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mazou31
94 abonnés
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2,5
Publiée le 20 février 2023
Jean Becker n’est pas son père Jacques et il nous concocte un bien petit film, qui a eu son succès dans les années 60, mais dont il ne reste que la silhouette décontractée de Belmondo. Histoire de José Giovanni, roi du polar à la française, dont il ne reste presque rien. C’est lent, plein de maladresses et sans Bebel, on s’ennuierait bien vite. Pour ceux qui l’ont vu il y a longtemps, gardez-en le souvenir, ça suffira !
Il s'agit de la toute première réalisation de Jean Becker... et ça se voit malheureusement. Le film est truffé de défauts et d'incohérences, les scènes importantes s'enchainent avec un peu trop d'ellipses. Et pourtant malgré ses tares le film n'est pas désagréable à visionner et on prend du plaisir à voir Belmondo à ses débuts d'acteur de cinéma.
Un bon Polar noir coécrit et parfaitement mis en scène par en N&B par Jean Becker en 1961.Son scénario, adapté du roman "L'Excommunié" de José Giovanni, nous offre de grandes scènes dans le milieu de la pègre et du jeu clandestin. Des personnages bien typés, racket, trahisons et coups fourrés en tous genres, bref un polar digne de ce nom. La réalisation nous offre aussi une agréable BO, bien placée, et des rôles remarquablement assurés, avec les participations de la belle Christine Kaufma, Claude Piéplu et la présence musclée de Michel Constantin. Le charismatique Pierre Vaneck et un magnifique Jean-Paul Belmondo assurent les tètes d'affiche. Le pitch : Xavier ADE a été arrêté pour meurt. Son ami Roberto La Rocca apprend la nouvelle et débarque à Marseille pour élucider l'affaire.
J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le film au début mais il faut dire que le scénario après et vraiment intéressant c'est un Belmondo tout jeune qu'on a plaisir à découvrir dans un de ses tout premiers films ou il a la vedette ce n'est pas un film a revoir 100 fois mais il vaut le coup d'être vu au moins une fois.
«Un nommé la Rocca» est le premier film de Jean Becker et pour sa première réalisation, il s'adjuge les services de Jean-Paul Belmondo devenu une star internationale grâce à Jean-Luc Godard. Le destin de La Rocca est quand même tragique car celui-ci partait d'une bonne intention: prouver que son ami était injustement accusé de meurtre. Malgré une histoire intéressante, ce film ne parvient jamais à captiver totalement le spectateur, c'est bien dommage car il y a de bonnes séquences. Entre les mains d'un réalisateur plus confirmé, on aurait certainement eu un droit à un grand film. Malgré tout, «Un nommé la Rocca» reste à découvrir car il s'agit d'un des meilleurs rôles de Bébel dans les années 60 mais paradoxalement l'un des ses moins connus.
Toutes les conditions étaient réuni pour faire un grand film. Mais aussi bien la performance des acteurs que la fine réalisation type "nouvelle vague" de Becker ne sauraient combler les lacunes du scénario. On ne voit pas vraiment ou le film veut nous amenés. L'histoire part un peu dans tous les sens et le rytme par moment stagne complètement. Cela conduit à une fin improbable ou on ne croit en rien à la chute. Un film donc vraiment pas terrible où José Giovanni lui-même n'a pas été satisfait.
Outre le magnétisme incontestable de Belmondo, qui commence sa carrière en fanfare, le film n’a guère d’intérêt. Les scènes de castagne et de fusillade s’enfilent comme des perles trop grosses pour un fil trop gros et trop blanc. Les malfrats qui s’opposent à La Rocca rivalisent de naïveté et d’amateurisme. Et les dialogues, d’un convenu désarmant, ne relèvent pas le niveau plutôt médiocre de la mise en scène de Jean Becker dont le scénario était constitué pourtant de quelques ressorts objectivement intéressants.
Un petit film en noir et blanc pas trop mal qui permet de retrouver le génial Belmondo à ses débuts. Le futur Bébel démontrait déjà tout l'étendu de son talent entouré pour l'occasion de Pierre Vaneck (excellent) mais aussi, dans des plus petits rôles, de Michel Constantin et Gérard Hernandez. Par contre, la mise en scène est un peu plan-plan (en même temps, le film date de 61) et le scénario est assez frustrant (le destin de La Rocca est en fait assez tragique... c'est qui n'est pas bien mise en valeur par la mise en scène).
C'est dur et injuste de juger en 2007 un film réalisé en 1962 (¡45 ans!). Mais faire le contraire serait idiot de ma part.
Et vu de loin, c'est un film intéressant mais sans plus. À voir plus que pour y trouver un Bébèl encore jeunot (29 ans) mais déjà consacré, surtout pour découvrir le premier film (réalisation + scénario) d'un grand talent appelé Jean Becker.