Avis : The First Slam Dunk - Page 4

Contre toute attente l’histoire n’est pas centrée sur l’un des deux personnages principaux du manga mais c’est une réussite.
On découvre de nouveaux personnages et des histoires parallèles émouvantes pleines de leçons de vie sur l’abnégation et la poursuite d’un idéal.
Un point dommage sur le manque de scènes de basket tout de même.

Excellent sur la partie sportive. Un peu moins sur l'aspect personnel.
Graphismes et dynamique très réussis.
Maintenant je comprends mieux le basket.

Une pépite!!!! Le générique est magistral. Un bon moment de cinéma à voir et à revoir. Tout l'ensemble défile avec la justesse d'un chef d'orchestre.

"The First Slam Dunk" centre son récit sur Miyagi Ryota, le meneur de l'équipe. Son enfance, son adolescence et les épreuves tragiques qu'il a vécu avec sa famille sont décrites d'une très belle façon. Sa relation qu'il a avec sa mère est touchante et apporte une très belle conclusion au film. Son équipe, Akagi, Sakuragi, Mitsui, Rukawa et bien sûr Ayako sont fidèles à eux même (surtout les gaffes et le tempérement de Sakuragi). Ils participent à ce match haletant, chaque joueur se surpasse et la formidable relation qu'ils ont construite au cours du manga est géniale. Petit bémol, pour ma part, je trouve l'animation inconstante par moment. La 3D, bien que de qualité, est des fois pas terrible et ralentit le film. Sinon, le film est vraiment très bien. Vivement le reboot de l'anime, car ce manga est l'un des plus grands mangas de sport !

Rien n'est plus appréciable pour un spectateur que de s'accorder avec la magie d'un Mangaka INOUE et son pinceau à traiter la production d'une de ses œuvres.

TOEI Animation a sorti le grand jeu.

Quel match épique entre les lycéens de Shohoku face à la talentueuse équipe du lycée Sannoh.

On est embarqué dans une bataille majestueusement amené par des personnages emblématiques et charismatiques qui honorent un sport le basket en l'occurrence dont on perçoit avec justesse l'arrogance et la détermination dans l'opposition défensive et offensive.

Tout est fait pour ressentir le beauté visuel de ce sport. Les rotations de caméra et sa dynamique dans les faces face donnent au jeu une profondeur sans égal.

A voir absolument

Puissant chef d'oeuvre et absolument le meilleur film de l'année ! A voir sur grand écran, bluffant et immanquable !
La meilleure critique (et la plus drôle) est ici :
"Qu'on se le tienne pour dit, je suis un nerd, je hais le sport, j'ai des lunettes à quadruple foyer, des livres sans images plein ma bibliothèque, des tablettes de chocolat kronenbourg fourrées aux éclats de noisette, la détente d'un corgi unijambiste et l'endurance d'Homer Simpson dans ses bons jours, je suis convaincu que le sport a été inventé par des entités maléfiques pour torturer l'humanité et lui faire payer les péchés de ses vies antérieures. Chaque cours d'EPS à l'école fut une souffrance de chaque instant, n'ayant que peu de prédisposition pour le jeu collectif, et encore moins de coordination entre mes membres, qui ont toujours semblé vouloir vivre pleinement leur indépendance chacun de leur côté. Et même à la télévision, je ne supporte pas : la mise en scène est nulle (à part quand Neymar est de la partie, c'est le nouveau Francis Huster), les enjeux sont niveau Boule et Bill (et plutôt Bill que Boule, du reste), les développements scénaristiques sont prévisibles et la narration limitée à sa plus simple expression. Je parle ici des matchs et des compétitions mais même Olive et Tom, ils n'auraient pas eu de coups spéciaux pyrotechniques à la Dragon Ball Z, j'aurais lâché l'affaire.

C'est vous dire si Slam Dunk, de base, niveau baballe, ça m'en touche une sans me faire bouger l'autre, même s'il est évident qu'on ne peut pas mettre tous les sports dans le même panier (badum tsss).

Bien sûr, le vieil otaku en moi ne peut qu'apprécier sans modération le graphisme d'Inoue, la sophistication orientalisante de son trait à la lisière de l'estampe, la puissance tranquille de ses vagabonds à la barbe de trois jours, la richesse de ses livres d'art si bien nommés, et puis Slam Dunk, c'était le Shonen Jump de mon adolescence, l'âge d'or, un titre d'ores et déjà mythique dans les années 90, ballon ou pas ballon, c'était très accessoire, peu importe le sujet pourvu qu'on ait l'ivresse... mais de là à envisager sereinement d'aller passer deux heures à regarder de gentils loubards en 3D se lancer des bidules oranges en dragouillant dans les vestiaires, il y a trente ans d'écart (ouch).

