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Jylg
46 abonnés
388 critiques
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4,0
Publiée le 31 mars 2024
Excellent film sur un sujet tellement délicat. Fr Civil y incarne avec une grande justesse ce prof héros d’une histoire qui le dépasse. Grosse tension du début à la fin et divers sujets de société y sont traités avec beaucoup de retenue. Chacun se fera son opinion…
"Pas de vagues" assez bien noté par la critique est un thriller dramatique pertinent. En effet le réalisateur Teddy Lussi-Modeste à partir de sa propre histoire livre aux spectateurs (il a été accusé par un élève de harcèlement à tort) un constat impeccable sur les failles d'un système éducatif et judiciaire en pleine crise dans notre société française abordant le thème de l'homophobie, la crise des banlieues et du harcèlement scolaire d'une manière frontale et assez réaliste avec un François Civil qui tient son meilleur rôle dans sa carrière.
Le film se déploie comme une vague d'émotions, crescendo tout au long de l'histoire. François Civil livre une performance magistrale. Les thèmes brûlants de notre société contemporaine, tels que le harcèlement, l'homosexualité et la religion, sont magnifiquement orchestrés dans ce film. Ma note pour ce film est une évaluation purement émotionnelle.
Les films de professeurs s'enchaînent après notamment l'excellent "Salle des profs". Le point de vue du professeur, joué avec brio par François Civil, est central. Accusé à tort par une élève, il se retrouve pris en tenaille et pressionné par une situation qui le dépasse. Le film met en lumière plusieurs aspects troublants. Il y a le corporatisme des enseignants qui soutiennent leur collègue sans même connaître les faits, la position de l'établissement soucieux uniquement de sa réputation et l'état de mal-être de l'élève qui l'a conduit à porter de fausses accusations. Différentes facettes qui rendent ce drame incisif et percutant.
Film français remarquable, juste et bien interprété Les profs vont adorer, la plupart des élèves aussi, la hiérarchie de l'éducation nationale beaucoup moins...c'est un film qui met très bien en évidence les faiblesses de la protection du corps enseignant laissé trop souvent seul face à des défis qui le dépasse. Il en ressort une demande d'autorité bien dans l'époque et très probablement légitime
Ce film montre l'exacte et cruelle réalité du monde scolaire actuel. Hélas! Il est juste un peu trop manichéen Où sont les syndicats? Pourquoi le professeur (l'excellent François Civil), ne fait -il pas jouer son droit de retrait pour danger grave et imminent? Le film montre la situation extrême sans échappatoire, mais après tout, l'actualité d'un proviseur menacé de mort qui démissionne pour avoir fait montre d'autorité légitime, nous prouve que la rance va très mal
Sujet grave traité de façon délicate . Pour une fois, une film sur les enseignants sans caricature mais avec beaucoup de bienveillance et de vérité sur les difficultés des rapports entre élève et prof. Merci
« Les risques du métier » pour ceux qui se souviennent il y a soixante ans du film d’André Cayatte . « Pas de Vagues » aujourd’hui, un film corollaire relayé par celui de Jawad Rhalib « Amal, un esprit libre » qui sort le 17 avril prochain. Et toujours en salle « La salle des profs » de İlker Çatak. Le cinéma s’empare avec force d’un fait de société aigu, ciblé sur le milieu scolaire, mais rapporté avec évidence au monde qui l’entoure. Un jeune professeur fonce un peu tête baissée dans son activité enseignante avec la ferme résolution d’en ouvrir les portes. Toutes ses bonnes intentions brisées un jour par une rumeur, une réflexion mal comprise, un regard , peut-être et le voici accusé de harcèlement. L’engrenage fatal d’une chute vertigineuse , dans un système de défiance imparable, quand les bases séculaires de l’institution n’arrivent plus à soutenir ses propres ressortissants. Les collègues se dispersent, le directeur baisse la tête, les élèves prennent la relève de la discorde Teddy Lussi-Modeste, secondé par Audrey Diwan à l’écriture (parfaite) aborde de manière frontale cette dégénérescence éducative dans une mise en scène adéquate, sans cliché tape-à-l’œil, propice à ce genre d’exercice. Un piège auquel échappe également l’ensemble des acteurs de ce drame, dont François Civil, haut et fort dans sa composition toujours nuancée d’un homme à la dérive irrémédiable . C’est l’un de nos meilleurs et plus grands représentants sur la scène artistique du moment Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un film entièrement porté par François Civil. Une fin qui laisse sur sa faim. Des rôles secondaires qui manquent d’épaisseur. On abuse des gros plans sur FC, ce que l’on peut comprendre, mais cela dessert le film car fait à outrance. Le positif : la complexité de ce cas d’harcèlement, inspiré de l’histoire vraie de Teddy Lussi-Modeste.
Film éclairant sur les effets de la ghettoïsation sociale des cités sur l'école et les violences qui en découlent. Les échanges entre les préadolescents en classe ou entre ces derniers et leurs professeurs peuvent être vifs et durs d'une part et les rapports entre les adultes témoignent souvent d'incompréhension et de suspicion voire de pure agressivité. Ce film est en revanche décevant à force de charger inutilement la barque dans l'existence et les convictions du jeune professeur de français. Celui-ci porte à peu près tous les engagements sociétaux de notre époque et finit comme le film lui-même à perdre toute vraisemblance ( au point que le réalisateur signale avant le générique de fin qu'il est "tiré d'une histoire vraie" ). Donc honnête mais lourdaud.
En écho au film allemand La salle des profs, Pas de vague offre une réalisation plus classique mais qui permet tout de même de créer une tension forte grâce à un scénario au cordeau. L’atmosphère de crise est bien rendue et le film doit beaucoup à la prestation magistrale de l’excellent François Civil, tout en nuances, à fleur de peau et puissant en même temps, très crédible en prof pris dans l’œil d’un cyclone qui dépasse le cadre du collège, pour rendre le climat tendu et délétère de notre société.
Franchement un film qui fait froid dans le dos, j'espère que les spectateurs comprendront ce qu'est devenu l'enseignement, j'ai moi même été harcelé? MAIS la direction soutenait les élèves, vous imaginez l'impasse .....le film dresse un portrait plus qu'alarmant de l'enseignement en bassin parisien, un portrait apocalyptique...J'en ai encore des frissons en écrivant ce commentaire. Mais revenons au film, François Civil porte le film ^par sa sensibilité, les élèves vraisemblables, forcent toujours l'arrogance et la blague pour désarçonner le professeur, le dernier plan séquence du film en dit long....Car les élèves passent en force, imposent leur volonté , consciemment, ils se jouent de l'autorité....Bref il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark ( l'éducation nationale)...Finalement le film est une claque salutaire, pour changer les choses, quand on voit que même la police, le proviseur mets des bâtons dans les roues à ce jeune professeur....Quand un fiacre a besoin de chevaux pour avancer, on soigne ces chevaux...Il va falloir le comprendre tôt ou tard...Un film que je conseille évidemment...Vous allez prendre un coup de poing dans l'estomac??L'école a bien changé en quelques années