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Laurie D
2 abonnés
5 critiques
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0,5
Publiée le 7 avril 2024
Film pas crédible. Il est censé être inspiré d’une histoire vraie mais l’inspiration va jusqu’à où parce qu’il y a un tel manque de substance qu’il est difficile de croire qu’une situation s’aggrave sur rien du tout. Évidement, l’enquête est inexistante, la plainte n’est même pas bien exposée. Portée plainte pour harcèlement, quelle substance : le prof me regarde dans les yeux. D’où ça tient. Les autres élèves qui portent plainte, de quoi, pour quoi, sur quoi. On ne sait pas. Le gars se fait harceler, ne porte pas plainte. Évidemment, aucuns policiers ou gendarmes ne prend au sérieux la situation ou mène d’enquête. C’est probablement une choix mais ça rend un film qui s’aggrave sans réels elements pour s’aggraver. Puisque cela ne tient sur rien de base. Donc évidement qu’on ne va pas montrer une enquête puisqu’il n’y a rien à enquêter. Bref, nul. C’est triste que des enseignants se reconnaissent dans une situation d’impuissance mais c’est clairement pas le bon film pour montrer cela. les gros plans sur l’acteur et ses biceps ça va mais bon, la substance aurait du être privilégié à l’esthétisme.
Je suis assez bien entré dans le film et dans le sujet. Pendant 10 minutes. Ensuite il y a le cliché du couple homo. Ça me sort par les yeux à la longue.
Encore un récit de prof piégé ! Le film se laisse voir et François Civil montre pour une fois un réel tempérament dramatique. Dommage que le long métrage souffre de dialogues parfois maladroits et explicatifs.
« Les risques du métier » pour ceux qui se souviennent il y a soixante ans du film d’André Cayatte . « Pas de Vagues » aujourd’hui, un film corollaire relayé par celui de Jawad Rhalib « Amal, un esprit libre » qui sort le 17 avril prochain. Et toujours en salle « La salle des profs » de İlker Çatak. Le cinéma s’empare avec force d’un fait de société aigu, ciblé sur le milieu scolaire, mais rapporté avec évidence au monde qui l’entoure. Un jeune professeur fonce un peu tête baissée dans son activité enseignante avec la ferme résolution d’en ouvrir les portes. Toutes ses bonnes intentions brisées un jour par une rumeur, une réflexion mal comprise, un regard , peut-être et le voici accusé de harcèlement. L’engrenage fatal d’une chute vertigineuse , dans un système de défiance imparable, quand les bases séculaires de l’institution n’arrivent plus à soutenir ses propres ressortissants. Les collègues se dispersent, le directeur baisse la tête, les élèves prennent la relève de la discorde Teddy Lussi-Modeste, secondé par Audrey Diwan à l’écriture (parfaite) aborde de manière frontale cette dégénérescence éducative dans une mise en scène adéquate, sans cliché tape-à-l’œil, propice à ce genre d’exercice. Un piège auquel échappe également l’ensemble des acteurs de ce drame, dont François Civil, haut et fort dans sa composition toujours nuancée d’un homme à la dérive irrémédiable . C’est l’un de nos meilleurs et plus grands représentants sur la scène artistique du moment Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Tiré d’une histoire vraie , ce film décrit avec justesse et beaucoup de pudeur la descente aux enfers d’un professeur de français accusé par une de ses élèves de comportement inapproprié…..il se retrouve seul face à la société , non soutenu par l’institution ÉDUCATION NATIONALE ….ne pas faire de vague…. François Civil , tout en retenu , colle à la peau de Julien qui ne sait que faire une fois tombé , malgré lui , dans ce tourbillon….broyé par le système….pourtant il voulait juste « être un professeur dont on se souvient »… Ce film tombe à point nommé alors qu’un proviseur d’établissement vient de démissionner suite à des menaces de mort….
En écho au film allemand La salle des profs, Pas de vague offre une réalisation plus classique mais qui permet tout de même de créer une tension forte grâce à un scénario au cordeau. L’atmosphère de crise est bien rendue et le film doit beaucoup à la prestation magistrale de l’excellent François Civil, tout en nuances, à fleur de peau et puissant en même temps, très crédible en prof pris dans l’œil d’un cyclone qui dépasse le cadre du collège, pour rendre le climat tendu et délétère de notre société.
Ultra mauvais film, parfaitement révélateur de l'état catastrophique du cinéma Français. François Civil n'est pas crédible pour un sou dans le rôle d'un prof naïf, inexpérimenté et homosexuel (le film insiste lourdement sur ce fait). Le réalisateur détruit toutes les valeurs de l'école républicaine. Pas de laïcité en danger. Pas de réel pédagogique ni sociologique. Juste un film convenable, conventionnel qui renverse le réel contemporain de l'école (celle de Samuel Paty à Dominique Bernard). Enfin, c'est très mauvais parce que c'est mal écrit, idéologiquement douteux avec une mise en scène balourde et peu inspirée. Nous sommes à des années-lumière d'Albert Camus. Ici, c'est l'école de la bienveillance cinématographique, de la fiction sur-scénarisée.
