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didbail
30 abonnés
512 critiques
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4,0
Publiée le 21 mai 2009
En vieux routier du western Budd Boetticher se réapproprie tous les codes du western. En 1 h 15 tous les éléméments sont là : les indiens, les outlaws, la diligence, le chasseur de primes et bien sûr la nature sauvage magnifiée par le Technicolor. L'originalité de cette histoire de vengeance est dans le regard porté sur la femme. Elle n'est pas ici un simple faire-valoir mais un personnage à part entière qui suscite l'amour mais sait aussi se montrer virile, le fusil à la main !
Encore un western efficace de Budd Boetticher avec Randolph Scott, accompagné (comme dans "La prisonnière des Comanches") par des hors-la-loi qu'il est difficile de détester (notamment Pernell Roberts que l'on sent vraiment sincère). Le road movie est très agréable à suivre avec une multitude de moments forts et les paysages sont filmés avec des mouvements de caméra majestueux, notamment le dernier sur l'arbre aux pendus, travelling vertical particulièrement réussi. On pourra juste regretter que Lee Van Cleef soit si peu present alors qu'il est censé être au centre de l'intrigue.
Magnifique western comme presque tous les Boetticher si recherchés par les amateurs.Celui ci est un des plus linéaires,l'histoire est si simple bien que très originale que toute notre attention peut se porter sur la forme toujours aussi belle.Que d'espace,que de mise en scène,que de cinéma !Randolp Scott toujours aussi minéral et misogyne n'a qu'un but:la vengeance et il poussera à bout tous les gens qu'il rencontrera pour leur faire dépasser leurs limites et mieux les piéger. C'est un personnage peu sympathique qui ne finira par céder que lorsque son but sera atteint et qu'il n'aura plus rien à prouver même à lui-même.Les beaux westerns procurent une détente pour ceux ou celles qui les aiment qui n'est comparable à aucun autre genre cinématographique.C'est en tous cas pour moi une occasion perpétuelle de consolider ma bonne humeur.
Trop peu connu, ce film. Les dialogues y sont excellents, les personnages dépeints sont tous très bien faits, il y a de l'action, de beaux paysages, de superbes couleurs, une bonne histoire (signée Burt Kennedy), c'est vraiment très bien mis en scène, c'est un plaisir de retrouver James Coburn et Lee Van Cleef dans des petits rôles, bref, inutile de chercher la petite bête, Boetticher réalise avc "La chevauchée de la vengeance" un excellent film, qui mériterait d'être classé au rang de grand classique.
Avant-dernier western de la collaboration de Bud Boetticher et Randolph Scott, la Chevauchée de la vengeance met comme d'habitude en avant Randolph Scott, toujours aussi remarquable, joue le même type de personnage, calme et déterminé, et très courtois avec les dames. Le scénario est assez habile : on est plongé dès le tout début dans l'action qui oppose 2 hommes, sans connaître véritablement le mobile, et petit à petit, l'histoire de Ben Brigade, interprété par Randolph Scott, va être révélée. Le suspens est maintenu jusqu'à la fin et ce n'est que dans les dernières minutes que l'on comprendra les mobiles de Ben Brigade. La fin offre par ailleurs une bonne surprise. Points faibles du film : une musique peu variée qui se répète un peu trop souvent, un scénario assez plat (il ne se passe pas grand chose durant la majeure partie du film) et les rôles que tiennent Lee Van Cleef et Karen Steele auraient mérité d'être mieux travaillés. Si la Chevauchée de la vengeance tient la route, il reste cependant nettement inférieur aux autres westerns de Bud Boetticher avec pour citer l'Homme de l'Arizona, Comanche Station ou encore Sept Hommes à abattre.
Si ce film est un western de série B alors ce film est la Rolls Royce de la série B. Les paysages sont superbement filmés et le scénario est extremement bien écrit. La distribution, dominée par l'interprétation remarquable du monolithique Randolph Scott, est impeccable. Et le final crepusculaire tout simplement inoubliable. En définitive, une chose qu'est sûr c'est que «La Chevauchée de la vengeanc», film de série B, c'est à dire au budget et soi-disant à l'ambition artistique limitées, a plus de gueule que certains westerns à gros budget.
Sacré Budd Boetticher !!! Pas vraiment mon réalisateur de western préféré, mais il arrive parfois à me surprendre agréablement. Son avant-dernier film, « Comanche Station » (1960), était très bon ; son dernier, « Qui tire le premier ? » (1968), une véritable bouse. Donc mention spéciale à cette « Chevauchée de la vengeance », une histoire de vendetta extrêmement habile qui met en scène une petite troupe « dirigée » par l’excellent Randolph Scott qu’on ne présente plus et encadrée par Pernell Roberts (un des « Bonanzas » de mon enfance) et la très électrisante Karen Steele filmée de façon très subjective par le réalisateur. « La chevauchée de la vengeance » possède une AOP « western série B » qui sent bon la sueur, le sang et la poudre. Suivre le petit groupe progresser de relai en relai est une expérience plaisante. Les « must » du film restant la scène d’ouverture et celle de fermeture avec la force de la symbolique (l’arbre). Pas un vraiment un chef d’œuvre, mais une très belle découverte.
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Difficile de faire plus banal que cette petite série B sans intérêt. Aucune originalité,: les gentils, les méchants, une blonde, des indiens, une histoire de vengeance quelconque, les grands espaces filmés de loin, une bande son ordinaire et soporifique à la longue. Il y a tout, mais surtout il n'y a rien de piquant dans ce western d'un ennui total et sans saveur. Même SCott semble s'ennuyer et être au bout du rouleau
Comme a son habitude BUDD BOETICHER va droit au but dans sa naration. Pas de blabla et de scène inutile qui ralentis l'action. C'est court comme dans tout ces films. Une très bonne serie B
Randolph Scott serre la mâchoire, Karen Steele bombe la poitrine et Lee Van Cleef est vraiment très méchant (comme souvent , me direz-vous). C'est bien , mais est-ce suffisant pour faire un bon film? Même en passant sur la vision manichéenne des Mescaleros et des hors-la-loi, ceci ressemble à une série B mineure. A sauver: les derniers très beaux plans, qui, pour le coup, donnent une dimension tragique à l'ensemble et au personnage de Brigade. N'est-ce pas un peu tard?