Classique sur la forme pour un biopic, on y voit un beau traitement de l'image et de la lumière. Très gros travail de Marisa Abela sur la voix, les mimiques et la prestence.
Sans surprise, le film se focalise presque exclusivement sur les déboires d'Amy Winehouse, sa toxicomanie et sa relation amoureuse destructrice, laissant totalement de côté la carrière de la chanteuse (son processus créateur, son rapport à l'industrie...) et nous en apprend finalement moins qu'un article du Sun. On loue toutefois la prestation de Marisa Abela dans le rôle principal et celles des rôles secondaires qui font de ce film un divertissement qui tient la route mais qui ne le sauveront pas de l'étiquette du biopic superficiel et inutile.
Les acteurs sont très bons, le film est vraiment émouvant, ce n’est pas du tout mou, c’est même très actif et je recommande ce film il est incroyable !
Un chef d’œuvre , ce film retrace la vie d’Amy du début de carrière jusqu’à sa fin tragique . Extrêmement bien réalisé on ne s’ennuie à aucun moment du film j’ai était captivé et émue par son histoire que je connaissais déjà , une si grande chanteuse avec un si grand talent détruit par un certain garçon nommé Blake qui la détruira dans une relation toxique du début à la fin , blake un toxico qui a initié la drogue dure à Amy et était dans cette relation uniquement pour l’argent qu’elle pouvait lui apporter , entre sa et les paparazzi qui était une emprise énorme sur sa vie , Amy Winehouse sombreras dans l’alcool après 3 semaines d’abstinence …. Une femme que l’on n’oubliera jamais
De bons acteurs mais un scénario qui m'a extrêmement déçue sur plusieurs points. Tout d'abord il manque des repères spatio temporelle. Le film commence elle a 18 ans puis après on ne voit pas les années passées jusqu'à sa mort. On comprend que le temps passe via les évènements qu'elle traverse mais on ne sait pas à quel âge spoiler: elle rencontre Blake, qu'ils se séparent puis se marient puis divorcent etc ...donc tout donne l'impression que ça se passe très vite alors qu'il se déroule 9 ans.
Dans un second temps ce film oublie d'aborder énormément de thèmes important sur la vie d'Amy Winehouse comme notamment sa boulimie qui n'est cité qu'une fois à la toute fin du film.
Et au contraire quand le film aborde des évènements importants de sa vie ceux-ci sont falsifiés..c'est le cas avec sa relation avec son père qui paraît comme un père soucieux de la vie de sa fille alors que dans les faits il a énormément participé à sa chute en lui mettant une grosse pression etc .. Même chose avec sa relation avec Blake qui est bien trop romantisée: dans le film on voit Amy se droguer toute seule alors que Blake a avoué l'avoir initié lui achetant la drogue la poussant à en prendre etc...
Bref tout donne l'impression dans ce film qu'Amy s'est détruite toute seule en s'enfonçant dans l'alcoolisme et la drogue la faisant presque passer pour une pauvre fille perdue. En réalité son entourage nocif l'a beaucoup enfoncé dans sa dépression mais cela n'est absolument pas mentionné dans le film.
Je vous recommande plutôt les documentaires que l'ont peut trouver à son sujet. En tout cas ce film est loin de lui rendre hommage. C'est fort dommage. Amy W se retournerait sûrement dans sa tombe.
Ok j'aimais déjà pas la perso avant. pensez : une diva qui n'a rien fait d'extraordinaire et dont on entend plus parler pour ses frasques que sa musique, laquelle n'est pas non plus éblouissante. Bref un pur produit actuel, insipide tant la talent est absent, mais elle fait parti du club des 27 donc ça fait tout... Bref, le biopic était obligé, et là, je ne saurais pas expliquer comment ni pourquoi, un éclair m'a atteint et... Non je dèc' c'était naze, comme prévu. Bon la ressemblance Maris-Amy est top, puis elle se réapproprie ses textes, donc chanté différemment c'est pas mal non plus, puis c'est tout. Ah c'est sûr qu'un biopic de " la maison du vin" édulcoré version Disney ça ne pouvait pas passer. Là on se tape une histoire d'amour mielleuse, même pas une success story façon "a star is born", vous êtes sûrs qu'on parle de Winehouse ? Non parce que son mec était toxique au possible, détesté par sa belle-famille à juste titre puisqu'il a mit Amy à l'alcool ce qui la conduira à sa perte tant vital que professionnelle. C'est là qu'on voit que bien choisir son thème est primordial, et que Bradley Cooper a du talent lui... Sinon le rendu est plutôt bon, dialogues et jeu ça passe, longueurs pas trop présentes, la zic est fidèle elle, mais si on fait un biopic on est un tant soit peu factuel sinon on part dans une œuvre de fiction totale. Merci aussi à l'époque aseptisé qui nous pond ce genre de truc qui coche les cases tous publics quand ça ne devrait pas (un rock star pensez).
