Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ConFucAmuS
536 abonnés
954 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 23 août 2023
Takehiko Inoue revient à Slam Dunk, après un hiatus de vingt-sept ans. Le triomphe du manga (170 millions de tomes écoulés à ce jour) lui a donné la liberté choisir ses projets et son rythme de parution. Depuis la fin des années 90, il a deux séries toujours en cours - Vagabond et Real (consacré au handibasket). Pourquoi céder maintenant aux sirènes du film d'animation ? Tout simplement parce qu'il est cette fois-ci aux commandes, contrairement aux précédents métrages produits entre 1994/1995 sans parler de la série animée. Si le projet d'un film a fait plusieurs allers-retours entre Toei animations et Inoue, cela s'expliquait essentiellement par une question de rendu. L'évolution graphique entre le début et la fin du Slam Dunk permet de mesurer à quel point le style de Inoue a mué vers plus de réalisme et d'intensité. Pour lui, hors de question de revenir à l'esthétique rétro et aux couleurs pétantes de l'animé. Très au fait des perspectives offertes par les nouvelles technologies, Inoue aborde The First Slam Dunk comme un nouveau terrain de jeu. Son ambition, il la fixe dès les premières secondes. On devrait siffler le passage en force tellement on se la prend de plein fouet.
Inutile d'être un fan de la première heure pour apprécier le spectacle. Inoue a bien compris que le cinéma est une forme d'expression plus directe, moins extensible. Il épure la narration, en éjectant pas mal de gags et de moments suspendus. Le match de basket qui couvre une grosse partie du long-métrage est une claque esthétique. The First Slam Dunk bénéficie de cette communion entre 2D, 3D et motion capture et nous immerge directement sur le terrain. Une pointe de vitesse souffle sur place, un contre est un choc, un rebond devient un moment de pure sidération, et on prend presque les paris sur la prochaine passe. Si vous aimez terminer les rencontres sportives l'estomac noué et la sueur perlant du front, ce film est fait pour vous. Cependant, Inoue n'oublie pas aussi de parler au cœur. Au lieu de tenter une percée hasardeuse vers la suite, le mangaka/réalisateur/scénariste préfère le pas de côté et se concentre sur un second-rôle un peu laissé de côté pour redonner un peu d'air à son univers. Il est toujours question de dépassement de soi et du faire ensemble mais aussi de surmonter sa peine. À travers l'histoire de Ryota, le film peut couvrir un angle inédit et progressivement rassembler toutes les pièces du puzzle sans jamais trahir le manga. Il est évident qu'un fan se sentira plus en phase avec les personnages ou certains tournants dramatiques. D'autant que Inoue fait le choix d'espacer certains flashbacks au risque de déséquilibrer un peu le rythme, et de garder le héros du manga (Sakuragi) et son rival (Rukawa) un peu à distance. Le spectateur néophyte comprendra les relations entre chaque personnage mais pourra éventuellement s'étonner de ne pas avoir plus d'informations concernant certains alors que d'autres ont droit à plus d'égards. La décision est compréhensible mais elle se fait au détriment d'une position d'égalité entre non-connaisseurs et affranchis. Rien qui n'empêche néanmoins de prendre son pied sur ce superbe geste de cinéma. Fans du manga, fans de cinéma, fans de sport, fans d'animation, vous pouvez y aller les yeux bien ouverts. Et au cas où, prière sécher vos larmes en ressortant. Et de respirer un grand coup.
"Le basketball arrive à son paroxysme dans un univers que l’on qualifierait pourtant de masculin. Cependant, The First Slam Dunk transcende les individualités du shōnen dont il est adapté, afin de réunir petits et grands, amoureux du manga, du sport ou de cinéma autour d’un plan de jeu unique et une animation à couper le souffle."