A vu "Pas de vagues" de Teddy Lussi-Modeste. Les problèmes structurels et fondamentaux de l'Education Nationale sont ils proportionnels au nombre de films actuellement sur les écrans qui les dénoncent ? Probablement ! Après l'excellent (pour moi) film allemand "La Salle des Profs", le moins réussi mais plus collectif "Un métiers sérieux" de Thomas Lilti, voici une autre proposition tout aussi intéressante avec ce long métrage, en attendant encore dans les mois à venir de nouveaux films sur le même sujet. "Pas de vagues" a en commun avec "La salle des Profs" l'ambiance anxiogène crescendo, la solitude d'un prof seul face à une classe de plus en plus hostile. Teddy Lussi-Modeste s'est inspiré de sa propre expérience de professeur pour écrire le scénario de son film. Il ne se donne pas toujours la part belle partant d'un bon mais naïf et incompréhensible sentiment de vouloir récompenser ses élèves de 4ème d'avoir bien travaillé, Julien (Teddy Lussi-Mideste) jeune prof de lettres, invitent au restaurant certains d'entre eux. Plusieurs ne comprennent pas le geste quand d'autres se sentent floués... à partir de ce moment Julien ne pourra presque plus enseigner dans des conditions normales et va être accusé par une élève d'harcèlement. La direction, les collègues, le rectorat... personne ne le soutient et tous sont unanimes sur la marche à suivre : "Pas de vagues". Le rythme est haletant, le scénario judicieusement écrit. La caméra suit au plus près François Civil qui se retrouve isolé et enfermé dans son drame et par les murs du collège qui deviennent de plus en plus ceux d'une prison où l'atmosphère est explosive et l'énergie négative palpable. François Civil compose grâce à cette partition originale une interprétation dense, concentrée, puissante, vulnérable et très juste. C'est la première fois que je le trouve si intense et si bon comédien. Dans le rôle de Julien il est idéal et parfait. Le film lui doit beaucoup. Les seconds rôles sont bien caractérisés en évitant toujours la caricature. Très beau travail sur le casting de jeunes qui interprètent avec fougue et justesse les élèves ingérables et solidaires. Alors qu'on entend aux informations que des proviseurs démissionnent alors qu'ils sont victimes de faux témoignages d'élèves les accusant d'agression, que des professeurs sont assassinés à cause du contenu de leur enseignement, ce film permet de mettre des images justes et effrayantes sur des faits quotidiens qui dépeignent avec pudeur une réalité jusqu'à il y a peu balayée sous le tapis par les institutions et le Ministère. La mise en scène est un peu convenue mais ne tombe jamais dans la catégorie téléfilm. "Pas de vagues" est un bon film non sans défauts (la scène finale est incompréhensible par exemple) qui soulève des questions sans jamais y répondre (dommage). Entre autre "Pourquoi en 2024 est il devenu de plus en plus impossible de faire étudier les poèmes de Ronsard, de montrer des tableaux baroques, avec des muses dénudées...."
Inspiré de la propre histoire du réalisateur, « Pas de vagues » traite du harcèlement sous forme de thriller psychologique. Julien est professeur et va être accusé d'avances envers une de ses élèves. Cela va prendre des proportions énormes, sans réel soutien de l'académie. La tension devient omniprésente et le film dénonce les diverses failles qui existent dans ce genre de cas. François Civil est remarquable, devant faire attention à chaque parole ou geste qui pourrait être mal interprété. Un film intelligent et pesant.
Ou comment les délires d'une adolescence accompagnés de la débilité de son frère peut conduire à une situation inextricable. L'action se déroule dans un collège de banlieue. On est dans une France des métissages ou l’Etat essaie tant bien que mal de maintenir un minimum de savoir. On ne maitrise ni le français, ni ses émotions , il n'y a aucun filtre, pas de respect de l'école, des professeurs enfin de rien. Le professeur va être la victime d'une de ses élèves qui pense etre draguée !!! Evidemment, ses collègues, l'éducation nationale, personne ne le soutient pas de vague. mais à force de ne pas faire de vague, on en fait. Allons, un peu de courage. ce film est formidablement bien mis en scène et très bien joué.
"Pas de vagues" est inspiré d'une histoire vrai celle du réalisateur par ailleurs enseignant dans le secondaire. Le film a les défauts de ses qualités. Engagé mais manquant de profondeur, bien interprété mais créant un malaise, le personnage principal attirant tout autant notre compassion que notre agacement ( on a un peu envie de le secouer à certains moments de l'intrigue). Sa principale qualité est de poser l'ensemble des éléments du débat sur la table et son principal défaut est de ne pas proposer de direction claire ou de solutions possibles à ce qu'il dénonce. On sort donc un peu sur notre faim d'autant que la dernière séquence qui semble montrer la sincérité de l'enseignant dans le domaine privé ne règle aucun des récits développé dans le film.
Durant tout le film on est sur pression avec le personnage de Julien qui est incarné par François Civil. On se demande comment il va tenir mentalement avec cette histoire. François Civil à super bien jouer son rôle de professeur qui est dévouer et passionné par son métier. Je suis déçu de la fin du film. Pour moi je n'ai pas la conclusion de cette histoire.
Quelle claque ! Physiquement, j’ai mal tellement c’est mauvais. Le film entier ressemble à une introduction, hâte de voir le 2. Le fait qu’il n’y ait aucune tension m’a tendu. spoiler: L’accusation n’a aucune incidence sur l’enfant, ni sur l’établissement, ni sur le professeur. Quel est l’intérêt de « s’inspirer d’une histoire vraie » si cette histoire n’intéresse pas ? « Bonjour, je vais prendre une baguette » oh mon dieu c’est une histoire vraie cela m’intéresse (non) PS : un personnage dit le titre du film à un moment… du jamais vu.