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Avoine M.
62 abonnés
279 critiques
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2,5
Publiée le 29 septembre 2023
Alors que l'intrigue, languissante jusque là commençait à évoluer vers le thriller à la match Point et une fin à suspense qui réveille l'intérêt , Woody Allen abandonne toute ambition créative et boucle son histoire en bâclant une fin proche d'un foutage de gueule indigne de lui. Heureusement que la présence lumineuse de Lou de Laâge aide à avaler la pilule
Tout sonne faux dans ce film. Les dialogues, les histoires d'amour, les rapports entre les gens. C est peut-être même un faux Woody Allen . Une illustration de l existence où tout peut devenir factice et où pour survivre il faut un sacré coup de chance.
« J'aurais peut-être eu une vie différente. » C'est ce que se dit Fanny en pensant à ce qu'aurait pu être sa vie si elle avait eu une relation avec Alain, un camarade de lycée, qu'elle a recroisé dans la rue. Aujourd'hui, elle est mariée et heureuse avec Jean, mais cette rencontre la chamboule complètement. Les deux hommes sont différents : l'un croit à la chance et à l'ironie du hasard tandis que l'autre pense plutôt que la chance se provoque. Et pour le coup, il n'y a pas que la chance qu'il provoque... Si l'on fait abstraction ou plutôt que l'on s'habitue à un jeu volontairement exagéré, à des dialogues souvent bateaux et à un côté kitsch assumé (je pense que tout ceci est dû au fait que le style du réalisateur passe mieux en anglais qu'en français), "Coup de chance" est un film malicieux qui lorgne habillement sur le polar avec un scénario plein d'ironie qui se met tout doucement en place jusqu'à une solide dernière partie. Ce n'est jamais aussi piquant que ça voudrait l'être, mais j'ai fini par me prendre au jeu de cette comédie romantique policière cocasse et plaisante à suivre.
Nouveau et apparemment dernier film (selon lui) de Woody Allen. Tourné à Paris entièrement en français avec un casting cent pour cent français. J’ai toujours eu du mal avec Niels Schneider et Lou de Laâge. Par contre j’aime beaucoup Valérie Lemercier et Melvil Poupaud. Ils s’en sortent plutôt tous pas mal, surtout les deux derniers. Mais je trouve qu’ils surjouent tous un peu trop. Le film en lui même se laisse regarder. Je me suis d’abord pas mal ennuyé, entre un Paris de carte postale et une intrigue qui peine a se mettre en place. A la découverte du secret cela s’emballe un peu, et surtout grâce au personnage de la mère. On file vers un dénouement ironique et amer, mais dans le style on est loin par exemple de Match Point, l’un des chefs d’œuvres du cinéaste new-yorkais. Le tout a un certain charme et un petit suspens maintient l’intérêt mais ce Coup de chance manque de mordant et est vite oublié. Vraiment dommage si c’est vraiment le dernier film de son réalisateur…
Aïe aïe aïe. La fin est complètement ratée…. Décevante et ridicule en fin de compte. On imaginait tout à fait un rebondissement à la « balle de match » mais cette scène déçoit énormément. Pourtant la trame était intéressante. Au moment où les soupçons s’éveillent, le spectateur est aux aguets. Et il est plaisant de voir cette brochette d’acteurs français. Dommage…..
Un vaudeville léger et plaisant (malgré un début très poussif) mais sentant un peu le réchauffé et sonnant surtout très faux dans une hight society grotesque et un Paris caricatural. 2,25
Dans un scénario franchement paresseux, Le réalisateur qui nous a habitué à du vrai bon cinéma, livre ici une espèce de boulevard au thème vu et revu que la petite pirouette finale n'excuse pas. Malgré un casting de choix, les acteurs semblent livrés à eux-même et tout sonne faux, superficiel. On est dans " Sacha Guitry chez Woody Allen" et que c'est poussif. Une ratade.