"Les lycéens de Shohoku défient les tenants du titre, une confrontation qui ne laissera personne indemne. Chaque passe et chaque point ont leur importance, que ce soit pour le score final ou pour le moral du groupe. Le duel est à la fois physique et psychologique. Les corps s’adaptent à la vitesse du jeu, mais le bras de fer est permanent. Le positionnement des jambes, des pieds, des mains, des épaules, des hanches… de nombreux réflexes nerveux et abondamment répétés à l’entraînement sont captés dans une animation alléchante, mêlant 2D et 3D, et qui n’oublie pas de justifier la masse des protagonistes à chaque fois qu’ils avancent d’un pas. La mise en scène est d’une minutie qui ravira les fans de cette discipline, à tel point que l’on vit le match et les enjeux de chaque joueur de l’intérieur."
"« Le match n’est jamais terminé tant que vous n’avez pas abandonné. » Le coach Anzai Mitsuyoshi en sait quelque chose, avec ses années d’expérience au sein de l’équipe nationale. Il est facile de faire le pont avec la vie que les joueurs doivent reprendre en main, qu’importe le camp, qu’importe les ambitions. 26 ans après la fin de la série, The First Slam Dunk de Takehiko Inoue sculpte sa plus grande fresque du basketball sur grand écran, une démonstration savoureuse du savoir-faire de l’animation japonaise. Au terme d’un récit, d’un match et d’une vie sans temps mort, le cinéaste nous tend avec amour et passion le ballon qui nous donne suffisamment envie d’assister à des matchs ou à organiser les nôtres."
Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
Un drame familial émouvant, un parallèle avec un match de basket réussi tant il montre la résilience et l abnégation. Du suspense et une animation de qualité qui donne envie de regarder des matchs même si on y connaît rien. la bande son est énorme et les personnages tous attachants. peu importe qui gagnera dans le match, c est le spectateur qui s est fait plaisir.
Tout dans ce film pète la classe. L'animation, La direction artistique, techniquement le film est incroyable. L'histoire est prenante, rythmé par beaucoup de flash back afin de développer chaque joueur de l'équipe. Ils ont tous leurs moments de gloire, leurs doutes. First Slam Dunk, c'est de la bombe et pas besoin de connaître le manga pour aller le voir en salle !
Enfin un film de sport qui ose raconter quasiment uniquement un match. L'animation est incroyable avec des moments dingues parfois comiques avec Sakuragi le rebondeur fantasque aux cheveux rouges clairement inspiré par Dennis Rodman. On sent un immense amour pour le basket dans ce film. J'ai vibré comme si j'étais sur le terrain avec eux. Génial.
En VO forcément pour un manga et de base pas parti pour le voir car un manga sur le basket...moyennement intéressé mais après les éloges lu j'ai plus hésité et finalement pas été du tout déçu. Bon pour tout manga qui se mérite on part sur des évènements dramatiques qui ont poussé le héros à rien lâcher même si tout ne fut pas facile. On navigue entre le matche qui est le fil rouge et l'histoire, surtout, de Ryota, qui nous amène au dénouement. Le gros plus je trouve pour le matche qu'ils ont su trouver l'émotion nécessaire dans des moments clès entre les moments où ils tiennent, où ils craquent etc...les petits trucs qui font que le matche est prenant sans être trop invraisemblable et puis on à la touche humoristique avec Sakuragi (le roux si je me trompe pas!^^) qui est vraiment sympa. Vous ne connaissez pas le manga et bien vous passerez tout de même un super moment!! Et faite pas comme moi, attendez la petite scène post générique. NOTE : 8/10
Si, comme moi, vous avez horreur du basket, Si, comme moi, vous détestez les dessins animés et les mangas, COUREZ VOIR CE FILM !
Ce travail pédagogique rappelle celui de « Lagaan" dans le domaine du cricket. La maîtrise totale du son, nous plonge dans une immersion complète dans un monde peu sympathique.
On continuera de détester le basket et ´les mangas, mais on aura passé un moment haletant.
