Je n'ai pas du tout aimé ce film. Au premier abord je ne m'attendais pas à grand chose de ce film étant donné que la bande-annonce nous présentait déjà ce triangle amoureux vu et revu dans les films liés autour de l'amour. Je ne critique pas le manque d'originalité de Woody Allen (même s'il est discutable) mais sa façon de ne laisser aucune place à l'improvisation, à la légèreté et à l'inattendu. Les acteurs récitent un texte qu'ils ont apprit par coeur, n'y mettent pas leur pâte et n'arrivent pas à se l'approprier. Ils jouent un rôle mais ne l'incarnent pas. Même Alain qui est sensé être un artiste écrivain à une façon de s'exprimer trop parfaite pour qu'elle soit crédible, il ne prend jamais le temps de réfléchir, ne doute jamais comme s'il n'écoutait pas son interlocuteur et attendait son tour. C'est ce point qui m'a le plus déplu. La musique est agaçante et revient en boucle telle une mauvaise publicité ou introduction. La morale du film sur la chance est plutôt pas mal mais pas assez développé alors que le film tourne autour de celle-ci. Opposition entre deux mondes, deux modes de pensées et valeurs entre ceux qui pensent provoquer la chance et ceux qui l'espèrent. Au final Jean a, selon son idée, provoqué sa chute en se comportant ignoblement et a mérité sa mort. Alain n'a pas eu de chance dans sa chance : Il présente sa rencontre avec Fanny comme improbable et la saisit de suite par peur qu'elle parte, celle-ci sera la raison indirecte de sa mort. Cette morale n'est pas très marquante et visible, j'aurai apprécier un meilleur traitement de celle-ci (l'instauration d'un narrateur aurait été une bonne idée d'après moi).
Les décors et images sont magnifiques (délicieux :) ), Fanny est ravissante et joue merveilleusement bien malgré son apprentissage et sa lecture d'un script trop visible. Les jeux de lumière Chaud Froid sont bien maniés pour montrer l'ambiance dans laquelle se trouve Fanny entre ambiance pesante avec Jean et ambiance romantique idyllique avec Alain. Déçu de mon temps perdu.
Fin de carrière difficile pour Woody Allen. On sent qu'il n'a plus vraiment la flamme, accablé forcément par les différentes affaires personnelles qui le malmènent. Ces derniers films sont ainsi des oeuvres mineures, pas toujours très inspirées. On assiste à des vaudevilles dans des milieux très bourgeois qui se ressemblent un peu les uns après les autres, mais en général courts et suffisamment plaisants pour être correctement divertis. Ce premier film en langue française tient là sa seule originalité, mais le casting est sympa et on passe un moment agréable. Le cinéaste se fait plaisir en filmant le Paris qu'il aime avec un scénario qu'il affectionne. Si on l'apprécie, tant mieux, sinon tant pis.
Neils Schneider, Lou de Lâage et Melvil Poupaud sont géniaux, le scénario marche très bien. Mais c'est du Woody Allen vu et revu : milieu mondain, adultère, crime loufoque.
Woody Allen s'attaque reprend ses thèmes de prédilection : l'adultère, la confusion des sentiments et le hasard qui guide les vies. On ne prend au jeu en suivant l'improbable romance des anciens camarades de lycée et en se mettant dans la peau de Lou de Laâge incapable de choisir entre le confort et la passion. Le film est bien réalisé, bien rythmé, en cela Woody Allen n'a plus à faire ses preuves. Cependant, comment ne pas penser à l'inégalable "Match point" usant des même thèmes. Woody Allen devrait le savoir : l'assassin ne doit jamais revenir sur ses pas. Ainsi en est-il de ce film qui, si agréable soit-il, pâtit de l'inévitable comparaison chez les cinéphiles. Ce n'est pas un chef d'oeuvre mais ne boudons pas notre plaisir.
Remarquable thriller prenant jusqu'à la dernière seconde et avec un casting 100% français pour un amoureux de Paris, le new-yorkais Woody Allen. Très bonne interprétation de Lou de Laage et de sa maman dans le film, Valérie Lemercier dans un rôle assez inhabituel pour elle.
Ce film est d'un ennui total. J'étais sceptique à l'idée de le regarder, la bande-annonce ne me parlait pas. Cependant, il ne faut pas juger un livre à sa couverture. Du coup, j'ai décidé de lui donner une chance... Quel regret d'avoir perdu 1h30 de ma vie face à ce film.
Le jeu d'acteurs est médiocre, les seuls qui s'en sortent un peu mieux sont les figurants. Le jeu ressemble presque à une pièce de théâtre. Il n'y a aucune mise en contexte, on nous montre qu'ils étaient le couple idéal, mais dès le début, on se rend compte que ce couple est fade.
