent. Le film repose sur Léaud, son air ingénu naturel lui donne un comique attachant, l'histoire également finit sur une sorte de comique, vu que Doinel se retrouve seul avec les parents de la fille dont il est amoureux. Comme les autres Doinel, le film reste mélancolique, récit autobiographique d'un coup de foudre. Le film garde ses défauts, mais il reste admirable (très beau noir et blanc, traitement de la musique, encadrages dans les scènes, certaines scènes très droles, le tout superbement filmé dans Paris)

N'ayant vu que le segment de François Truffaut sobrement intitulé Antoine Et Colette, ma courte critique ne portera que sur celui-ci...
Poursuivant la vie d'Antoine Doinel, Truffaut nous livre sa première rencontre amoureuse à l'âge de 17 ans durant une petite demi-heure (petite car le film est tellement génial qu'on ne les voit pas passer) durant laquelle notre pauvre héros (toujours incarné par le géant Jean-Pierre Léaud) aura du fil à retordre pour prouver son amour à Marie-France Pisier.
Y parviendra t-il ???
La réponse dans ce magnifique court-métrage !

Antoine Doinel a grandi.Il est agé de 17 ans et vit désormais seul,a un petit boulot chez Philips dans une maison de disques où il met les vinyles dans les pochettes.Doinel a le coup de foudre pour une jeune fille prénomée Colette vue pour la première fois à un concert.Le coup de foudre n'est pas réciproque et Colette traite Antoine en copain.
Dans le cadre d'un film,L'Amour a 20 ans,cinq sketches sur les amours de jeunes gens de cinq pays différents,Truffaut renoue avec le personnage d'Antoine Doinel avec mélancolie,amour et compassion.Un court-metrage où apparait Marie-France Pisier pour la première fois au cinéma,agée de 17 ans à peine.Unfilm mélancolique,tendre et raffraichissant.