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AZZZO
302 abonnés
810 critiques
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3,5
Publiée le 21 juin 2024
Un biopic ultra-classique dans sa construction. Sur la forme, c'est bien réalisé avec une bonne maîtrise du rythme, des placements de caméra et de la photographie. Sur le fond, le réalisateur défend une thèse - pas fausse mais sujette à discussion - voulant que les déboires sentimentaux de Amy Winehouse sont à l'origine de son succès et de sa déchéance. La simplification dr la réalité est probablement abusive. Mais peu importe, le spectacle de regarde dans déplaisir. A voir, ne serait-ce que pour la très belle performance de Marisa Abela.
Cette Amy Winehouse a des faux airs de Britney Spears, ne trouvez vous pas? Blake Fielder redore son image... mais était-il dans l'ombre de cette production? Back To Black expose la personnalité d'Amy bien avant son idylle et son mariage. Alcoolique par nature pour affronter sa timidité sur scène, on découvre autrement cette jeune artiste, bien plus néfaste pour elle même qu'il n'y paraissait... à travers les images laissées dans le documentaire Amy (2015). Ce biopic de 2024 reinstaure certains faits. Il est certain qu'on a plaisir à retrouver Eddie Marsan dans le rôle du père ou Lesley Manville dans celui de la grand-mère, mais surtout on vit cet amour et on comprend le seul lien terrestre qu'il reste à la jeune femme en la personne de Blake, sous les traits d'un Jack O'Conell concupiscent pour une relation en tout point dévorante.
Étrange reproche que d'opposer la part de création musicale d'Amy Winehouse à la romance toxique avec Blake, l'amour de sa vie, en trouvant que l'une prend trop de place par rapport à l'autre. En effet, toute l'inspiration de ses chansons vient de cette relation toxique avec celui qui l'a entrainé dans la dépendance. La vie entière musicale comme amoureuse est intrinsèquement liée à ce garçon qu'elle a rencontré dans un pub et dont elle est tombée éperdument amoureuse. Marisa Abela est littéralement la chanteuse, ayant fait un incroyable travail sur la chanteuse au tour de taille filiforme, a travaillé sa voix pour s'approcher au plus près de la star morte à 27 ans. Jack O'Connell de son côté donne son charisme pour rendre fascinant le personnage tant décrié, accusé d'être responsable de la perte de l'immense chanteuse aux multiples Award. Considéré comme trop complaisant à l'instar de " Bohemian Rhapsody" ou "Bob Marley: One love" le biopic sur Amy est pourtant un film fort, dense, réussi.
Film très agréable à voir. L'actrice qui incarne Amy Winehouse est superbe dans ce rôle. Une Amy peut-être un peu moins dark que la réalité mais une histoire vraiment touchante qui me fait encore plus aimer ses chansons.
Prestation exceptionnelle de la comédienne principale, lumière et lise en scene sympa. Un film honnête et très bien réalisé, tres bon moment qui montre les coulisses d’une histoire d’amour et d’une descente aux enfers tout en catalysant le talent d’une merveilleuse chanteuse éphémère
Marisa Abela n’est cette pas totalement convaincante dans le rôle de celle qui a malheureusement rejoint la liste maudite des 27( age de son décès ) cependant la réalisation et juste et permet de combler la prestation de l’actrice . Dans les grandes lignes Le film et fidèle a son histoire et mérite d’être vu . Alors certes ce n’est pas du niveau d’Elvis rocketman ou bohemian rahpsody mais ça reste très correct comparé à certains bioptic sorties recement
Version soft ce biopic d Amy, c est sympathique grâce notamment à l interprétation mais peu être un peu trop loin de la réalité brute. En effet après la vision d un reportage, cette version de la vie de cette chanteuse d exception apparaît bien policée et peut être un peu trop « politiquement correcte » pour comprendre sur le fond ce qu etait cette personne et ce qui l a vraiment poussée jusqu’à ses dernières fatales limites.
Quoi de mieux, pour rendre compte d’un artiste, qu’un autre artiste en dialogue avec lui ? Miloš Forman signait Amadeus (1984), Maurice Pialat Van Gogh (1991), Baz Luhrmann Elvis (2022). Nous comprendrons hélas qu’une telle affirmation, passée à la négative, dessert considérablement ledit artiste, en l’occurrence ici la chanteuse britannique Amy Winehouse, que la médiocre Sam Taylor-Johnson réduit au statut d’amoureuse, de gamine capricieuse et responsable des malheurs de chacun. Un tel acharnement sur le personnage surprend, d’autant plus qu’il contribue à la réhabilitation des autres (le père, le compagnon) ; il semble reconduit par l’interprétation décevante de la comédienne Marisa Abela, guère convaincante en ce qu’elle ne ressemble pas à la chanteuse, que sa voix ne lui correspond pas, que ses mots ne sont pas les siens. L’indigence des dialogues, gorgés d’incongruités désopilantes – « sauce miel et moutarde… ça c’est mon genre » – et de stéréotypes – « j’ai besoin de vivre mes chansons » – et la platitude de la mise en scène, simple illustration du récit, témoignent d’une absence de vision de l’artiste Winehouse ou de la femme Amy. On est plus près de Bob Marley: One Love (Reinaldo Marcus Green, 2024) et de Fifty Shades of Grey (2015), l’un des précédents outrages de la réalisatrice.
C'est un biopic assez aseptisé à laquelle l'on assiste. Clairement tout est très romancé, le documentaire sortie en 2015 était bien plus transparent et faisait moins de concessions. Basé sur sa relation toxique avec Blake, on nous épargne beaucoup de moments durs, le faisant passer lui surtout pour une victime, de même que la relation qui nous est présenté avec le père de la chanteuse, comme protecteur et désintéressé ne colle pas vraiment à la réalité, c'est donc tronqué de base. En ce qui concerne le côté musical c'est bancale également, tout son travail d'écriture est complètement éclipsé, sa montée en puissance, en notoriété est rushé à coup d'ellipse et on ne comprend pas vraiment son a cession a la gloire. Ses addictions aussi ne sont pas spécialement développé, comment et pourquoi elle s'est mise a boire, a fumer si tôt, rien n'a d'explication et l'on ressort de la séance sans avoir appris quoique ce soit, ni même se rendre compte de son talent. L'acting reste malgré tout correcte et Marisa Abela qui interprète elle-même les chansons s'en sort pas trop mal. Un biopic qui manque cruellement de saveurs et d'envergure pour une artiste qui méritait sûrement mieux.
Magistralement réalisé et interprété ... 2h qui passent en un clin d'oeil avec un synthèse parfaitement et intensément maîtrisé de l'artiste. On y plonge littéralement. A voir absolument.
Ce film est assez superficiel, on apprend qu'Amy était une midinette fleur bleue à la recherche de l'AMOUR ! Le rêve de la majorité des ados de son âge. Bref rien de nouveau à l'Est. Amy a un caractère assez trempé et veut garder son intégrité..sur scène ? Tant mieux, car on apprend pas grand chose sur le milieu du show bizz, dans lequel elle évolue. On ne sait rien des doutes qui l'habite. Aucune analyse de sa personnalité, à part qu'elle était une personne à la sensibilité à fleur de peau. Pas une seule confidente, à qui elle partage ses émotions, ses réflexions...RIEN. Durant toute la durée du film, sauf vers la fin elle est SEULE dans sa carrière de chanteuse. Nota Bena : J'ai fait comme tout le monde, j'ai acheté son album à l'époque. Avec le film, j'ai compris comment ses paroles étaient CRUES !