Qu'est-il arrivé au réalisateur de Match point ? Tout sonne faux dans ce film dont certaines séquences relèvent de la sitcom davantage que du cinéma. Les dialogues sont ridicules, les décors semblent sortis de la Maison de Marie Claire. Dans le Paris de Woody Allen, les écrivains méconnus vivent dans des appartements de caractère dans les quartiers chics. Sans compter les têtes patibulaires de tueurs d'origine exotique comme on n'en trouve que dans les plus mauvaises BD. Un véritable naufrage dont seule la musique d'Herbie Hancock mérite d'être sauvée.
REVOIR PARIS. La ballade de Woody à Paris en déambulateur. Le fond d'un presque naufrage avec dénouement tordu, bancal et paresseux. Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé. Lily Collins a aimé.
Un film tout à fait inattendu, aux rebondissements interessants et imprévisibles, heureusement car le début était assez banal et d'un intérêt réduit. Très acceptable avec de de quoi se divertir.
Comédie noire teintée de thriller, écrite et réalisée par Woody Allen qui signe là son cinquantième long-métrage derrière la caméra, Coup De Chance est un film de bonne facture. L'histoire nous fait suivre Fanny et Jean, un couple idéal, épanouis et bourgeois vivant dans un magnifique appartement des beaux quartiers de Paris. Mais lorsque Fanny tombe sur Alain, un ancien ami du lycée, la situation se complique. Se revoir ravive de vieux sentiments, surtout quant Alain lui avoue avoir toujours été amoureux d'elle. Fanny se retrouve alors perdue entre son mari et cet ancien camarade devenu écrivain. Ce scénario s'avère agréable à visionner pendant toute sa durée d'une heure et demie. On retrouve tous les ingrédients chères au metteur en scène, à savoir une affaire d'adultère autour d'une intrigue criminelle. Celle-ci fonctionne bien même si elle a forcément un air de déjà-vu dans la filmographie du monsieur. Elle a tout de même le mérite d'évoluer vers quelque chose de pas forcément attendu au fil de minutes. Tout le sel du métrage repose sur les rapports entre les personnages. Ces derniers sont appréciables et convenablement interprétés par une belle distribution française, le film étant intégralement filmé en France et joué dans la langue de Molière, comprenant Lou de Laâge, Melvil Poupaud, Valérie Lemercier, Niels Schneider et Grégory Gadebois pour les rôles principaux, en plus de Juliette Plumecocq-Mech, Elsa Zylberstein ou encore Guillaume de Tonquédec dans des rôles plus secondaires. Tous ces individus entretiennent des relations entre romance, suspicion et jalousie, créant au final assez peu d'émotions. En effet, le ton se veut plutôt neutre, manquant d'amusement et de dramaturgie. Ces échanges sont soutenus par des dialogues superficiels à l'image de la classe dans laquelle ils évoluent, moins inspirés qu'à l'accoutumée. Ils manquent en effet de tirades, de mordants et d'intérêt. Sur la forme, la réalisation du cinéaste new-yorkais se veut comme à son habitude sobre mais soignée. Ses lents mouvements de caméras donnent de la vie à sa mise en scène pourtant simple, qui évolue dans des environnements luxueux de la capitale française. L'esthétique est pour sa part jolie à la faveur de cadres élégants et d'une belle colorimétrie. Ce charmant visuel est accompagné par une b.o. aux notes jazzy collant bien à l'ambiance, même si ces mélodies sont loin d'être mémorables. Ce triangle amoureux s'achève sur une fin correcte venant mettre un terme à Coup De Chance qui, en conclusion, est un film honorable.
