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KN88
1 abonné
12 critiques
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3,5
Publiée le 17 avril 2024
Sujet très fort sur la réalité très difficile que peuvent vivre les enseignants dont je n'avais pas conscience. J'ai été immergés dans la difficulté de transmettre et de communiquer. Très angoissant.
A voir absolument ! Pour ouvrir les yeux sur les dérives de notre société ! Et les réseaux sociaux ! François Civil, jeune professeur, y est d'une justesse époustouflante !
Je suis assez bien entré dans le film et dans le sujet. Pendant 10 minutes. Ensuite il y a le cliché du couple homo. Ça me sort par les yeux à la longue.
Il est difficile de critiquer ce film quand l'on sait que le réalisateur est en fait le sujet du film. Il passe son temps à dire qu'il n'a pas la parole, que seul l'accusation à la parole, mais dans ce film c'est seulement sa voie que l'on entend ; et si la fille nous aurait raconté cela différemment ? Le film reste touchant ; mais semble crée d'une manière un peu "carré". L'alternance vie pro/ vie perso est systématique, un peu trop régulière. Cela manque de changement de rythme. La fin est aussi parlante que frustrante.
un film coup de poing sur ce prof qui essaie de faire de son mieux pour ses élèves mais le système se retourne contre lui. François civil est parfait dans son rôle, on a mal pour lui. on se dit que ce n'est pas possible mais il s'agit bien d'une histoire vraie
Bon film, très bien interprété par François Civil. De très bons rôles secondaires aussi comme la collégienne ou son frère. Film un peu trop clichés par moment et un peu schématique. Permet de réfléchir néanmoins à la fragilité des témoignages et tout ce que cela peut engendrer par la suite.
Un film qui impressionne par sa qualité et le jeu de ses acteurs. L’histoire raconte un professeur qui subit un déchaînement de problèmes suite à l’accusation d’une élève. C’est un film qui relève beaucoup de choses sur les conditions de professeurs et l’état de la hiérarchie dans l’éducation nationale. François Civil est brillant et donne beaucoup à ce film grâce à son jeu qui est bluffant dans ce rôle.
François Civil est toujours extraordinaire et endosse ce rôle à merveille, le casting est globalement bon et les scènes sont poignantes. Comment peut-on fermer les yeux sur un tel sujet de société ? Ce film est utile car il éveille les consciences et pousse à la réflexion. Mais deux réserves majeures : le scénario aurait pu être plus clair et la fin largement améliorée.
Un très beau film porté magistralement par François Civil … Le sujet sur le harcèlement est tellement d’actualités que cela remet en cause les valeurs qui ont poussé les hommes et femmes à enseigner… Les jeunes du film sont criant de vérité !
Sorti malheureusement a la même période que "La Salle des profs" ne joue pas en sa faveur. S'il avait été seul il aurait semblé moyen comparé il devient pas terrible.
C'est mal fait, mal joué on décroche de la narration accessoirement puisqu'il s'agissait d'une éventuelle relation inappropriée entre une élève et l'un de ses professeurs on évoque l'orientation sexuel du professeur. Traduction sans doute d'un scénario mal ficelé et d'une absence d'idée.
histoire Glaçant ! Moi qui en mon fond intérieur m imagine quelque fois me convertir en prof... ce film, magnifique au demeurant.. m'a fait changer d'avis.
A quelques semaines d’écart, 2 films de pays différents se concentrent en mode thriller social haletant sur les difficultés d’être enseignant aujourd’hui. Celui-ci est le pendant français du film allemand « La salle des profs ». Les deux montrent le prof comme un personnage central tiraillé entre élèves, parents, collègues et l’institution ; et en fait, malgré son rôle essentiel, peu soutenu par aucun des groupes cités ci-dessus. Il est hyper isolé, vulnérable et fragilisé par ce manque de soutien autour de lui. Ici, derrière le « Pas de vagues », c’est l’institution qui est ciblé ; la direction qui sous prétexte de promotion préfère taire les difficultés dans l’établissement que de défendre ses équipes. Et cela donne la seule scène valable du film (la confrontation proviseur / prof) ; dont le rebond accouchera d’une souris ; à l’image d’un film baignant dans la caricature. La mise en scène est purement fonctionnelle, le scénario risible d’incohérence, d’artifices et de clichés. Aussi trop mécanique, la volonté d’arriver à un résultat attendu transpire à chaque scène même si le scénario doit distordre ses personnages et les situations. Et puis, là où le film allemand abordait avec justesse d’autres problématiques (racisme, autoritarisme,…) ; ici, le postulat est plus simpliste. On retrouve tout de même une donnée importante unissant les deux films : la présomption de culpabilité du prof pris à défaut qui aurait a priori failli dans sa pratique professionnelle. L’institution et les collègues condamnent celui dont la tête dépasse et adopte une posture non conformiste ; le politiquement correcte est la règle, la pensée discordante dérange. Dans le film allemand, c’est abordé avec plus d’intelligence. Dans le film allemand aussi, on voie bien la hiérarchie implicite de la crédibilité de la parole de chacun des protagonistes : les adultes ne peuvent être coupables ; s’ils sont étrangers, le soupçon naît ; les enfants sont coupables a priori et alors s’ils sont étrangers…Enfin que dire du jeu des acteurs ; François Civil en tête ; à part dans les comédies ou les RomCom, dans son jeu, aucune émotion ne transparait ; un jeu trop plat. Et pourquoi, parce qu’il est prof, il ne doit se vêtir que de pull (parfois jacquart…) ; le budget pull de film est impressionnant !!! Ce film sortant quelques semaines après son homologue allemand présenté aux Oscar souffre sérieusement de la comparaison. Plus largement quand il y a quelques décennies, « Entre les murs » et « Etre et avoir » donnait de l’espoir en l’institution école ; ces films font froid dans le dos car ils incarnent une époque plus sombre. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM