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    Règle 34
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    12 critiques spectateurs

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    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 307 abonnés 7 537 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 juin 2023
    Simone mène une double-vie. Le jour, elle étudie le droit pénal et s’engage dans la lutte contre les violences faites aux femmes, tandis que la nuit, elle est camgirl (elle expose son corps sur internet de manière sexuellement explicite), tout en explorant ses fantasmes masochistes.

    Règle 34 (2022) aborde plusieurs sujets, aussi bien la liberté des femmes à faire ce qu’elles désirent de leur corps, les discriminations ethniques, l’émancipation des minorités, le patriarcat ou encore les violences faites aux femmes (le taux de féminicides a atteint un record au Brésil en 2022 puisqu’une femme est tuée toutes les 6 heures en moyenne).

    Il y a un côté "fourre-tout" qui donne l’impression que la réalisatrice n’a pas su faire les bons choix, préférant y incorporer toutes ses idées, pensant qu’elles finiraient par s’imbriquer parfaitement, sauf que l’alchimie ne prend pas et on reste sur le bas-côté et ce, malgré de bons interprètes.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    Yves G.
    Yves G.

    1 489 abonnés 3 506 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2023
    Simone est une jeune Brésilienne. Avant d’assumer des fonctions de procureur, elle étudie le droit pénal et tout particulièrement les dispositifs législatifs permettant de combattre les violences domestiques. À ses heures perdues, chez elle, elle explore ses limites physiques et sexuelles sur le Net devant sa webcam.

    La règle 34 stipule que, sur Internet, tout peut être détourné à des fins pornographiques, jusqu’aux objets et aux situations les plus prosaïques (la règle aurait été forgée, m’apprend Wikipédia, en réaction à une version X de Calvin and Hobbes).
    J’avoue n’avoir pas compris clairement le sens de ce titre. Faut-il entendre que la Simone nocturne qui s’exhibe devant sa webcam est la version porno de la Simone diurne qui suit sagement des cours de droit ?

    J’avoue aussi ne pas avoir compris grand chose à ce film sans doute trop intellectuel pour moi. La lecture du dossier de presse m’a éclairé et a donné à "Règle 34" une profondeur que sa seule vision n’aurait pas suffi à révéler – ce qui pose au passage un problème artistique fascinant : comment apprécier la valeur et la qualité d’une œuvre qui serait incompréhensible au spectateur si elle ne lui était pas expliquée mais qui le devient une fois cette explication donnée ?

    J’y ai appris beaucoup sur la loi Maria Da Penha (du nom de la pharmacienne brésilienne qui faillit périr sous les coups de son mari et demanda réparation en justice pendant plus de vingt ans) adoptée en 2006 pour combattre les violences domestiques. Son nom est prononcé plusieurs fois dans la VO ; mais les sous-titres la traduisent par une périphrase.

    Dans son école de formation, Simone est initiée aux dispositifs légaux censés prévenir et sanctionner les violences sexuelles. Mais le soir venu, seule dans sa chambre, ou en compagnie de deux amis avec lesquels elle forme un trio bisexuel et non-binaire, Simone s’affranchit des limites que la société et la morale ont fixées. Avec les internautes qui se connectent à son salon, elle accepte de s’exhiber voire de s’auto-asphyxier au risque de mettre sa vie en danger.

    Le vif débat qui l’oppose à une autre étudiante qui condamne la prostitution sans exception alors que Simone revendique la liberté aux femmes qui le choisissent de disposer librement de leur corps et, notamment, de se prostituer, semble résumer, si je l’ai bien compris le film : celui d’une tension, d’une opposition, entre la norme sociale, que la Simone diurne est censée défendre en prenant la cause des femmes battues, et l’irréductible liberté individuelle que la Simone nocturne, nue, exhibée et fière de l’être, incarne.
    Corinne76100
    Corinne76100

    49 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Quel est l'intérêt de ce film ? Sauf à montrer l'addiction et la fascination du personnage principal à ces pratiques extrêmes ... Très bonne interprétation par ailleurs
    Cinememories
    Cinememories

    486 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2023
    "Le besoin de provoquer, de fasciner et de se faire mal, voilà où mène inévitablement la Règle 34, qui suggère que la pornographie est à la fois une étude sociale et politique. Júlia Murat vient alors jouer avec ses limites, où le désir de violence entre en résonance avec les pulsions d’une femme prête à perdre le contrôle."

    "Que peut-on bien faire de sa vie et de son corps ? Simone (Sol Miranda) théorise et débat sur un système qui entretient le patriarcat, en rappelant le haut taux de féminicide sur le territoire brésilien. Cela équivaut à sensibiliser sur la nature profonde du personnage à la peau noire et dont le combat et la conscience se jouent face à une webcam. Ce qu’elle fait de son corps, elle le choisit. Ce protagoniste partage donc énormément avec la Belle de Jour, campée par Catherine Deneuve pour Luis Buñuel. Leur exploration du désir est profonde, bien que l’on diverge rapidement avec un accès de violence volontaire. La mutilation fait alors partie d’un programme bien plus vaste qu’une invitation ouverte au masochisme."

    "À travers la douleur de Simone, Júlia Murat établit le portrait de jeunes adultes soumis à leur sexualité. La gestion des émotions, des sentiments et donc de la douleur devient primordiale pour l’héroïne, qui franchit une limite après l’autre, sans que cela ne la tourmente davantage. Pourtant, le frisson existe bel et bien pour le spectateur, qui assiste, impuissant dans son fauteuil, aux violences que Simone emmagasine pour toutes les autres. Ainsi, Règle 34 nous somme de garder notre souffle jusqu’au bout, jusqu’au moment où l’on cherche à atteindre l’auto-asphyxie souhaitée."

