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Baatoou
10 abonnés
85 critiques
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4,0
Publiée le 12 avril 2024
Très grosse prestation de François Civil ! On suit un professeur face aux interprétations accusatrices de ses élèves et des complications en cascade que cela va entraîner. !!!! SPOILER !!!! Si je pensais que le film nous livrait l'homosexualité du professeur trop vite au début, alors que j'attendais à ce que le film soit ambiguë et que l'on doute du professeur comme des élèves, celle-ci est nécessaire pour développer le second thème majeur du film qu'est l'homophobie et ses répercussions !!! FIN DU SPOIL !!! Le film traite avec justesse des difficultés des professeurs dans leur métier, des systèmes éducatifs et judiciaires et des pressions subies par tous les partis. La fin est un peu abrupte mais je peux comprendre la volonté de laisser le spectateur dans le doute quand au sort des protagonistes.
J'ai été très déçue de ce film. Je suis déçue que le film cherche à plaindre Julien, alors que clairement c'est lui le problème. J'ai trouvé son attitude très très limite, et j'étais très mal à l'aise qu'on cherche à mettre le spectateur de son côté.
Film choral, les élèves ou les professeurs sont magistralement bien interprétés. Au ton juste des deux parties, corps enseignant ou la difficulté de trouver sa place à l'adolescence. On ressent bien l'abandon des institutions à gérer ces problèmes récurrents du quotidien dans les établissements scolaires ainsi que Le désœuvrement des habitants des banlieues. Malheureusement l'actualité nous ramène trop souvent à des actes de violence incontrôlés. Quant au film inspiré d'une histoire vraie nous montre que des professeurs ont tjs la foi d'enseigner, et que des élèves ont l'ambition de s'en sortir. Par la fin du film chacun interprètera la leçon à tirer en son intime conviction. Le titre est bien choisi : Pas de vagues, ça résume toute l'histoire.
Pris dans la tourmente des rumeurs, Julien (François Civil) va s'enfoncer en se justifiant face aux élèves, à ses collègues. Sa vie va devenir un enfer et se dévoiler aux yeux de tous. Professeur il l'est et veut le rester, le milieu social n'est pas propice au calme mais plutôt à cette "violence ordinaire" qui envahi les infos. On ne parle plus... On frappe, on insulte, on humilie... Bon film seule la fin restera queue de poisson !
Porté tout du long par François Civil, ce film let dans une tension en permanence. Presque difficile à regarder alors qu'il s'agit de scènes du quotidien. J'ai adoré
Film nécessaire pour bien comprendre le mécanisme d'un basculement suite à une mauvaise interprétation. On subit la pression du personnage, son incompréhension et son désarroi face à un lynchage brutal adolescent mais aussi à celui plus insidieux mais tout aussi nuisible de ses pairs et de sa hiérarchie. Les dialogues sont excellents, parfois drôles aussi malgré le contexte, François Civil est excellent, je regrette juste la fin un peu brutale car on ne sait pas si il s'en sort (sauf à savoir que c'est l'histoire du réalisateur). En tout cas, on comprend qu'il y ait peu de candidats au métier de professeur...
Ce film dénonce les difficultés d'exercer le métier d'enseignant dans une société où l'inculture est devenue génération après génération une véritable façon d'être, et le masquage des vrais problèmes par les autorités, la censure permanente. Ce film dérange tant il nous met en face du problème, et le constat est très acide. J'ai beaucoup aimé, même si malheureusement, cette histoire est bien réelle. Le jeu des acteurs est excellent, les élèves sont très crédibles, et François Civil a su nous faire oublier son rôle de d'Artagnan, même si on se prend à imaginer justement que d'Artagnan aurait su faire justice dans cette histoire.
Excellent film qui traite avec beaucoup d'intelligence et de finesse les problématiques actuelles dont souffre notre système éducatif. Le tout interprété avec sensibilité et brio par François Civil. Enfin un film sur l'école qui ne tombe pas dans la caricature et qui a le mérite de poser les vraies questions ! Bravo !