"Back to Black" est le titre de l’album le plus vendu d’Amy Winehouse (1983-2011) ainsi que de l’un des singles qui le composent. C’est aussi le titre retenu par Sam Taylor-Johnson pour le biopic consacré à la célèbre chanteuse londonienne.
Amy Winehouse a traversé les années 2000 comme une météorite. Sa voix, unique, sa musique, mélange de jazz, de soul et de RnB, et son apparence, ses tatouages, ses coiffures vintage et son maquillage, ont fait d’elle instantanément une star. Son décès tragique à vingt-sept ans à peine a encore grandi son aura.
En 2015, Asif Kapadia lui a consacré un documentaire remarquable, sobrement intitulé Amy. Voguant sur la popularité de la « Marilyn brune », Sam Taylor-Johnson (qui avait signé le premier épisode de la trilogie "Cinquante Nuances de Grey") lui consacre un biopic.
Il suit chronologiquement la vie de la chanteuse depuis ses premiers succès jusqu’à sa mort. Avec une méticulosité appliquée, chaque épisode de la vie d’Amy est illustré par une de ses chansons dont la chanteuse écrivait elle-même les paroles : par exemple "Rehab" raconte son refus de suivre une cure de désintoxication, "Back to Black" son désarroi quand son amoureux l’a quittée pour renouer avec son ex-fiancée.
Sa liaison fusionnelle avec Blake Fielder-Civil est l’autre sujet du film. Ses chansons portent le témoignage de cette liaison orageuse marquée par les ruptures et les réconciliations, caractéristiques d’une « co-dépendance toxique ».
"Back to Black" repose tout entier sur les – frêles – épaules de son héroïne, interprétée par Marisa Abela. L’actrice britannique de vingt-sept (!) ans, qui tenait un petit rôle dans Barbie, est particulièrement inspirée. Mais son interprétation, qui lui vaudra peut-être quelques récompenses méritées, ne suffit pas à sauver ce biopic auquel on préfèrera amplement le documentaire de Asif Kapadia.
Les acteurs sont très bons mais le partit pris du film est désolant. C'est long, creux et un peu niais. Impasse est faite sur la vrais créativité, l’exigence et le professionnalisme de l'artiste. Vraiment, il y avait moyen de faire bien mieux et de nous faire vibrer à plus d'un titre ... sur plus d'un titre.
Écrire un biopic sur la vie d’Amy Winehouse sans même effleurer la naissance, l’écriture et l’enregistrement de l’album Back to Black c’est passer à côté d’Amy Winehouse.
Ce film est lisse, sans saveur et sans odeur. L’actrice principale qui au final ressemble plus à Britney spears qu’à Amy fait ce qu’elle peut pour interpréter un rôle qui malheureusement n’est pas à sa portée. Elle aussi est trop sage et trop propre pour jouer Amy Winehouse. Quant à son gentil papa chéri si présent pour sa fille… on voit que le film a été validé par la famille.
Blake dans le film est un beau mec pleins d’abdos et de sex appeal. Doit on rappeler que le vrai Blake est accro aux drogues dures (c’est d’ailleurs lui qui initie Amy mais ça non plus on ne le voit pas) et donc par conséquent très chétif.
En somme on voit une Amy a 18 ans déjà alcoolique (sans expliquer en amont les raisons de son alcoolisme si jeune etc.) greluche écervelée amoureuse de son bad boy.
Elle méritait tellement mieux que ça. Elle qui était si subversive, tout ce que le film n’est pas.
"Back To Black" relate l'ascension d'Amy Winehouse, la sublime voix de blues jazz partie trop vite en rejoignant le tristement "Club des 27". Construit de manière chronologique, on y découvre son enfance, sa relation avec son père et surtout celle avec Blake Fielder-Civil, donnant ainsi un sens à l'ensemble de sa biographie musicale. Si elle met du temps à convaincre, Marisa Abela finit par entrer dans son personnage avec une fougue honorable. Un biopic qui séduit au moins pour le plaisir d'entendre les paroles touchantes d'une chanteuse tourmentée.