Seulement voilà, je suis en couple, on ne sait pas trop comment ni pourquoi, Mulder et Scully travaillent là-dessus depuis un bail mais il n'empêche : ce que femme veut dieu veut - et moi aussi, par la même occasion, parce que je n'oserais jamais contrarier ni l'un ni l'autre, dans la mesure où je les crains en égales proportions. Raison pour laquelle je me suis retrouvé convié de force à cette avant-première locale en petit comité, prêt à accomplir stoïquement mon devoir conjugal, faisant contre mauvaise fortune bon coeur en me disant tout de même que ça aurait pu être bien pire et qu'elle aurait pu me traîner au Parc des Princes ou écouter Aya Nakamura. Tout bien considéré, je ne m'en tirais pas si mal, et puis c'est Inoue qui a tenu à réaliser le film, au terme de près d'une décennie de maturation, alors qui sait ?

Peut-être y trouverai-je assez de qualités pour prendre mon mal en patience ?

Dès les premières images, je soupire d'aise. Certes, la 3D jure un peu, il faut du temps pour passer outre, mais elle a fait l'objet d'un réel effort esthétique, visant ouvertement à transcrire à l'écran la maturité du style de l'auteur sans le dénaturer, lui conférant une dimension organique qui contrebalance partiellement son caractère artificiel, à mi chemin entre production de masse et expérimentation arty façon festival d'Annecy. Or force est de constater que le résultat convainc la plupart du temps, offrant parfois même son lot de plans et séquences sublimes, étourdissantes sur grand écran, tout en autorisant des mouvements d'une vivacité sur-naturelle, fluides d'un bout à l'autre du terrain - tour-à-tour champ de bataille, scène de théâtre et piste de danse, au long d'une représentation portée par la frénésie rock d'une bande sonore à la rage hypnotique.

Ca court, ça saute, ça se jauge, se bouscule, se défie, se surpasse sans cesse, sans retenue, le résultat est intense, haletant, on se surprend parfois à retenir son souffle, tant sont parfaitement simulées (supposais-je) les sensations qu'on peut éprouver en assistant à un match d'anthologie - lesquelles m'étaient jusque-là étrangères.

Mais si belle que soit la démonstration de force, dont les moindres mouvements sont pensés au dixième de seconde près, c'est par la structure de son récit qu'Inoue impressionnera le plus, tant il maîtrise (au sens fort du terme) son cadre et ses enjeux, qu'il exploite avec une rigueur d'orfèvre, sans jamais en faire trop ni pas assez, toujours dans le ton juste et le timing parfait. Qu'il s'agisse de l'intelligence avec laquelle il réécrit son oeuvre et la condense pour n'en conserver que le cœur vibrant, ou son choix de laisser judicieusement son protagoniste sur le banc de touche (ou presque) afin de dépouiller son récit de tous les tropes "shonen" susceptibles de l’alourdir, tout concourt à braquer les projecteurs où le réel affleure et où les drames humains se nouent, pour mieux dépasser son propos et mieux y revenir encore.

Le match n'est plus un match, dès lors, c'est une épreuve, une catharsis, un deuil, une bénédiction, une leçon de vie, une communion, une révélation (au sens mystique du terme), une partition physique dont chaque acteur sonne juste autant qu'à sa place, dans son rôle, théâtral autant que sportif, sans excès ni négligence, chacun s'imposant naturellement comme le pivot d'un pan de récit dont le match se veut la résolution, individuelle autant que collective. Un exercice de style mené à cent à l'heure, sans exclure ni délicatesse, ni intériorité, ni même une certaine forme de poésie nekketsu toute en testostérone, malgré la sueur et les moments bravaches décalés (jubilatoires), servi par un story-board et une mise en scène exemplaires, mécanique d'horlogerie émotionnelle autant que cérébrale comme on n'en voit que trop rarement, pour un long métrage animé s'adressant autant aux néophytes qu'aux fans de la licence, aux amoureux du sport qu'à ceux qui y sont réfractaires. J'ai testé pour vous.

Inoue ne se contente pas de donner à voir, c'est son récit lui-même qu'il construit comme un match en bonne et due forme, où il déploie ses personnages et ses séquences comme autant de joueurs surdoués dont il serait le coach, créant une synergie qui n'a rien à envier à celles que ses fils spirituels de papier déploient sur le terrain, bouclant la boucle, traitant l'écriture comme un sport à part entière, qu'il pratique au plus haut niveau.

Une prouesse narrative et cinématographique à la portée de lui seul, sans doute, à des lieues du produit commercial que l'on aurait pu craindre et que ce film aurait été en d'autres mains, tant l'auteur y donne tout, sans s'économiser, avec une générosité proche de l'abnégation, livrant une oeuvre-somme qui est à sa carrière ce que le match lui-même est à l'équipe de Shohoku. Le tout pour le tout, un baroud d'honneur, le bilan d'une vie consacrée à l'art, la somme d'une expérience créative, toute entière portée vers un dépassement.

Comme il le dit lui-même, par personnage interposé, malgré l'âge et le temps qui passe : son moment.