Teddy Lussi-Modeste s'est inspiré de son expérience d'enseignant pour écrire Pas de Vague. L'histoire est vue presque uniquement du point de vue d'un professeur victime d'une accusation injuste de harcèlement formulée par une petite élève, Leslie, qui l'accuse de lui avoir fait des avances. On comprend la désillusion qu';un jeune professeur idéaliste et plein d'envie de remplir sa mission peut ressentir quand, confronté à des élèves agressifs et irrespectueux, il ne rencontre qu'indifférence des collègues, de son directeur et du rectorat. À l'heure actuelle, les situations se multiplient et s'aggravent aussi avec l'utilisation des réseaux sociaux et de logiciels qui peuvent être utiles mais donnent à certains parents la possibilité d'exercer un contrôle inapproprié. spoiler: On peut regretter aussi les effets délétères d'une presse voyeuriste qui ne cherche qu'à faire le buzz.
Si la réalisation est aussi modeste que son réalisateur, on ne peut qu'être touché par la façon qu'il a de rendre la complexité des personnages et par l'honnêteté de son propos.
Très bien construit, très bien joué, un vrai thriller de la vie quotidienne. Subtil, inquiétant, les élèves ne sont pas caricatures. Le gilet montre bien la lâcheté du principal et l´ engrenage qui amène les profs à se désolidariser du jeune prof.
Un film poignant exposant l’éducation nationale et notamment la difficulté du métier de professeur. Les rebondissements faits de quiproquo instaurent chez le spectateur un sentiment d’injustice qui parvient parfois à le frustrer. On réalise rapidement que les enseignants doivent surveiller leur faits et gestes constamment sans quoi leur vie peut vite déchanter. La morale est simple et nous suit tout au long du film : une rumeur peut tout faire basculer.
Exceptionnel. On a comme l'impression de se retrouver dans l'enfer psychologique qu'a vécu ce prof, et qui démontre l'incapacité des institutions françaises à être efficace lorsque leurs enjeux ne sont pas directement impactés.
Le film, inspiré d'une histoire vraie, explore le récit d'un professeur de français accusé de harcèlement par l'une de ses élèves. Malheureusement, j'ai trouvé que le film tombait trop dans les clichés en ce qui concerne le comportement des élèves. Leurs personnages semblaient trop caricaturaux, ce qui était exacerbé par des performances d'acteurs médiocres. La mise en scène manquait d'originalité, avec des décors peu variés et une sensation d'enfermement dans le lycée. Toutefois, le point fort du film résidait dans le jeu d'acteur de François Civil, qui parvenait à transmettre des émotions malgré les défauts du scénario, ainsi que dans la performance de l'actrice incarnant Leslie, capturant parfaitement le rôle d'une jeune fille terrorisée et harcelée. J'ai apprécié la thématique du film centrée sur le milieu scolaire, mais j'ai regretté la focalisation excessive sur les sentiments du professeur face à la situation, au détriment de la compréhension des élèves et de leur mal-être au lycée, ce qui aurait pu donner une dimension plus profonde à l'histoire.
La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/pas-de-vagues-une-spirale-anxiogene
Le film doit beaucoup à la personnalité du réalisateur Teddy Lussi-Modest qui est tout à fait originale dans le paysage du cinéma français. Diplômé de la Fémis en section scénario, il est aussi professeur de Lettres et exerce dans un collège d’Aubervilliers. A la fois enseignant et cinéaste, en prise avec la réalité du terrain, il dépeint avec une grande justesse la vie d’un établissement. (...) Partant de son expérience et notamment d’une affaire d’accusation de harcèlement qu’il a personnellement vécue, Teddy Lussi-Modest a construit son film comme un « thriller scolaire ». Le scénario, écrit à quatre mains avec Audrey Diwan, propose une série de péripéties qui font entrer le professeur dans une spirale infernale. Si le constat est désespérant, tout est néanmoins crédible : le fait que tout parte d’une incompréhension et d’une imprudence du professeur, le rôle des réseaux sociaux et de la rumeur, la posture dans laquelle s’enferment certains élèves et certains membres de l’administration. (...) Le réalisateur utilise le décor de la salle de classe avec intelligence et y circule avec des plans-séquence bien menés. Dès la première scène, on est frappé par l’utilisation diégétique d’un air tiré des Quatre saisons de Vivaldi, dont on comprend plus tard dans le film qu’il s’agit de la sonnerie de l’établissement.