Woody Allen déménage à Paris mais fait toujours le même film qu'à New York, rien de nouveau sous le soleil... On suit encore des riches ayant des problèmes de couple, évidemment ils ne savent pas où ils en sont ni ce qu'ils veulent. Woody reprend la même mécanique, ce qui finit par beaucoup lasser. La petite musique jazzy, les beaux appartements, des gens cultivés parlant de leurs probèmes de riches. Toujours la même rengaine! Le film n'est pas désagréable à visionner mais il n'intéresse pas beaucoup surtout que l'intrigue policière est à proprement parlé complètement nulle. Woody s'il te plaît change de registre, ne reste pas dans tes confortables habitudes et surprends nous! Dommage car Woody tu es capable de faire du grand art! p.s: Niels Schneider joue très très mal
En football, en France, pour tenter de gagner la Champion’s League, on préfère nommer des entraîneurs étrangers que l’on trouve soi-disant plus compétents qu’un entraîneur français pour ce genre de compétition. Le succès s’est présenté qu’une fois en 1993 !
Faire un film en France avec dialogues et acteurs français sous la conduite d’un Américain nommé Woody Allen est une curiosité ébouriffante. Seulement, à la différence du football, personne dans le cinéma français n’est venu recruter Woody Allen pour redorer la production cinématographique française. Evidemment, ce n’est pas la démarche de Woody Allen. Tourner en France avec acteurs et dialogues français lui revient entièrement. Et c’est flatteur.
Woody Allen a réalisé un film français sans en pratiquer la langue, comme ces entraîneurs étrangers qui ne se donnent pas la peine d’apprendre le Français. Et surtout on cherche la substance de Woody Allen dans ce « Coup de Chance », comme sa peur de la mort, comme sa judéité. Rien. Après tout, dans sa filmographie, ces thèmes ne sont pas toujours traités chez le réalisateur de « Zelig ».
Alors, qu’est-ce qui ne fonctionne pas réellement dans « Coup de chance » ? La langue française ? Avec ce « Coup de chance » je ne perçois pas la musicalité verbale de Woody Allen. Avec ce « Coup de chance » je ne perçois pas le langage subtile de Woody Allen. Même si je lis les sous-titres, il reste que la traduction me paraît coller à l’esprit de Woody Allen. Oserais-je dire que la traduction d’un film en V.O de Woody Allen est bien plus réjouissant qu’un film purement dialogué en langue française de ce même Woody Allen ? Non, parce que Woody Allen n’a pas fait du Woody Allen même si on peut déceler ici où là cet oeil qui s’attarde de temps à autres sur des invités chargés de tirer quelques traits d’esprit.
Où voulait-il en venir me suis-je demandé après une demi-heure d’histoire ? Que veut-il me raconter ? S’interroger aussi rapidement c’est flirter avec l’ennui. Mais à partir du moment où Jean a des doutes sur la fidélité de sa femme, j’ai repris du poil de la bête. Son « Coup de chance » aurait pu s’intituler « Ironie du sort ». Le commanditaire du meurtre (je le nommerai pas) est l’arroseur arrosé. Et là, on peut dire que j’ai retrouvé la griffe de Woody Allen : son humour grinçant. Jean, c’est Melvin Poupaud ; avec « L’Amour et les Forêts », l’acteur m’offre une variante du mari possédé par la jalousie. Avec Woody Allen le ton est nettement plus léger.
Même si « Coup de chance » signé Woody Allen est un film français passe-partout, je pense avant tout à ces acteurs (et techniciens) qui ont eu le privilège et le bonheur de tourner sous la direction de Woody Allen. Et c’est tant mieux pour eux à défaut de faire le bonheur des spectateurs. Car à bien y regarder, ce film aurait pu être réalisé par n’importe quel réalisateur français ! Et on peut facilement le croire si on ignore qui a réalisé ce film tant on ne reconnaît pas la griffe de Woody Allen.
Un jeune écrivain tombe dans la sur un amour de jeunesse. Evidemment nous sommes chez Allen alors il faut trouver quelque chose d'original pour la suite. On pense à eaux profondes de Michel Deville. on suit avec plaisir le déroulement du film, mais on ne peut pas s'empêcher de penser qu'il s'agit d'un film mineur. Pour les amateurs de Woody Allen.