Il est sur le terrain, symboliquement, tout le long du film. Il transpire avec eux. Souffre, les soutient, les porte, les encourage, passionnément.

Et le public en fait de même, par extension.

A tel point qu'il quittera la salle épuisé, essoufflé, hagard. Mais transfiguré.

C'est donc ça, la beauté du sport ?"
Écrit par Liehd

Plongé au cœur d'un match rempli de rebondissements ! Ce film navigue habilement entre le développement des personnages et l'intensité du match. Certains flash black peuvent paraître longs et déroutants de par leur apparition soudaine. Mais le finale reste à la hauteur des espérances.

Très fidèle au manga avec des personnages creusés et une vraie histoire. On ne s'ennuie pas, on passe par toues les émotions ! Bravo

Superbe film ! La musique nous prend dès les premières notes et viendra rythmer à merveille ce manga palpitant. Pratiquant de basket cela m'a fait remonter plein de souvenirs. Un beau moment de divertissement, tous les ingrédients sont là pour nous régaler.

"The First Slam Dunk", ou "Slam Dunk" pour faire court, est un manga et un anime japonais très populaire créé par Takehiko Inoue. Il raconte l'histoire de Hanamichi Sakuragi, un lycéen rebelle et bagarreur qui découvre son talent pour le basketball après s'être joint à l'équipe de son école dans l'espoir de conquérir le cœur d'une fille. Le manga est acclamé pour ses personnages charismatiques, son action dynamique et ses scènes de basket-ball très bien réalisées. C'est une œuvre emblématique du genre sportif dans le monde du manga et de l'anime.

Le film d'animation "The First Slam Dunk" m'a vraiment captivé de bout en bout. Son approche novatrice de l'animation a vraiment capturé l'essence de l'intensité d'un match de basketball. La façon dont ils ont représenté la tension palpable sur les visages des joueurs, la sueur ruisselant le long de leurs fronts, était incroyablement réaliste. Chaque mouvement, chaque dribble, et chaque dunk étaient animés avec une précision impressionnante, ce qui m'a vraiment immergé dans l'action.

Même l'eau est magnifiquement retranscrite. Le contraste entre l'agitation du match et la sérénité de la mer était saisissant. L'animation des vagues et de l'eau était d'une beauté époustouflante, ajoutant une profondeur émotionnelle supplémentaire à la scène.

Dans l'ensemble, "The First Slam Dunk" est un chef-d'œuvre d'animation qui repousse les limites du genre. Il m'a transporté dans le monde du basketball avec une intensité inégalée et des visuels à couper le souffle. Une expérience inoubliable pour tous les amateurs de sport et d'animation.

L'histoire est trop basé sur Ryota. Les flash back sur son histoire familiale pendant le match casse la dynamique à mon goût. Les flash back sont trop "plat". Franchement, ça apporte peu et ça change même l'histoire où c'est sakuragi le personnage principal. Ils ont fusionné une histoire de Ryota avec le dernier match de slam dunk.
Pour le match en soi, c'est kiffant avec la musique. Malheureusement, il manque des détails, des scènes en moins qui aurait apporté plus de matière et des scènes qui sont apparu trop brièvement alors qu'elles nous mettaient plus dans l'ambiance du match. C'était pas grand chose. J'ai relu le manga, il y a 2-3 ans et franchement, le film n'en vaut pas la peine parce qu'il y a plus de matière dans le manga et vous vous souvenez de tout, par conséquent le film y perd.
S'ils avaient juste suivi le manga en apportant les détails (voir l'analyse av le match) au lieu de les remplacer par l'histoire de Ryota, j'aurais mieux apprécier je pense. Un bref résumé sur sakuragi avec ses exploits et "erreurs" de débutant.

Quel pied !
C'est peu de dire que ce film est réussi. Dans sa durée, il réussit à nous présenter et nous faire aimer ses 5 personnages principaux et à construire une tension croissante, jusqu'à sa conclusion, un dernier panier comme une apothéose, où même le son et la lumière semblent suspendus.
Et en parallèle, l'histoire de Ryôta, présentée en flashbacks, est très émouvante.
Pourtant je ne connaissais pas le manga d'origine, je n'aime ni le basket ni le sport en général, et pas plus les mangas de sport.

Sublime, intense et j aimerai en + rajouter la qualité du fil conducteur inattendu, des émotions forte ainsi qu'un mixage du son de grande qualité. Digne d'une réa à la Clint eastwood. Grandiose

Le film est intéressant. Manga assez bien fait. J ai bien aimé le style des images d animations. A voir

Au-delà du basket ball, une histoire très touchante sur le deuil, comment rebondir, comment comment maintenir la famille... L'animation est magnifique, immersive dans les phases du match! Même en connaissant le resultat, ayant lu le manga, le suspens est très bien amené! Et justement, le film ne sera sans doute pas apprécié de la même façon qu'on connaisse (au moins) la série animée.