The First Slam Dunk, le film d'animation de Takehiko Inoue chez Toei animation nous transporte dans l'histoire de Ryota Miyagi, un basketteur suivant les traces de son grand frère dans ce sport. N'ayant moi même lu absolument aucune page du manga, j'ai rarement autant kiffé un film d'animation tiré d'un manga. On ne s'ennuie pas, c'est plein de rebondissements, de scènes de matchs magnifiquement bien tourné où l'on peut rentrer dans chaque personnages composant l'équipe de Ryota. Ces derniers ont chacun leurs motivations, leur tempérament, leur manière de nous faire rire, mais ont tous un point commun : se dépasser et la rage de gagner. The First Slam Dunk met donc évidemment en scène l'esprit Shonen qui va plaire à tout le monde, d'autant plus si l'on aime le basket. Le film est très bien rythmé avec des scènes de match entrelacés de scènes de flashback nécessaires à la compréhension du personnage principal, même si à certains moments, on peut ressentir une certaine déception en voyant le match coupé par une scène de flashback de 5 voir 10 min. Quand on parle de basket, on parle évidemment de vitesse d'exécution, de mouvement rapide qui concerne les joueurs comme la balle. Tout cela peut ne pas forcément être très facile à animer, mais l'animation est bien évidemment au rendez vous avec des ralentis très bien placés, les petits détails de sueurs qui apporte un dynamisme et du réalisme dans la difficulté du match qui rythme le film. Ces scènes contrastent bien avec les autres plus calmes de flashback qui apaisent et permettent aussi au spectateur de souffler.
Bref ce film d'animation est une petite pépite pour passer un très bon moment au cinéma !
Je ne connaissais pas le manga dont il était adapté et je m attendais en me lançant dans ce « Slam Dunk » à trouver un Olive et Tom du basket. Erreur, c est un excellent film de sport avec une animation à tomber par terre. C est rythmé, les différents personnages sont fouillés, le match de basket que l on suit tout le long du film s avère haletant. Un film qui parle à la fois d adolescence, de dépassement et de don de soi, d apprentissage, il est incontournable pour tout fan de basket mais ne ravira pas que ces derniers.
Film d animation japonais très réussi : la 3D rajoute un niveau de réalisme très intéressant , le scénario est très bien ficelé avec bcp d émotion. L intensité augmente au fur et à mesure que le Film avance, et l aspect dramatique de cette finale de basket captive les spectateurs dans la salle. A noter aussi une bande son de qualité. A voir sans hésitation sauf pour ceux qui n aiment pas le basket...
Pas besoin d'être fan de basket pour être happé par le film construit sur le rythme haletant d'un match de basket à rebondissements. Les flash backs permettent de donner de l'épaisseur à l'histoire et aux personnages entre drames familiaux, rivalités, amitiés et ambitions personnelles. Le seul bémol est qu'on a parfois un peu de mal à reconnaitre et comprendre tous les personnages et les liens qui les unissent, et ainsi les ressorts qui les animent. Le graphisme est excellent et plein de réalisme, avec juste ce qu'il faut de stylisme pour donner cette touche inimitable de poésie japonisante qu'on aime retrouver. Après Suzume, un autre film d'animation à voir définitivement.
Quelle claque ! Cet anime apporte une vision sur les enjeux sportifs qui me semble assez inédite, à travers une perte que l'on veut dépasser et utiliser pour devenir plus fort, et à travers le travail d'une équipe, de joueurs qui ne se ressemblent en rien mais réunis par la passion. Plus le film avance plus il casse les barrière, et devient excellent. On ressent le chagrin mais aussi la puissance dégagée par chaque action réussie ou subie par les protagonistes. On a accès à de la technique et de la stratégie sans que ça étouffe le récit ou que ça contraigne la réalisation, ce qui rend le film passionnant et époustouflant visuellement également. Excellent.
Film pour les fans de la série, je pense qu'un néophyte aura du mal. Le film nous plonge directement dans la fin du manga avec la dernière rencontre de l'équipe, en y intecallant un portrait du meneur qui nous fait découvrir toutes ses origines. c'est un mélange de myasaki pour la poésie et 300 pour l'action épique. Le film fait plein de références au passé des joueurs en mode private Jokes, qui plairait au fan. très beau film