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Nikos
19 abonnés
40 critiques
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4,0
Publiée le 31 mars 2024
Le film se déploie comme une vague d'émotions, crescendo tout au long de l'histoire. François Civil livre une performance magistrale. Les thèmes brûlants de notre société contemporaine, tels que le harcèlement, l'homosexualité et la religion, sont magnifiquement orchestrés dans ce film. Ma note pour ce film est une évaluation purement émotionnelle.
Les films de professeurs s'enchaînent après notamment l'excellent "Salle des profs". Le point de vue du professeur, joué avec brio par François Civil, est central. Accusé à tort par une élève, il se retrouve pris en tenaille et pressionné par une situation qui le dépasse. Le film met en lumière plusieurs aspects troublants. Il y a le corporatisme des enseignants qui soutiennent leur collègue sans même connaître les faits, la position de l'établissement soucieux uniquement de sa réputation et l'état de mal-être de l'élève qui l'a conduit à porter de fausses accusations. Différentes facettes qui rendent ce drame incisif et percutant.
"Pas de Vagues" est un film que j'ai bien apprécié. L'histoire est intéressante et prenante. La tension qui a dans ce long-métrage est très bien présente, les personnages sont attachants et les acteurs sont dans l'ensemble convaincant.
Un film assez fort et très sec sur l'impuissance et le combat d'un prof accusé de harcèlement par une élève et menacé par le frère. Faiblesse des figures d'autorité comme le principal et la police, élèves dans la victimisation, parents dans la suspicion. Teddy Lussi-Modeste montre également que l'homophobie est toujours aussi présente malgré une société censée être plus tolérante. François CIvil est formidable.
Bienvenue dans la fabrique des c.... qui tente de se faire forte, puis qui faiblit pour finir par totalement capituler. Comme d'habitude les ados voyous sont plus « natures » que jamais et les profs tombent de haut. Rien de neuf sous le soleil....
Le sujet du film sur le harcèlement a souvent été traité au cinéma mais cette fois ci, il s’agit d’un jeune professeur qui devient la victime d’une rumeur alimentée par les réseaux sociaux. Basé sur une histoire véridique, c’est tout à fait dans l’actualité et le réalisateur qui a participé au scénario avec Audrey ANNA a très bien su adapter à l’écran le drame intime de ce professeur et l’attitude pas très glorieuse de sa hiérarchie et même de ses collègues. On assiste tout au long au désarroi et à la tension que ressent ce professeur magnifiquement incarné par François CIVIL.
Pas de vagues est un sacré bordel ! Je me permets la métaphore, avec un champ lexical bien choisi : ce film est une énorme tempête en mer où l’océan est déchirée par une succession de vagues, chacune représentant un sujet traité. Car oui, il y a bien plus que ce que la BA a bien voulu nous montrer. Avec tant de choses abordées, on pourrait être effrayé. Mais bien au contraire, le réalisateur a su apporter une vraie lisibilité et compréhension tout au long du film. Tout n’est pas mâché pour autant, le spectateur a sa part de travail à effectuer en se faisant son propre avis sur les événements du film. C’est bien !
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ouh la la !!! ça va crescendo et la dégringolade est dure. étant donné que cette histoire est réelle pauvre professeur à supporter cet harcèlement monté de toutes pièces. heureusement qu’il avait la force de supporter ce mensonge. je plains tous les professeurs qui subissent la bêtise et le mensonge de certaines élèves. françois civil est parfait dans son rôle. bonjour la solidarité des collègues !!!!!
Excellent film sur un sujet tellement délicat. Fr Civil y incarne avec une grande justesse ce prof héros d’une histoire qui le dépasse. Grosse tension du début à la fin et divers sujets de société y sont traités avec beaucoup de retenue. Chacun se fera son opinion…
Un film poignant sur une institution scolaire en crise porté par François Civil, enseignant et accusé à tort de harcèlement sexuel par une jeune élève de 13 ans.
Aucun ennui ni longueur. Ce film dose parfaitement la tension sur toute sa durée. Le seul problème est qu'il ne va pas arranger la faiblesse des vocations dans l'éducation nationale. En clair, à la suite de la projection, rares sont ceux qui vont se découvrir une vocation d'enseignant !
Pas de vagues cherche à ériger l'école comme une institution vertueuse, transmetteuse du savoir, sans remise en question de son fonctionnement. Le seul chemin valable pour "éduquer" les élèves retors serait-il de les moucher, de leur tenir tête, de surenchérir ? L'enseignant présenté ici apparaît comme très autoritaire et défenseur de la méritocratie.
Toutefois, on observe l'incompatibilité entre le bon déroulement des cours et les notations permettant aux directeurs des établissements d'en changer. La sollicitation policière, elle, est présentée comme parfaitement inefficace et injuste.
Mais là où le film pose problème, c'est dans la remise en cause de la parole de la jeune fille. À peine a-t-on le temps d'écouter son témoignage que l'on est amenés à rallier le parti de l'enseignant, plaçant le film en récit d'injustice sociale, réglant ses comptes avec le mouvement MeToo. spoiler: Dans le cas présent, il se trouve que la jeune fille reconnaît avoir menti, mais il reste crucial de comprendre que cette résolution est rare, et peut encourager à délégitimer les accusations de harcèlement, qui, le plus souvent, sont fondées .
Le traitement des personnages féminins pose aussi question. Toutes sont cantonnées à tenir des rôles antagonistes : les deux policières désagréables, l'enseignante accusatrice, la collègue culpabilisante, l'élève calomnieuse et la jeune fille perturbatrice.
Je ne vais que dans des films bien noté, et en général j'en suis très content. Mais la, je ne comprends pas du tout le 3,9 spectateur, il va falloir m'expliquer. Il existe quelques rares films ou les dialogues sont tellement surréalistes qu'on arrive à un point où on commence à prendre du plaisir en s'en moquant. Ce film en fait partie. Il faudrait récupérer le scénario papier pour comprendre l'aberration des dialogues.
Petit ami : "J'ai envie d'un salaire stable, alors du coup je vais m'associer" -> le réalisateur ne connait évidemment pas l'association La policière : "non monsieur, nous ne pouvez pas faire de plainte" "une main courante suffira" "comprenez... le monsieur qui vous menacer de mort était sous le coup de la colère" Le petit ami : "ils ont porté plainte, tu n'as déposé qu'une main courante, ils ont l'avantage" -> la justice, ce n'est pas un match de foot
Tout est caricatural dans le film : le méchant est super méchant, sans aucune logique : il n'a pas le temps (il doit aller travailler) d'aller à la rencontre parent-prof, mais tout d'un coup, il squatte devant le lycée tous les jours pour faire des menaces de mort au professeur ; L'avocat qu'on paye à la minute... On en parle de la danse homosexuelle cliché - limite homophobe ?
Il y a trois phases dans ce films : - premier tier : c'est intéressant au début, mais on se pose des questions - deuxième tier : complètement nul : on lève les yeux au ciel à chaque scène, j'ai failli partir de la salle - troisième tier : on a dépassé le stade du point de non-retour : on commence à prendre du vrai plaisir à se moquer du film