L'histoire d'amour entre les protagonistes, qui est censée être passionnée, manque de crédibilité et d'émotion. Le film est d'une prévisibilité totale, à tel point que je me suis demandé si j'étais devenu médium, tant les clichés sont prévisibles. C'est du déjà-vu en pire.
un film bouleversant, une fin inattendu c'est ce qu'on aime avec woody allen, toujours aller chercher ce dont le spectateur s'attend le moins ! très bon film je recommande !! seulement déçu que la fin ne soit pas plus heureuse :)) mais ça ce n'est que mon avis
"Coup de Chance" est un film gênant car il est paresseux dans sa réalisation et son éxecution avec des acteurs qui récitent sans conviction un texte qui semble avoir été traduit de l'anglais par ChatGPT tant les dialogues semblent peu naturels.
Woody semble avoir perdu depuis "Match Point" la main sur sa filmographie et cette sorte de "Emily In Paris" pour adulte ne rattrapera pas la chute annoncée
Un incontestable savoir-faire, une BO jazz de qualité, Paris… et une pointe d’humour pour ce cinquantième et premier film en français du plus européen des cinéastes américains.
Magnifique film avec de très acteurs et très bien tournés. Le film nous tient de plus en plus en suspens au fur et à mesure que le temps avance. Du grand Woody Allen.
Un Woody Allen dans sa série dramatique policier. Mais ici le réalisateur s’essouffle.
La distribution (entièrement française, y compris dans la langue parlée) y est très mal dirigée, spécialement sur le plan vocal. Dans ce défilé sans fin d’acteurs, de nombreux personnages terminent dans des impasses (et disparaissent totalement du film en cours de route, comme l’amie confidente), personne ne s’illustre ou se sublime, et tout le monde parisien, sans exception, sophistiqué ou non, se met à se comporter comme de typiques new-yorkais.
Le film ne tient pas la comparaison avec les W. Allen d’antan. Mais pas non plus avec ses films plus récents, dont quelques-uns furent brillants. Il se déroule un Paris sophistiqué totalement fantasmé (comme « To Rome with love »). Sans poésie (comme a pu un peu l’être quand même « Minuit à Paris », ou même l’ « après-midi de NY sous la pluie ») ou de nostalgie détachée (comme le San Sebastian de « Rifkin’s festival »). On assiste du coup à une débauche assez artificielle d’effets de lumière, et de sites parisiens (intérieurs et extérieurs). La ville et ses environs est de plus, malgré une intrigue se déroulant sur plusieurs mois, éternellement figée dans une éternelle fin d’octobre. L’intrigue policière essaie de nous réveiller dans la deuxième partie, mais se révèle trop simpliste pour y arriver totalement, et la morale pourtant intéressante tombe à l’eau devant tant de maniérisme.
C’est dommage car tout ceci laisse une impression frustrante d’un catalogue sur papier glacé de 100 minutes complet de « Modes et travaux » et « TimeOut ».
Faisant fis des dialogues d'exposition qui peuvent troubler au début, c'est finalement un film plein de charme et de vie qui s'en dégage, animé par un sentiment d'irréel grâce à ses lumières chaudes et fortes et un Paris d'excursion. On en sort complètement conquis et peut être chanceux...
J ai beaucoup aimé ce film. L intrigue monte tout doucement et nous tient en haleine. Les trois acteurs principaux jouent bien leur rôle. Lou de Laage, magnifique, est parfaite dans son rôle de bourgeoise "malgré elle" . Melvil Poupeau, impeccable, est tout a fait diabolique. Je ne comprends pas la tiédeur des avis en particulier de la presse. Allez le voir, on passe un bon moment.
WA marque ses 87 ans par son retour au début du cinéma. À la fois scénariste et réalisateur il retrouve ici l'inspiration d'une des premières scènes cultes du cinéma muet dans " l'arroseur arrosé" et la morale de la fable du corbeau et du renard où "tel est pris qui croyait prendre." Avec Melvin Poupault dans le rôle du mari possessif à l'excès... il va finir par être marqué le pauvre chéri, par le rôle lige du pauvre blanc propret obsessionnel et prédateur qui lui colle à la peau depuis "l'amour et les forêts" ; À croire par ailleurs, les deux films étant sortis cette année, que WA à lu le bouquin, voire vu le film pour déterminer le casting ? Au plan du décor, on sait l'amour qu'Allen porte à Paris et son goût pour les clichés d'un Paris sous les toîts ; pour info Woody, les piaules sous les toits classées passoires thermiques sont aujourd'hui inlouables ! Pour le reste notons que c'est grâce au smartphone de Jeanine que les soupçons paranoïaques de Jean vont se concrétiser et que le tryptique sexe/pouvoir/argent va pouvoir s'enclencher comme mobile d'une intrigue devant laquelle mon beau-frère, s'il avait vu le film, se serait tout comme moi, mis à bâiller. Coup de chance, amis lecteurs, vous ne l'avez pas vu.