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Joce2012
    Joce2012

    208 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2023
    Film sur la violence voulue dans les relations sexuelles ouvrant sur la violence faite aux femmes principalement les feminicides, très bonne interprétation
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    363 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2023
    Lire la critique complète ici : https://doisjelevoir.com/2023/06/03/regle-34-une-double-vie-en-discordance-pour-la-lutte-contre-les-violences-faites-aux-femmes/

    Règle 34 offre une critique de la société brésilienne, révélant les différentes formes de violence à travers les témoignages bouleversants de femmes. Le film confronte à la réalité brutale de leur quotidien et souligne les avancées à accomplir. Il met en contraste les comportements des étudiants en droits et de la classe populaire, soulignant les inégalités profondes de la société brésilienne. Cependant, le film se détourne de son intrigue principale pour se concentrer excessivement sur le BDSM, nuisant à l'intérêt global de l'œuvre. La performance de Sol Miranda est remarquable, témoignant de sa capacité à transmettre les émotions complexes de son personnage.
    Ufuk K
    Ufuk K

    521 abonnés 1 482 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2023
    " Règle 34" récompensé l'an dernier au festival de Locarno est un drame brésilien moyen dans l'ensemble. En effet j'ai trouvé que l'histoire avait du mal à décoller en dépit d'un sujet intéressant (les violences faites aux femmes au Brésil), le sujet n'est traité que partiellement c'est dommage car le film est instructif, la réalisatrice du film Júlia Murat dénonçant une société brésilienne machiste et qui favorise les inégalités sociales.
    norman06
    norman06

    350 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2023
    Le long métrage pourra paraître peu plaisant par son propos confus et son brassage maladroit de thèmes sociétaux dans l'air du temps. En même temps, la réalisatrice fait preuve d'un réel talent filmique.
    Lilylit_blog
    Lilylit_blog

    1 abonné 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2023
    Il ne faut pas vraiment se fier au titre, Règle 34, la fameuse loi qui stipule que toute œuvre existante trouve son détournement pornographique sur Internet. En effet, il n’est pas tant question de pornographie au sens d’une industrie, comme on a pu le voir dans Pleasure, par exemple. S’il y a pornographie, elle est pratiquée seule et en live par Simone, en tant que camgirl. Une façon comme une autre pour elle de financer ses études de droit, qui fait finalement beaucoup plus penser au film de Jacques Audiard, Les Olympiades, qui pointait du doigt la réaction d’un amphi de droit face à une jeune femme identifiée comme camgirl dans ses rangs.

    S’il n’y a pas d’industrie présentée à l’écran, il y a quand même un système. Un site qui fonctionne par un principe de jetons venant rémunérer la jeune femme qui se dénude et s’adonne à l’écran à des pratiques commandées dans le chat par ses abonnés. Un rapport de rémunération gamifié qui incite, sous son aspect ludique, celui de la roue de la fortune qu’on fait tourner à l’écran, à tout accepter sous l’effet de l’adrénaline, et à repousser ses limites.

    Il est là, le vrai sujet du long-métrage, celui qui réussit souterrainement à relier les différentes séquences qui par ailleurs semblent parfois hasardeusement juxtaposées par un montage qui manque de liant. quelles sont les limites acceptables dans un rapport humain, en particulier charnel ? Cette question, le personnage incarné par Sol Miranda l’éprouve et la travaille aussi bien dans sa vie professionnelle, dans son activité sexuelle rémunérée, dans sa pratique d’un sport de combat que dans sa vie privée.
    jomusset
    jomusset

    116 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2023
    Belle proposition de cinéma. Merci Julia Murat d'oser parler d'intime, d'identité, de violence, d'égalité, de racisme. Merci de nous bousculer comme ça. Une réussite !
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    381 abonnés 602 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2023
    Dans ce film qui a pour thème la justice et le porno, des sujets importants sont abordés comme les violences faites aux femmes, les actes anti féministes et le patriarcat au Brésil. Mais, ils sont hélas escamotés et plutôt mal traités par la réalisatrice qui se concentre trop sur l’aspect pornographique.

    Bernard CORIC
    traversay1
    traversay1

    3 626 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2022
    Aucun film de la Brésilienne Julia Murat ne semble ressembler à son précédent, si tant est que l'on puisse en juger après seulement 3 longs-métrages de fiction, en 11 ans. Au magnifique Historias a succédé le très expérimental Pendular avant Rule 34, Léopard d'or 2022 du festival de Locarno. Étudiante en droit et défenseuse des femmes maltraitées, le jour, cam girl, la nuit : telle est la vie de Simone, qui fait de sa vie intime et de ses désirs profonds un acte politique individuel. La réalisatrice n'énonce aucun jugement moral sur son héroïne, y compris dans les sombres dédales du BDSM. Malgré la progression vers des zones de plus en plus dangereuses, il émane du film une certaine douceur dans des scènes où Simone partage jeux et conversations dans le cadre d'amitiés amoureuses. Si Rule 34 semble un temps séparer ses deux existences, de manière assez classique, la mise en scène réussit peu à peu, et subtilement, à les imbriquer dans ce portrait d'une femme décidée à lutter pour les autres et à expérimenter pour elle-même. Comment, cependant, faire en sorte que le spectateur ne soit pas réduit au rôle de voyeur embarrassé dans plusieurs passages sulfureux, pour ne pas dire plus ? Cela, Julia Murat, qui s'en tient malgré tout à une certaine limite, n'y parvient pas vraiment, même s'il est certain que la gêne ressentie fait partie intégrante du projet. Un film clivant, où, par ailleurs, il est impossible de ne pas saluer la performance intense de Sol Miranda, qui s'abandonne au rôle corps et âme.
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